Le stress, facteur décisif dans la lutte pour le titre?
Les Campinois reçoivent samedi soir le Club de Bruges au Kuipje. Westerlo qui l'année passée évouait en D1B tire fort bien son épingle du jeu en JPL. A deux journées de la fin de la phase régulière du championnat, l'équipe occupe la septième place et est encore en lice pour un ticket pour les Europe Play-Offs. Mais Van Eenoo a-t-il encore le temps de suivre la Challenger Pro League?
“J'essaie en tout cas, mais ce n'est pas très simple au niveau de l'agenda. Nos matches tombent souvent au même moment" explique le capitaine de Westerlo. Et puis, il m'apparait logique de suivre surtout les matches du championnat dans lequel j'évolue. Ainsi, l'année passée, je suivais davantage de matches de D1B que maintenant. Mais j'essaie de temps en temps de trouver du temps. Au Lierse, il y a encore toujours des gars que je connais et les matches au sommet sont toujours chouettes à suivre. A l'instar de la lutte pour le titre de dimanche entre le RWDM et Beveren. Ce match peut être déterminant au niveau du mental. L'équipe qui gagnera aura un boost énorme au niveau du mental. A trois journées de la fin, elle se retrouvera soudain très proche du titre. Pour les joueurs, il s'agira de toutes façons de se concentrer sur le match et pas trop de s'occuper trop du stress. On ne va pas se mentir. Tout footballeur préfère jouer en D1 A qu'en D1B. Aussi, ce sont des semaines fortes qu'on vit plus intensément qu'en début de saison. Et puis traditionnellement ces matches pour le titre attirent nettement plus de monde que quelques mois auparavant, car on approche du dénouement".
Jouer son propre jeu
“Quand on a la chance de monter, on ne doit pas la laisser passer. Pour l'équipe qui passera à côté de la montée, ce sera une énorme déception. Malheureusement, j'ai une certaine expertise en la matière. Avec Westerlo, j'ai été plusieurs fois proche de la montée, mais en passant à chaque fois à côté. C'est extrêmement frustrant. Même si j'ai appris que le perdant de la course au titre ne peut pas laisser tomber les bras. Ce n'est pas parce que ça ne réussit pas une année que les chances pour la saison suivante ne seront pas meilleures. Il faut surtout continuer d'essayer, et je parle d'expérience".
Van Eeno nous le dit : les joueurs des deux équipes ne doivent pas céder à la pression qui pèse sur leurs épaules. Mais est-ce si simple? "On vit ça différemment qu'en début de saison. Le RWDM et Beveren sont deux équipes qui se valent et cela se voit également au classement. Durant toute la saison, elles se tiennent de près au niveau des points. Sur un match, il peut se passer beaucoup de choses et il est logique que le stress soit plus élevé chez certains joueurs. Mais lorsque vous êtes sur le terrain, il faut tourner le bouton essayer de se donner à fond. En fait, en tant que joueur, il ne faut pas trop s'occuper des résultats mais plutôt de ses propres matches. Ceci dit, je dois bien avouer que ce n'est ainsi qu'en théorie. Dans la pratique, on ne s'occupe pas seulement de ses propres matches; mais encore plus de ceux du concurrent direct. Tant au RWDM qu'à Beveren, durant les prochaines semaines, on suivra sans aucun doute de près les résultats de l'autre en espérant que l'autre perdra ci et là l'un ou l'autre point".
