Amadou Onana a-t-il déjà la stature pour être capitaine des Diables Rouges ?
Il n’a que 6 caps avec les Diables mais Amadou Onana semble être là depuis déjà bien plus longtemps. A 22 ans, le médian d’Everton est vite devenu un joueur important de l’équipe nationale car l’ancienne génération s’est petit à petit retirée. Avec la retraite internationale d’Axel Witsel, forcée par la sélection de Domenico Tedesco, Onana a pu monter très rapidement en grade. Au point d’en devenir le futur capitaine ? « J’ai les qualités pour assumer ce rôle », a-t-il assuré en conférence de presse.
Pion essentiel
Dans un milieu de terrain, il est toujours primordial d’avoir un joueur capable de ratisser les ballons, de faire le « sale boulot » pour que les artistes puissent briller autour. Pendant des années, c’est Axel Witsel qui a endossé ce costume taillé pour lui. Mais à 34 ans, il a été mis de côté par un Domenico Tedesco occupé à rajeunir les cadres. D’où l’importance de la présence d’Amadou Onana.
Si c’est Roberto Martinez qui en a fait un Diable, c’est le Germano-italien qui en a fait un cadre, même si le joueur lui-même n’aime pas ce qualificatif. Au cœur du jeu, le médian d’Everton a vite montré qu’il pouvait être plus qu’un simple porteur d’eau, discret mais efficace. Avec ses grandes jambes et sa grande gueule, Onana prend de la place. « Je peux jouer un rôle très important dans cette nouvelle génération », affirme-t-il encore.
Capitaine ?
Onana est un leader, c’est un fait, et pourrait vite devenir le porte-étendard de cette nouvelle vague de Diables Rouges à haut potentiel. « Je me sens très engagé par rapport à l’évolution de cette nouvelle génération », confie-t-il. Au point d’en devenir le capitaine ? Onana est en tout cas persuadé d’en avoir les compétences : « D’une part, en tant que personne qui sait communiquer avec tout le monde, lire les différents profils, les différents caractères. D’autre part, il faut aussi être un leader par la qualité. C’est en montrant l’exemple sur le terrain qu’on gagne la confiance de tous ».
Il l’avoue, le brassard est un objectif à plus long terme. Un rêve même. « Je pense que tout le monde rêverait d’être capitaine de son pays. Ce sera une grosse responsabilité mais cela prouverait aussi une certaine confiance par rapport au staff et aux coéquipiers. » En mars dernier, contre l’Allemagne, il en avait déjà hérité à la sortie de Kevin De Bruyne. Un signe, peut-être.
Suivez ce samedi 9 septembre la rencontre Azerbaïdjan - Belgique dès 14h30 en direct sur La Une.
Toujours plus d’actu :
- Comment Amadou Onana s’inspire d’une ancienne star de la NBA
- Azerbaïdjan, Estonie, Kazakhstan,... : ces petits pays du foot ont déjà fait très mal à la Belgique
- Quelle place dans la hiérarchie des gardiens pour Arnaud Bodart ?
