Pourquoi Karel Geraerts va devoir prouver plus que les autres en Allemagne
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Intronisé entraîneur de Schalke 04, Karel Geraerts arrive dans un club certes très malade mais non moins historique d’Allemagne. Au vu de la situation délicate du club et de son profil relativement inexpérimenté, l’ancien coach de l’Union Saint-Gilloise sait qu’il aura peu de temps pour faire ses preuves.
Alors que la plupart des observateurs imaginaient Karel Geraerts poursuivre l’aventure avec l’Union Saint-Gilloise après une saison historique qui avait vu le club atteindre les quarts de finale de l'Europa League et la troisième place en Jupiler Pro League, leurs chemins se sont officiellement séparés le 21 juin dernier. La cause ? Un désaccord sur un nouveau contrat, alors que l’actuel était toujours en cours. L’Union indiquait alors ne pas juger cet engagement suffisant pour poursuivre la coopération, tandis que Geraerts, qui voulait vraiment rester, ne comprenait toujours pas la réaction du club deux mois plus tard.
Une fois libre comme l’air, il ne faut pas longtemps pour que le nom de Geraerts circule sur le marché des entraîneurs. Courtisé par le Club de Bruges avant que celui-ci ne choisisse Ronny Deila, il est cité avec insistance dans plusieurs clubs français comme Lorient, Nice ou Strasbourg. Mais aucune piste ne se concrétise, pas même celle menant aux Diablotins pour succéder à Jacky Mathijssen.
Une pression importante
Il faudra finalement attendre le 9 octobre pour que le coach de 41 ans s’engage officiellement dans un nouveau club. Quatre mois après son départ de l'Union, Geraerts est nommé entraîneur de Schalke 04, relégué en deuxième division allemande au terme de la saison dernière. Le club de Gelsenkirchen, en grand danger (16e sur 18 avec 7 unités après 9 matchs) s'était séparé de son entraîneur Thomas Reis le 27 septembre.
Il s’agit d’un sacré défi pour l’ancien Diable Rouge, qui débarque dans une véritable institution du football allemand, certes malade, mais qui figure parmi les plus titrées du pays. La pression sur les épaules de Geraerts, qui a emmené son ex-assistant Tim Smolders avec lui, sera d’emblée maximale au vu de la situation périlleuse d’un club qui ne vise rien d’autre que la remontée directe au sein de l’élite. Des résultats immédiats sont donc attendus.
La culture allemande
Et même si l’ancien coach de l’Union a accompli de très belles choses la saison dernière, il arrive dans un nouvel environnement où ses références seront sans doute moins valorisées. Son manque d’expérience et sa méconnaissance de la culture allemande pourraient par ailleurs rapidement jouer en sa défaveur. “Le nouvel entraîneur de Schalke ne parle pas un mot d’allemand”, a d’ailleurs titré le quotidien Bild à l’issue de sa conférence de presse de présentation.
Mais si Geraerts parvient à faire passer son message, le mariage pourrait se révéler heureux. Youri Mulder, membre du conseil de surveillance du club qui a joué un rôle dans l’arrivée du coach belge, en est convaincu. “L'Union a joué au football sous Geraerts avec des lignes directrices claires et à un rythme élevé. En outre, il possède une sorte d'autorité naturelle”, confie-t-il à Het Laatste Nieuws. “Il prône également le travail et cette mentalité convient parfaitement à Schalke 04."
Suivez le meilleur de la Bundesliga tout au long de la saison sur les chaînes d’Eleven Sports, disponibles dans le forfait Pickx Sports de Proximus.
Une fois libre comme l’air, il ne faut pas longtemps pour que le nom de Geraerts circule sur le marché des entraîneurs. Courtisé par le Club de Bruges avant que celui-ci ne choisisse Ronny Deila, il est cité avec insistance dans plusieurs clubs français comme Lorient, Nice ou Strasbourg. Mais aucune piste ne se concrétise, pas même celle menant aux Diablotins pour succéder à Jacky Mathijssen.
Une pression importante
Il faudra finalement attendre le 9 octobre pour que le coach de 41 ans s’engage officiellement dans un nouveau club. Quatre mois après son départ de l'Union, Geraerts est nommé entraîneur de Schalke 04, relégué en deuxième division allemande au terme de la saison dernière. Le club de Gelsenkirchen, en grand danger (16e sur 18 avec 7 unités après 9 matchs) s'était séparé de son entraîneur Thomas Reis le 27 septembre.
Il s’agit d’un sacré défi pour l’ancien Diable Rouge, qui débarque dans une véritable institution du football allemand, certes malade, mais qui figure parmi les plus titrées du pays. La pression sur les épaules de Geraerts, qui a emmené son ex-assistant Tim Smolders avec lui, sera d’emblée maximale au vu de la situation périlleuse d’un club qui ne vise rien d’autre que la remontée directe au sein de l’élite. Des résultats immédiats sont donc attendus.
La culture allemande
Et même si l’ancien coach de l’Union a accompli de très belles choses la saison dernière, il arrive dans un nouvel environnement où ses références seront sans doute moins valorisées. Son manque d’expérience et sa méconnaissance de la culture allemande pourraient par ailleurs rapidement jouer en sa défaveur. “Le nouvel entraîneur de Schalke ne parle pas un mot d’allemand”, a d’ailleurs titré le quotidien Bild à l’issue de sa conférence de presse de présentation.
Mais si Geraerts parvient à faire passer son message, le mariage pourrait se révéler heureux. Youri Mulder, membre du conseil de surveillance du club qui a joué un rôle dans l’arrivée du coach belge, en est convaincu. “L'Union a joué au football sous Geraerts avec des lignes directrices claires et à un rythme élevé. En outre, il possède une sorte d'autorité naturelle”, confie-t-il à Het Laatste Nieuws. “Il prône également le travail et cette mentalité convient parfaitement à Schalke 04."
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