Azerbaïdjan, Estonie, Kazakhstan,... : ces petits pays du foot ont déjà fait très mal à la Belgique

Sports | Si la Belgique fait aujourd'hui partie des meilleures nations au monde, le passé a prouvé que nos Diables Rouges ne devaient prendre aucun adversaire à la légère.

De Pickx

Publié le 06.09.23

2min

Le Mondial allemand s'éloigne déjà contre la Lituanie

Alors que la Belgique vient de regarder en simple spectateur l'Euro 2004, nos Diables Rouges repartent au combat en septembre 2004 dans une nouvelle campagne qualificative pour la Coupe du monde 2006. Placé dans un groupe comprenant l'Espagne, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie-et-Monténégro, nos Belges débutent de la plus mauvaise des manières leur exercice en étant tenu en échec à domicile face à la Lituanie (1-1) au stade du Pays de Charleroi.

Au terme d'une campagne catastrophique, les hommes d'Aimé Anthuenis boucleront leur parcours en octobre 2005 avec un nouveau nul à Vilnius (1-1) lors duquel Olivier Deschacht inscrira le tout dernier but des Belges... contre son camp.

Le Kazakhstan et les débuts de René Vandereycken

Un peu moins d'un an plus tard, la Belgique dispute les qualifications pour l'Euro 2008 dans un groupe composé, entre autres, du Portugal, de la Pologne et de la Serbie. Le match d'ouverture face au Kazakhstan doit alors servir de tremplin aux Belges afin de démarrer de la meilleure des manières leur campagne. Mais le stade Constant Vanden Stock montrera surtout les lacunes énormes des ouailles de René Vandereycken qui, au détour d'une blague qui ne fera rire que lui, se permettra de déclarer que notre pays est en tête de la poule après un pauvre partage (0-0).

Finalement cinquièmes du groupe, derrière les trois nations précitées mais aussi la Finlande, les Diables Rouges auront entretemps réalisé l'exploit de signer un deuxième match nul face au même adversaire en septembre 2007 après avoir pourtant mené de deux buts (2-2) à Almaty.

L'Arménie et la fin des illusions sud-africaines

Alors que l'on pensait la Belgique au fond du trou, les éliminatoires pour la Coupe du monde 2010 lui permettront de plonger encore un peu plus. Rapidement distancée par l'Espagne pour la première place, la Bosnie-Herzégovine se montrera également trop forte pour la deuxième et dernière place qualificative pour l'Afrique du Sud. Mais le plus dur restait à vivre pour les supporters avec une prestation indigne en Arménie qui scellait mathématiquement le sort de nos Belges.

La défaite méritée (2-1) à Erevan, lors de laquelle Daniel Van Buyten sauva l'honneur dans les arrêts de jeu, entraîna la démission de Franky Vercauteren, coach intérimaire en attendant l'arrivée du non moins éphémère Dick Advocaat.

Nul sur tout Tallinn en Estonie

Dernier match qualificatif pour la Coupe du monde 2010, le déplacement en Estonie devait permettre aux Belges de sauver l'honneur. Pour leur première rencontre sous les ordres de leur nouveau sélectionneur néerlandais, Dick Advocaat, les Diables Rouges ont surtout bu le calice jusqu'à la lie en s'inclinant misérablement sur le score de 2-0.

Le pauvre Logan Bailly dut ainsi se retourner à deux reprises pour aller rechercher le ballon dans ses filets malgré le fait qu'il avait devant lui des hommes comme Gill Swerts, le nouveau sélectionneur des espoirs, Daniel Van Buyten, Thomas Vermaelen, Nicolas Lombaerts ou encore Jan Vertonghen. La Belgique terminera finalement quatrième de son groupe avec deux petits points d'avance sur... l'Estonie.

Le dernier cauchemar azéri

À l'aube du retour du beau temps pour les Diables Rouges, les éliminatoires pour l'Euro 2012 resteront jusqu'à aujourd'hui le dernier souvenir douloureux en qualification pour un grand tournoi. Positionnée à l'époque dans le chapeau 4, la Belgique n'est pas épargnée par le tirage au sort et hérite de l'Allemagne, de la Turquie et de l'Autriche dans le groupe A. Mais plus que les autres années, nos compatriotes se mordront les doigts après avoir dominé de nombreuses rencontres.

Si tout le monde se rappelle du partage spectaculaire au stade Roi Baudouin face à l'Autriche (4-4) en octobre 2010, les Belges de Georges Leekens avaient presque dit adieu à leur qualification pour la Pologne et l'Ukraine un peu moins d'un an plus tard, en septembre 2011, sur la pelouse de l'Azerbaïdjan. Alors qu'ils avaient tout en mains pour ramener les trois points de Bakou, après le but d'ouverture sur penalty de Timmy Simons, les Diables Rouges ont encaissé dans les dernières minutes un but égalisateur des locaux. Rauf Aliyev, élu meilleur football azéri cette année-là, fit certainement faire de nombreux cauchemars à notre équipe nationale avec sa rose plantée à la 86e minute de jeu.

Pour rappel, la composition à l'époque de la Belgique était la suivante : Mignolet - Alderweireld, Vertonghen, Kompany (cap.), Lombaerts, Simons, Fellaini, Witsel, Hazard, Mertens, Lukaku. Autant dire qu'il faut se méfier de tout le monde, même avec un effectif de qualité.