Ces drôles de cibles pistées par le Barça pour remplacer la légende Sergio Busquets

Avec le départ de Sergio Busquets pour l'Inter Miami, le FC Barcelone clôt un nouveau chapitre important de son histoire. Dans le même temps, il offre des opportunités de construire sur l'ère post-Messi. L'entraîneur Xavi, prédécesseur de Busquets au poste de numéro 6 du Barça, sait mieux que quiconque que ce poste est crucial pour l'équilibre de son équipe et comme intermédiaire dans le football tiki-taka qui caractérise le club.

Pep Guardiola, Xavi, Busquets : chacun de ces noms illustres a symbolisé la maîtrise et la technique du footballeur moderne du Barça. Chacun d'entre eux est également resté fidèle aux couleurs du club (presque) tout au long de sa carrière et a presque eu le monopole de cette position. Ce n'est donc pas une décision à prendre à la légère au conseil d'administration du club : qui doit succéder à Busquets ?

Finances étriquées

D'autant plus que les Catalans sont contraints par les règles du Fair-Play Financier et le gouffre des dettes qu'ils doivent encore combler. C'est aussi la raison pour laquelle le retour tant rêvé de Messi au Camp Nou pour y terminer sa carrière ne s'est pas concrétisé. De même, les noms de Joshua Kimmich (Bayern) et de Rodri (Man City) ont été rapidement écartés de la liste des souhaits. C'était tout simplement inabordable pour le Barça. Même un joueur comme Marcelo Brozovic, âgé de 30 ans, s'est avéré inaccessible. L'expérimenté milieu de terrain croate, qui a participé le mois dernier à la finale de la Ligue des champions avec l'Inter Milan, a reçu une offre lucrative de l'Arabie saoudite et aurait plus de chance de rejoindre le Moyen-Orient.

La cellule de recrutement du FC Barcelone se penche d'autres dossiers, ceux contenants des noms moins reluisants : Sergi Darder (29 ans), par exemple, milieu de terrain à l'Espanyol, le rival de la ville, et auparavant actif pendant plusieurs saisons à Lyon. Une force tranquille et un footballeur de valeur, mais plutôt inspiré sur le plan offensif et loin d'avoir le niveau international, lui n'ayant pas la moindre expérience européenne.

Un joueur comme Dani Parejo offre certainement plus de sécurité pour les Catalans. L'Espagnol de 34 ans a été formé au Real Madrid, mais il a percé à Valence, où il a été le métronome de l'entrejeu pendant des années. Depuis 2020, il évolue à Villarreal, avec lequel il a remporté la Ligue Europa en 2021. Il est abordable en raison de son âge, mais n'est pas vraiment un atout pour l'avenir.

Un troisième nom circule dans les journaux espagnols, celui d'Oriol Romeu, 31 ans. Un autre joueur expérimenté qui a déjà goûté à la Premier League (Chelsea, Southampton) et à la Bundesliga (Stuttgart). Il présente également l'avantage d'avoir été formé dans le célèbre centre de formation du Barça : la Masía. La saison dernière, il était titulaire à Gérone, où il est sous contrat jusqu'en 2025. Un retour dans le club de ses débuts s'impose-t-il ?

Une autre tactique ?

Ilkay Gündogan, l'international allemand arraché gratuitement à Manchester City le mois dernier, constitue une dernière alternative. Un gagnant absolu, mais pas le profil que le Barça a l'habitude de voir jouer au poste de "6". Il est plus box-to-box, tout comme Frenkie De Jong d'ailleurs, et a sûrement aussi plus d'allant offensif (et de qualités) que Busquets. Il serait dommage de ne pas les exploiter.

Ou alors, il faut que Xavi opte pour un concept tactique différent dans cette nouvelle ère du Barça, sans véritable six devant la défense. En tout cas, avec De Jong, Gündogan, Pedri, Gavi et Franck Kessié, le T1 dispose de cinq milieux de terrain dynamiques et tactiquement flexibles.

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