Comment le football belge est en train de devenir américain

Jupiler Pro League | Petit à petit, les propriétaires belges de clubs en Pro League se font de plus en plus rares. Dernier rachat en date, celui de Courtrai, par des Américains. Les Yankees sont en train de faire main basse sur le football belge.

De Pickx

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On savait le club en vente mais la finalisation du deal n’a pas fait de grandes lignes dans les médias. Le KV Courtrai a un nouveau propriétaire et il est Américain. Le Kaminski Group, un fonds d’investissements sportif basé à New York, a pris le contrôle du club flandrien pour 15 millions d’euros. Il y avait déjà un moment que le KVK n’était plus totalement belge puisqu’il avait été racheté en 2015 par le Malaisien Vincent Tan.

Courtrai est le 7e club belge à passer sous pavillon américain en Belgique après le Standard, le RWDM, Lommel, le Club de Bruges (en partie), Beveren et Ostende. Plus qu’une tendance, c’est une véritable lame de fond qui ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. La Belgique est une terre facile d’opportunités pour les Yankees.

Des clubs peu onéreux

Alors que les franchises US valent parfois plusieurs milliards et qu’il est compliqué de créer de nouveaux clubs, les investisseurs américains visent plutôt l’Europe. La quantité de clubs et le marché très développé permettent en effet de trouver des équipes faciles à racheter. "La montée en puissance américaine n’est pas une tendance, c’est la confirmation d’une évolution des dernières années, en Belgique mais aussi partout en Europe", explique Jos Verschueren, Directeur en Management du Sport à la BVUB (Bruxelles).

En Belgique, les clubs ne sont pas très chers et cela attire les Américains. 15 millions pour Courtrai, moins de 10 pour le RWDM, 55 pour le Standard. Il s’agit là de sommes minuscules pour les énormes capitaux US qui y voient une opportunité de faire du profit. "Leur business model est de faire du pur profit, il n’y a aucun projet sportif."

Et le point commun de tous ses achats, c’est qu’ils s’inscrivent dans une logique de réseau au niveau européen voire mondial. Le Kaminski Group possède également le club grec de Panaitolikos et aimerait s’offrir Everton également. Le RWDM est accolé au Eagle Group qui possède aussi Botafogo, Lyon et Crystal Palace. Quant au Standard, 777 Partners possède la Genoa, Séville ou encore le Red Star en France ou le Hertha Berlin en Allemagne.

Les clubs du top aussi dans le viseur

Si ce sont souvent des petits clubs qui ont été rachetés, le Standard a montré que les grands clubs historiques n’étaient pas à l’abri de l’appétit américain. Le Club de Bruges cherche de nouveaux investisseurs pour un rachat complet ou partiel mais a déjà vendu une partie de ses billes (et de son âme ?) au fonds Orkila Capital. Anderlecht, Genk et La Gantoise seront-ils les prochains sur la liste ? Jos Verschueren exclut un club de cette menace : l’Antwerp. En cause, l’investissement massif de Paul Gheysens.

Est-ce pour autant un drame que ces clubs passent sous domination étrangère, et plus particulièrement américaine ? "Je pense tout de même que les investisseurs américains garantissent une plus grande transparence", juge-t-il.

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