Hatik prêt à conquérir 'The Voice Belgique' : "Je suis l'école du beau mélange"

Cinéma | Nouveau coach de la onzième saison de The Voice Belgique, qui débutera le mardi 9 janvier prochain, le rappeur français Hatik s'est livré à Pickx sur ses grandes ambitions dans le show musical de la RTBF.

De Pickx

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Bonjour Hatik ! Qu'est-ce qui t'as amené dans nos contrées et dans 'The Voice Belgique' ?

Hatik : "Tout simplement, l'envie de faire 'The Voice'. La passion pour la musique, pour la chanson aussi large qu'elle soit et l'envie de trouver les talents de demain dans plein de domaines différents. Avec l'expertise que je peux avoir, qui est assez large, j'avais besoin de pouvoir me frotter à cette expérience. 

Je trouve que c'est vachement gratifiant quand on peut aider quelqu'un à progresser. On le fait souvent quand on est artiste et qu'on devient producteur. Ici, nous sommes juste coachs. Mais, en fait, c'est à peu près la même expérience sauf que c'est un accompagnement qui est beaucoup plus réduit dans le temps. C'est ça le challenge : arriver à voir des progrès et amener quelqu'un sur le point culminant de là où on pense pouvoir l'amener en très peu de temps."

Le rap, qui est ton domaine de prédilection, ne sera évidemment pas ton seul juge de paix ?

H. : "Le rap fait évidemment partie de mes compétences. C'est effectivement mon genre musical de prédilection. Mais ma jeune carrière montre beaucoup plus que le Hatik rappeur. Je ne me suis jamais enfermé dans une case. J'ai toujours fait du rap mais j'ai toujours chanté aussi. Dans mes concerts, il y a toujours autant de chansons où je chante que de chansons où je rappe. 

Je pense pouvoir représenter une certaine variété, une certaine diversité musicale. Les artistes un peu hybrides que l'on trouve aujourd'hui sont inspirés de plein de choses différentes et parfois opposées. Et je pense que je suis un peu l'école du beau mélange, du melting pot musical.
"

En parlant d'école, on y apprend qu'il n'y a pas que des victoires mais qu'il y a aussi des défaites. Dans 'The Voice', il n'y aura à la fin qu'un seul gagnant et de multiples déçus. Sur ton dernier album, tu évoques justement le symbole d'un "perdant magnifique". Comment fait-on pour trouver les mots face à des artistes en herbe qui voient leur rêve temporairement brisé en quittant l'aventure ?

H. : "L'objectif principal que j'ai en tant que coach dans mes prises de parole, c'est faire part de bienveillance. Que ce soit en encourageant quelqu'un qui vient de réussir ou d'échouer. Par mon parcours, je ne peux de toute façon pas être dans un déterminisme. 

Je sais que l'on peut réussir mais que l'on va toujours échouer à un moment donné. J'ai eu des défaites également. Tous les artistes en ont eu d'ailleurs ou en auront. Une carrière est facile si tout est tout le temps tout rose mais là où on voit vraiment l'envie de quelqu'un de réussir c'est justement quand le ciel s'assombrit un peu. C'est là où l'on va chercher les ressources pour faire durer une carrière."

Sur scène, pourtant, les artistes doivent continuellement garder la face. Vous qui êtes également comédien, n'est-ce pas être un peu parfois acteur que de se produire devant ses fans ?

H. : "Un artiste qui va sur scène, il se présente devant des gens qui ont payé leur place. Ils ont parfois fait de la route, ils ont pris un jour de congé ou ils ont fait garder leurs enfants en payant une nounou. Il faut déjà avoir tout ça en tête. Chaque concert doit être vécu et fait comme si c'était le dernier. J'aime penser en tout cas que ça doit être l'objectif principal d'une soirée sur scène. 

D'un autre côté, les émotions évoluent au fil d'un concert. Une chanson veut toujours dire quelque chose. Elle doit forcément véhiculer une émotion. Même si c'est la chanson la plus ringarde de l'univers, elle va rappeler des souvenirs entre amis ou en famille. En fait, il faut avoir un lâcher-prise. Dans The Voice, il faut oublier qu'il y a des caméras et un jury. Il faut juste se dire : "Je fais la meilleure performance pour moi. Et la meilleure performance, c'est celle que je vis le plus."

Sur tes réseaux sociaux, tu évoques souvent le rôle clé de l'hygiène de vie dans ta carrière d'artiste. Peux-tu nous expliquer pourquoi c'est primordial pour chanter ?

H. : "L'hygiène de vie, c'est important car c'est ce qui permet de tenir sur la longueur. Prendre soin de son corps en mangeant bien ou en dormant bien, ça permet d'avoir la bonne énergie. Le sport, lui, aide parfois à mettre de côté ses soucis. Je ne sais pas si ça aide tout le monde mais il ne faut pas hésiter à le faire si ça aide à aller mieux. 

C'est la raison pour laquelle c'est important pour moi. Ca n'a pas toujours été rose dans ma vie mais le sport m'a toujours aidé par exemple. Le fait d'avoir une vie cadrée, rythmée avec des repas précis que je dois manger. Avoir une éthique à ce niveau-là, c'est un cadre qui est important et intéressant pour moi."

Slimane et Amel Bent, avec qui tu as chanté sur tes albums, connaissent évidemment très bien l'aventure The Voice. As-tu demandé d'éventuels conseils avant de te lancer en tant que coach ?

H. : "Non, je ne leur ai pas demandé. Ils me font confiance en ce qui concerne mes conseils et ma bienveillance pour accompagner au mieux les talents. Ils m'ont juste dit de foncer et de kiffer le moment."

Regardez la 11ème saison de 'The Voice Belgique' à partir du mardi 9 janvier à 20h15 sur La Une.


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