Le FC Barcelone peut-il rectifier le tir après le coup de gueule d'Ilkay Gündogan ?
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Le FC Barcelone a subi une douloureuse défaite à domicile (1-2) contre son éternel rival, le Real Madrid, lors du Clásico samedi dernier. Un revers qui a permis au Real de prendre le large en Liga et qui a suscité un coup de gueule d'Ilkay Gündogan, qui n’a pas été tendre avec ses coéquipiers.
"La saison est encore longue, continuons !", a posté Gavi sur son compte Instragram samedi soir après la défaite de son équipe contre le Real Madrid. Les Merengues ont renversé la vapeur après la mi-temps grâce à deux buts de l'inévitable Jude Bellingham, après l'ouverture du score précoce d'Ilkay Gündogan, et restent en tête de la Liga en compagnie de la surprise Gérone. L'écart avec le FC Barcelone, champion en titre, est désormais de quatre points.
Si comme le souligne à juste titre Gavi, rien n'est encore perdu à même pas un tiers du championnat, son coéquipier Gündogan ne voit pas les choses de la même façon. L'international allemand a été recruté cet été pour apporter de l'expérience à une équipe qui, après les départs de Sergio Busquets, Gerard Piqué et Jordi Alba, a perdu en leadership.
Plus d'émotion
Gündogan, 33 ans, a été recruté gratuitement en provenance de Manchester City, où il a joué un rôle déterminant ces dernières années. Il est le prototype du leader qui s’exprime surtout avec ses pieds. Mais de temps en temps, il parle... et tout le monde l'écoute. Après la défaite lors de son premier Clásico, c'est un Gündogan déçu et en colère qui est venu s'expliquer en zone mixte. "Je dois être honnête, mais pas autant que je le voudrais. Je n'ai pas envie de dire quelque chose de mal”, a d'abord expliqué le milieu de terrain avant de préciser sa pensée : “Bien sûr les joueurs étaient déçus. Mais après un match aussi important et un tel résultat, j'aimerais qu'il y ait plus de frustration, plus de colère et de déception”.
En filigrane, Gündogan pointe notamment du doigt les nombreux jeunes du noyau qui ne percevraient pas toujours les exigences du football de haut niveau. À l'entraînement aussi, il constate parfois trop de relâchement. “C’est une partie du problème. Quand tu sais que tu peux mieux faire dans certaines situations et que tu ne réagis pas, cela se traduit sur le terrain. Il faut améliorer ça, sinon le Real Madrid et même Gérone vont s'échapper au classement. Je ne suis pas venu ici pour perdre ce genre de match ou pour laisser un écart se former”, a-t-il prévenu.
Mentalité de vainqueur
Des déclarations étonnantes, car l'Allemand n'est pas connu pour pousser ce genre de coups de gueule. C'est sans doute parce qu'il voit que les choses vont dans la mauvaise direction au Barça. L'entraîneur Xavi peut certes se féliciter d'avoir lancé de nombreux jeunes talents, comme Lamine Yamal et Marc Guiu, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la mentalité. C'est en tout cas l’avis du nouveau venu de Manchester City, qui a été habitué à une mentalité de gagnant et une ambition dévorante sous la direction de Pep Guardiola.
Mais l’international allemand se regarde aussi dans le miroir : “J'ai aussi ma part de responsabilité en tant que joueur expérimenté, je ne dois pas permettre que l'équipe laisse les choses arriver. Non, on a besoin de résistance.” Gündogan pourrait prendre ce rôle dès samedi prochain sur le terrain de la Real Sociedad. Un déplacement toujours délicat, mais l'occasion idéale pour la jeune garde blaugrana de montrer qu'elle possède bien une mentalité de vainqueur. Les jeunes Barcelonais auront-ils entendu le message de leur expérimenté coéquipier ?
Le programme de la 11e journée de Liga sur Eleven Sports :
Vendredi 3 novembre
Si comme le souligne à juste titre Gavi, rien n'est encore perdu à même pas un tiers du championnat, son coéquipier Gündogan ne voit pas les choses de la même façon. L'international allemand a été recruté cet été pour apporter de l'expérience à une équipe qui, après les départs de Sergio Busquets, Gerard Piqué et Jordi Alba, a perdu en leadership.
Plus d'émotion
Gündogan, 33 ans, a été recruté gratuitement en provenance de Manchester City, où il a joué un rôle déterminant ces dernières années. Il est le prototype du leader qui s’exprime surtout avec ses pieds. Mais de temps en temps, il parle... et tout le monde l'écoute. Après la défaite lors de son premier Clásico, c'est un Gündogan déçu et en colère qui est venu s'expliquer en zone mixte. "Je dois être honnête, mais pas autant que je le voudrais. Je n'ai pas envie de dire quelque chose de mal”, a d'abord expliqué le milieu de terrain avant de préciser sa pensée : “Bien sûr les joueurs étaient déçus. Mais après un match aussi important et un tel résultat, j'aimerais qu'il y ait plus de frustration, plus de colère et de déception”.
En filigrane, Gündogan pointe notamment du doigt les nombreux jeunes du noyau qui ne percevraient pas toujours les exigences du football de haut niveau. À l'entraînement aussi, il constate parfois trop de relâchement. “C’est une partie du problème. Quand tu sais que tu peux mieux faire dans certaines situations et que tu ne réagis pas, cela se traduit sur le terrain. Il faut améliorer ça, sinon le Real Madrid et même Gérone vont s'échapper au classement. Je ne suis pas venu ici pour perdre ce genre de match ou pour laisser un écart se former”, a-t-il prévenu.
Mentalité de vainqueur
Des déclarations étonnantes, car l'Allemand n'est pas connu pour pousser ce genre de coups de gueule. C'est sans doute parce qu'il voit que les choses vont dans la mauvaise direction au Barça. L'entraîneur Xavi peut certes se féliciter d'avoir lancé de nombreux jeunes talents, comme Lamine Yamal et Marc Guiu, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la mentalité. C'est en tout cas l’avis du nouveau venu de Manchester City, qui a été habitué à une mentalité de gagnant et une ambition dévorante sous la direction de Pep Guardiola.
Mais l’international allemand se regarde aussi dans le miroir : “J'ai aussi ma part de responsabilité en tant que joueur expérimenté, je ne dois pas permettre que l'équipe laisse les choses arriver. Non, on a besoin de résistance.” Gündogan pourrait prendre ce rôle dès samedi prochain sur le terrain de la Real Sociedad. Un déplacement toujours délicat, mais l'occasion idéale pour la jeune garde blaugrana de montrer qu'elle possède bien une mentalité de vainqueur. Les jeunes Barcelonais auront-ils entendu le message de leur expérimenté coéquipier ?
Le programme de la 11e journée de Liga sur Eleven Sports :
Vendredi 3 novembre
- Las Palmas - Atlético Madrid : à 21h sur Eleven 2
- Real Sociedad - FC Barcelone : à 21h sur Eleven 1
Dimanche 5 novembre
- Real Madrid - Rayo Vallecano : à 21h sur Eleven 1
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