Felice Mazzu et le Sporting Charleroi manquent-t-il vraiment juste de chance ?

Sports | Ce week-end, c’est un gros déplacement qui attend le Sporting de Charleroi. Les Zèbres se rendent en effet du côté du Club de Bruges. Toujours vierge de victoire, le Sporting répète qu’il s’agit juste d’un manque de chance. Vraiment ?

De Pickx

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Avec quatre points récoltés en six journées grâce à quatre partages (OHL, Standard, Genk, Saint-Trond), le début de saison du Sporting de Charleroi est plus que compliqué. Après le match nul contre les Canaris, Mehdi Bayat a cherché à motiver son groupe à même le terrain, expliquant qu’il ne fallait rien lâcher. Felice Mazzu, dans son discours, évoque quant à lui un manque de chance chronique en ce début de saison.

Les mots peuvent prêter à sourire car on sait que dans le football de haut niveau, la chance est loin d’être présente et, comme on le dit bien souvent, il faut savoir la provoquer. Mais les Zèbres ont-ils vraiment un manque de bol sur ces premiers matchs ? Peut-être pas tant que ça.

Pas assez de points

Selon les chiffres fournis par Wyscout, le Sporting carolorégien aurait dû compter huit points au lieu de quatre si tout s’était passé dans le meilleur des mondes. Deux fois moins fourni que ce que les données de matchs idéales prévoyaient, Charleroi peut effectivement estimer qu’il n’a pas vraiment de chance pour le coup.

Mais une analyse aussi rapide tronquerait un peu la vérité. Car ces données ne viennent pas de nulle part et traduisent finalement autre chose : quelque chose ne fonctionne pas comme il devrait au Sporting. Le positif, c’est que cela ne pourra aller qu’en s’améliorant, normalement.

Efficacité en berne

Et ce qui ne fonctionne pas chez les Zèbres, c’est la production offensive. Avec seulement quatre buts inscrits, les hommes de Felice Mazzu affichent le pire bilan de Pro League. Ce manque de productivité s’explique notamment par l’efficacité catastrophique de ses joueurs (ils auraient normalement dû inscrire entre 9 et 10 buts) mais aussi leur manque de précision. Avec moins de 40% de tirs cadrés, cela n’est plus une question de chance.

Les Carolos peuvent même limite se montrer heureux de compter quatre points avec ces problèmes offensifs et le doivent à leur arrière-garde qui, elle, fait son job mieux que prévu. Alors qu’elle aurait dû prendre 1,62 but par match, elle n’est qu’à 1,17. De quoi prendre l’un ou l’autre point en plus.

Si Mazzu veut voir son équipe gagner, il va donc devoir travailler l’aspect offensif et pas simplement se cacher derrière un manque de chance qui n’en est pas réellement un.

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