Légende du FC Porto, il termine par six mois moyens au Standard

Jupiler Pro League | Le Standard a régulièrement accueilli, au début des années 2000, des vieilles gloires grâce aux contacts de Luciano D’Onofrio. L’une d’elles fut Jorge Costa. Champion d’Europe avec Porto en 2004, il est venu terminer sa carrière à Liège.

De Pickx

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Lors de la saison 2005-2006, les supporters du Standard pensaient que c’était peut-être enfin la bonne. Plus champion depuis 1983, le club liégeois luttait dans le haut du classement pour aller chercher un titre longuement attendu. A la trêve, le Matricule 16 est même en tête. Mais les dirigeants savent que pour lutter efficacement jusqu’au bout, il faudra encore un peu de renfort.

Lors du mercato hivernal, la direction liégeoise active une piste qu’elle connait bien et qui mène au Portugal. Luciano D’Onofrio parvient à convaincre le FC Porto de lâcher sa légende Jorge Costa, 34 ans, afin qu’il vienne grossir et renforcer les rangs de la défense, orpheline de Mathieu Beda. Le Portugais accepte le challenge et vient à Liège flanqué du numéro 3.

Un contrat finalement cassé

Installé comme titulaire d’emblée, Jorge Costa doit devenir le patron de la défense et faire profiter ses équipiers de sa très longue et riche expérience du plus haut niveau. 50 caps avec le Portugal, une Ligue des champions en 2004 avec Porto, 8 titres nationaux et plus de 380 matchs pour le compte des Dragons. Un monstre du foot portugais, clairement.

A Liège, Jorge Costa dispute 16 rencontres : 13 de championnat et 3 de coupe. Malgré son CV long comme le bras, le Portugais ne parvient pas à remplir sa mission. Le Standard échoue à la deuxième place et est sorti en demi-finale de la Coupe de Belgique. Jamais le trentenaire n’a paru capable d’apporter cette dose qualitative en plus. Pire, sa motivation n’avait pas l’air au top non plus.

Au mois de juin, alors que son contrat se court normalement jusqu’en 2007, il préfère rompre le lien qui le liait au club liégeois. Jorge Costa décide finalement de mettre un terme à sa carrière sur cette expérience mi-figue mi-raisin en bord de Meuse. Une expérience globale assez moyenne pour lui, le club et les supporters qui n’en gardent pas un souvenir impérissable, au contraire d’un Ricardo Sa Pinto, arrivé l’année suivante un peu dans les mêmes conditions et qui avait montrer une envie incroyable.

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