« J'ai quitté l’Inter pour le Real Madrid en 10 minutes »
On ne présente plus celui qui est l'un des meilleurs de l’Histoire à son poste, back gauche, et qui a explosé à son arrivée au Real Madrid. Mais rare sont ceux qui savent que ce Brésilien a découvert l’Europe à l’Inter Milan avant que les Italiens jugent bon de le laisser partir après quelques mois. De qui parle-t-on ? De Roberto Carlos bien sûr...
Accélération folle, puissance de frappe, une technique naturelle époustouflante et un palmarès fou avec Coupe du monde, Copa America, Liga, Ligues des champions… On parle bien de Roberto Carlos, une référence au poste d'arrière latéral gauche et qui a réussi l’exploit rare pour un défenseur de terminer deuxième au classement FIFA du footballeur de l’année en 1997. Et dire que quelques mois avant, il a été lâché par l’Inter.
Mauvaise place ?
Roberto Carlos se fait rapidement une place au Brésil, s’imposant à 18 ans dans l’équipe de Palmeiras et goûtant quasiment simultanément à la Seleçao. Ses performances attirent les regards, attisant la convoitise des grands d’Europe. Et en 1995, il débarque ainsi en Italie et découvre la Serie A à l’Inter de Milan.
Les débuts sont tonitruants, peut-être trop. "J'ai joué sur l’aile. Le problème est que lors des sept premiers matchs, j'ai marqué sept buts. Ils m'ont mis devant en 1995 en Italie et j'en ai beaucoup souffert", a expliqué plus tard le Brésilien. A la tête de l’équipe, Roy Hodgson s’entête à vouloir faire jouer Roberto Carlos assez haut, alors que lui préfère sa place de latéral, surtout que les échéances approchent avec la sélection.
En dix minutes à Madrid
Le Brésilien va donc en toucher un mot à la direction du club mais rien ne va évoluer. Très vite, il prend alors la décision de partir. "J'ai parlé avec Massimo Moratti et je lui ai dit que je ne pouvais pas continuer à jouer car dans trois mois, j'ai la Copa America et ce jour-là j'ai eu une réunion avec le président du Real, Lorenzo Sanz, et en 10 minutes c'était réglé. Je suis parti, direction Madrid. À cette époque, les choses se faisaient très rapidement."
Et à Madrid, Roberto Carlos va encore prendre une dimension supplémentaire, devenant un Galactique, remportant trois Ligues des champions et quatre titres de la Liga en onze saisons en Espagne. Après avoir remporté la Coupe du monde en 2002, il se classera même deuxième du classement du Ballon d’Or, derrière son compatriote Ronaldo.
Roberto Carlos at Inter Milan. pic.twitter.com/XTzSewSPRO
— 90s Football (@90sfootball) March 29, 2016
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