Simon Mignolet veut voir une autre mentalité habiter le Club de Bruges

La saison du Club de Bruges s’apparente à un long chemin de croix. Incapables d’enchainer les victoires, les Gazelles sont pour le moment hors du top 6 et viennent de subir la loi de l’Union Saint-Gilloise. Entre les deux, la différence était flagrante notamment sur le plan mental où la hargne bruxelloise a totalement étouffé des Brugeois qui n’étaient absolument pas dans le coup.

Simon Mignolet le soulignait fortement après la défaite. « On s'est fait bouger comme des enfants. Tout le monde sait que vous devez être un homme quand vous allez à l’Union Saint-Gilloise, vous devez jouer avec la poitrine en avant et vous assurer que vous pouvez toujours atteindre votre meilleur niveau dans des circonstances difficiles. C’est une question d’esprit de combat et de mentalité », pointait le gardien des Brugeois.

Passivité

Le début de saison passé, où la formation de Venise du Nord semblait s’installer comme une énorme machine à marquer et à gagner, le Club de Bruges est tombé dans une spirale plus compliquée avec seulement 4 points récoltés sur les 5 derniers matchs. Et les dernières défaites, comme celle contre l’Union, ont montré que les Brugeois jouaient de manière trop passive.

La défaite à Courtrai en est peut-être l’un des plus grands symboles où les hommes de Deila ont réussi à se faire surprendre face à une équipe totalement dominée. Et contre l’Union, Simon Mignolet regrette que cette passivité ait encore enveloppé la mentalité brugeoise. « Si vous restez passif sur une action qui part de leur gardien... ce n’est tout simplement pas permis », pestait-il.

Où est l’influence de Deila ?

Cet état d’esprit défaillant est assez étonnant quand on connait la mentalité de Ronny Deila. Le coach norvégien est un volcan qui avait été adopté par Sclessin et tous les supporters pour cette raison. Il avait su insuffler de la grinta à un groupe qui en manquait énormément. Et on pensait, logiquement, qu’il en ferait de même au Club de Bruges dans un club qui aime également ce power football.

Et pourtant… Si le début de saison a répondu aux attentes, la suite est catastrophique à ce niveau avec un coach qui ne semble plus avoir d’emprise sur son groupe. Les critiques de Simon Mignolet sur cette mentalité défaillante sont un élément tangible qui montre bien que le Club est malade dans sa tête. Et avec le derby de la Venise du Nord qui se profile le week-end prochain, face à un Cercle toujours coriace, le droit à l’erreur est interdit.

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