Les plus grands sportifs belges : Lionel Cox tire la médaille d’argent à Londres
Il n’aura participé qu’une seule fois aux Jeux Olympiques, mais il s’en souviendra toute sa vie. En 2012, Lionel Cox découvrait les JO de Londres grâce à une wild-card obtenue sur dossier. Le Liégeois arrive dans la capitale anglaise avec des ambitions mesurées et pourtant, il va réussir à déjouer pas mal de pronostics dans son sport et sa catégorie : le tir à la carabine couché à 50 mètres.
En qualification, le tireur rentre une carte de 599 sur 600 après ses 60 tirs. « Ca se passe même mieux qu’à l’entraînement », sourit-il en se remémorant ce moment auprès de nos confrères de L’Avenir. « Je suis 1 point derrière le premier et j’ai 3 points d’avance sur mes poursuivants. Je sais que si je gère bien en finale, je peux être médaillé. »
Une finale stressante
Si dans certains sports les différentes phases se jouent lors de différentes journées, pour Lionel Cox la finale arrive 2 heures après les qualifications. Il a donc le temps de cogiter un peu avant d’entrer dans le vif du sujet. « C’est stressant et il y a pas mal de pression. Je reste avec mon coach dans un petit local avec les 8 finalistes. »
Ceci explique-t-il sa prestation lors de la finale ? « Elle n’était pas très bonne », rigole-t-il. « Je ne suis pas habitué avec toutes les caméras, les spots, les fans… Mais quand je tire la dernière balle, je sais que c’est bon et que je garde la deuxième place. C’est une performance extraordinaire », s’enthousiasme le tireur. « C’est le lendemain que je me suis rendu compte de la performance que j’avais faite. Tout s’est enchaîner avec les journalistes, les conférences de presse. Et ça a continué pendant des mois (rires). »
Pas de Jeux à Rio
Pendant quatre ans, Lionel Cox se prépare en espérant pouvoir défendre sa médaille à Rio mais il n’obtient malheureusement pas une wild-card lui permettant de se rendre au Brésil. La faute à une autre qualification belge dans une autre catégorie du tir. « L’idée est, paraît-il d’assurer la plus grande représentation géographique possible. Je m’y attendais un peu, mais c’est dommage », soufflait Lionel Cox auprès du journal Le Soir au moment d’expliquer cette déception.
Pire, après les Jeux de Rio, le CIO décide de supprimer sa catégorie du programme des Jeux. Et à son âge, impossible de se réorienter vers une autre discipline. « Chaque discipline a ses spécificités, cela ne s’apprend pas aussi rapidement. » Désormais, Lionel Cox s’occupe de la fédération belge. Avec le défi de trouver son successeur ?
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