Journée mondiale de lutte contre le sida: ces films qui sensibilisent au VIH

Un avocat prospère, Michael Pierson (Aiden Quinn), est gay et n’en a pas encore parlé à sa famille. Quand Michael découvre qu'il est en train de mourir, il doit non seulement parler à ses parents, mais aussi partager la terrible nouvelle qu'il a le sida...

Ce téléfilm de 1985 offre une image brute et complexe du début de l'épidémie de sida au début des années 80. Le film a ouvert le sujet à la discussion dans de nombreux foyers en présentant une famille américaine ordinaire aux prises avec le sida. Le personnage de Quinn est dépeint comme un homme masculin, une image qui à l'époque allait à l'encontre des stéréotypes dominants sur le sida.

Ce film avec un Tom Hanks a été un énorme succès en 1993, avec un box-office de plus de 200 millions de dollars et deux Oscars. Le drame social, réalisé par Jonathan Demme, a également remporté des Golden Globes, l'Ours d'argent du Festival du film de Berlin 1994 (pour Hanks) et un Grammy (pour la chanson de Bruce Springsteen "Streets of Philadelphia", entendue sur la bande originale).

L'intrigue se concentre sur Andrew Beckett (Tom Hanks), un jeune avocat prospère qui travaille dans un cabinet d'avocats renommé de Philadelphie. Il se voit confier un dossier important de la part des partenaires, auquel il se consacre. Un jour, son monde s'effondre lorsque les premiers symptômes de la maladie mortelle du sida deviennent visibles: il a des blessures au visage. Un de ses patrons reconnaît ces symptômes car il les a déjà vus chez une personne infectée par le sida. Beckett est licencié sous couvert d'incompétence, mais il soupçonne que sa sexualité et sa maladie interfèrent et cherche un avocat pour dénoncer son licenciement. Après une longue recherche, il se retrouve avec l'homophobe Joe Miller (Denzel Washington) …

Ce documentaire passionnant nominé aux Oscars a été récompensé lors de sa sortie en 2012. Le film montre clairement comment le sida s'est manifesté, s'est propagé et est devenu une véritable épidémie à ses débuts. C'est un portrait poignant de la colère, de la perte et de l'espoir chez les personnes confrontées à la maladie, mais qui refusent de vivre la situation avec tristesse, même lorsque leur propre mort est imminente.

Le marketing lors de la sortie de ce film de 2013 déclarait explicitement que "Dallas Buyers Club"ne concernait pas le sida, mais la maladie est indéniablement un thème du film. L'histoire tourne autour des véritables exploits de Ron Woodruff, un cow-boy séropositif qui a échangé des inhibiteurs du sida au milieu des années 1980. Il l'a fait clandestinement, car les médicaments n'avaient pas été approuvés par la Food and Drug Administration des États-Unis.

Les cinéastes se sont promenés avec la réalité ici et là, mais la performance d'acteur primé de Matthew McConaughey est tout simplement magnifique. Aux 86e Oscars en 2014, il a remporté à juste titre une statuette dans la catégorie "meilleur acteur" pour son rôle principal.

Ce biopic sur le politicien Harvey Milk, le premier politicien élu en Amérique à parler ouvertement de son homosexualité, a été nominé pour huit Oscars, dont le scénario et le meilleur acteur (Sean Penn) qui ont été gagnés. De plus, le film a remporté plus de cinquante autres prix.

L'histoire se déroule à la fin des années 1970, lorsque le trentenaire gay Harvey Milk (Sean Penn) tente de survivre aux États-Unis dans un climat général de haine contre les homosexuels. En 1977, il a été élu conseiller municipal de San Francisco. Milk a été abattu à l'hôtel de ville de San Francisco avec le maire George Moscone par le conseiller municipal à la retraite Dan White, un homme homophobe. La cause immédiate était un différend politique sur le renouvellement du mandat de White.

Harvey Milk est devenu une icône du mouvement des droits civiques et du mouvement pour l'égalité des droits des homosexuels aux États-Unis et ailleurs. Non seulement il a fait beaucoup pour les droits de la communauté gay, mais il a également créé des coalitions politiques qui étaient opposées aux intérêts personnels ou aux agendas politiques, mais servaient le bien commun.