« Vincent Kompany m'appelle, me demande de jouer et de venir l'aider »
En juin 2019, Vincent Kompany annonce qu’il quitte Manchester City après 11 ans et qu’il revient à Anderlecht en qualité de joueur-entraineur. Profitant de son aura, l’ancien capitaine de City parvient à attirer quelques jolis noms dont un certain Samir Nasri. «J'étais à West Ham et je sortais de ma suspension (NDLR : pour dopage). Vincent Kompany m'appelle, me demande de jouer et de venir l'aider dans le staff, pour apprendre le métier », a raconté il y a quelques mois le Français dans un podcast.
L’ancien petit prince de Marseille arrive à Bruxelles avec une grosse étiquette et beaucoup attendent de lui qu’il soit l’un des dépositaires du jeu mauve. Mais il n’en sera rien, la faute notamment à son physique usé et fragile.
Kompany à la manœuvre
En rejoignant Anderlecht, Vincent Kompany avait pour ambition d’y lancer sa carrière de coach en appliquant les idées et préceptes de Pep Guardiola. La saison précédente avait été compliquée pour les Bruxellois et Vince The Prince espérait bien relancer la machine. « Vincent arrive et écarte beaucoup de joueurs qui avaient fait leurs preuves. Il s'est dit qu'avec lui-même, Nacer Chadli et moi, il avait trois joueurs d'expérience pour encadrer les jeunes », raconte Nasri.
Cependant, le Anderlecht de Kompany démarre très mal sa saison avec un 2 sur 15. Samir Nasri en est à chaque fois et même comme capitaine contre Malines et Courtrai mais la sauce semble ne pas prendre. « Au bout de 2 ou 3 matchs, une polémique éclate comme quoi Vincent n'a pas ses diplômes. Il prend du recul et Anderlecht fait venir un entraîneur emblématique en Belgique: Vercauteren », se souvient l’ancien Gunners.
Trop de blessures
Dans le jeu, Samir Nasri a du mal à élever son niveau et à tirer ses équipiers vers le haut. Blessé au bout de 5 matchs à peine, il revient fin septembre avant de s’occasionner une blessure aux ischios puis, avant même d’être revenu, une déchirure aux abducteurs. « On commence à récupérer des résultats mais je souffre d'une nouvelle déchirure. Je rate 6 semaines, Kompany me dit que le plus important ce sont les Play-Offs et que je dois prendre mon temps, mais le Covid est arrivé. Donc, je suis parti en vacances à Dubaï. »
Cette expérience bruxelloise a donc tourné court pour Nasri qui n’aura joué que 7 matchs en championnat pour 1 but et 1 en coupe où il aura également marqué. Un passage éclair plus propice à découvrir l’infirmerie que les terrains de Pro League.
More surprised to learn Nasri was at Anderlecht all season. https://t.co/P8VTuMk8us
— Karan Tejwani (@karan_tejwani26) April 18, 2020
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