À quoi ressemble la visite médicale d'un footballeur ?

Un joueur aperçu dans les installations du club, la signature et enfin la présentation de la nouvelle recrue. Les images sont souvent les mêmes lorsque l’on parle d’un transfert. Mais à l'abri des regards, il y a de l'animation avant que le contrat ne soit paraphé avec un avis important : celui du staff médical, qui peut invalider la venue d’un nouveau joueur.

Source de stress 

Pour un joueur, un rêve de transfert peut s’envoler suite à une visite médicale. Demandez à Nabil Fekir, recalé par Liverpool en 2018. Mais cela peut aussi sauver des vies, à l’image d’un Lilian Thuram à qui on a décelé une malformation cardiaque héréditaire alors qu’il devait s’engager au PSG.

Mais concrètement, comment se passe cette étape ? Et bien il n’y a pas vraiment une ligne conductrice, chaque club fait comme il le souhaite. Mais il y a malgré tout des similitudes dans les protocoles. La première étape sera celle de la prise de sang et du prélèvement d’urine, le matin, quand le joueur est encore à jeun. Cela permet d’amasser une première quantité d’informations. 

Analyse du corps 

Ensuite, passage par l’électrocardiogramme et une analyse approfondie du coeur qui peut aller jusqu’à un test à l’effort. Pour l’instant, ces deux étapes peuvent s’apparenter à des visites normales chez un médecin. Les footballeurs vont eux aller un peu plus loin, avec d’abord un entretien pour en savoir plus sur leur parcours au niveau physique. 

Un corps qui va ensuite être passé au crible : cheville, genou, force musculaire, le staff va tout savoir notamment grâce à des IRM et autres tests. L’endurance peut aussi être calculée via un test sur tapis. Certains clubs peuvent aller plus loin, mais c’est déjà pas mal, le tout réalisé bien souvent dans la même journée. Tout dépend aussi du poste du joueur, du montant, de son statut…

Retrouvez ci-dessous le long format proposé par le youtubeur Wiloo sur le sujet :