Noa Lang, l’éclaircie d'un terne Club de Bruges face à Benfica

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Le Club de Bruges ne méritait sans doute pas de perdre ce mercredi face à Benfica en huitième de finale de la Ligue des champions. Les Brugeois ont longtemps fait jeu égal contre les Portugais mais deux erreurs défensives ont amené un déficit de deux buts qu’il sera difficile de combler lors du match retour à Lisbonne.

De Pickx

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C'était une grande soirée au Jan Breydel ce mercredi. Une soirée qui devait raviver la flamme, car en championnat, le Club de Bruges semble trop loin du leader, le KRC Genk, et en coupe, le parcours a lui déjà pris fin. La bonne campagne en Ligue des champions devrait sauver les apparences et donner un petit coup d’éclat à la saison en Venise du Nord.

Carl Hoefkens a qualifié le Club pour les huitièmes de finale, mais n’a pas pu goûter à la cerise sur le gâteau. Scott Parker a donc vécu son baptême du feu comme entraîneur en Ligue des champions. Une première au cours de laquelle il a un peu innové : Kamal Sowah au poste de latéral droit, pas son meilleur poste, Denis Odoi préféré au milieu de terrain à Casper Nielsen et Mats Rits, mais aussi les absences de Ferran Jutgla et Roman Yaremchuk sur le front de l'attaque. Le jeune et brillant Antonio Nusa a lui aussi été oublié. 

Pas dangereux

Comme contre l’Antwerp en championnat, l'Anglais a opté pour Noa Lang en tant que faux neuf. Lang avait la liberté de courir où il voulait. Dans la pratique, cela signifiait principalement qu'il devait descendre au milieu du terrain pour y demander le ballon, ou sortir sur les flancs pour dribbler. Et il faut le dire : le Hollandais a fait cela avec brio. Il était à peu près le seul joueur de Bruges à représenter une menace, à faire preuve de courage avec le ballon et à gêner la défense de Benfica de temps en temps. Sauf que lorsqu'il déclenchait une action, il n'y avait personne dans la surface de réparation pour la suivre.

Résultat : tout comme contre le Great Old (0-0), le Club, bien organisé, ne pouvait se créer des occasions. Il y a eu quatre possibilités, dont une seule cadrée face aux Portugais. Lang a lui-même effectué deux tentatives, mais elles resteront anecdotiques. Odoi a bien repris un centre de la tête, mais ce but a été refusé pour un hors-jeu. Au contraire, c'est Benfica qui s’est montré dangereux après un début hésitant. Mignolet a dû intervenir à plusieurs reprises juste avant la mi-temps ou les attaquants de Benfica, Ramos, Silva et Aursnes, géraient bien mal les occasions qui leur étaient offertes.

Lang revit

Après le repos, la défense brugeoise aller donner un coup de pouce à son adversaire. Une fois de plus cette saison. D'abord, Jack Hendry commettait une faute maladroite qui permettait à João Mario d'ouvrir le score sur penalty. En fin de match, Bjorn Meijer offrait le ballon sur un plateau d'argent au remplaçant David Neres après un mauvais contrôle : 0-2. Un verdict sévère.

Le seul qui se souviendra de ce match avec un sentiment plutôt positif est Noa Lang, qui a admis dans ses commentaires après la rencontre s'être senti renaître sous la direction de Scott Parker. "J'ai beaucoup de liberté de la part de l'entraîneur et le système tactique est plus adapté à moi maintenant, je me sens à l'aise avec cela", a déclaré le flamboyant international néerlandais, qui vit peut-être ses derniers mois à Bruges.

La question est de savoir si cela profitera également à l'équipe ? Lang n'a jamais été un grand finisseur et c'est avec Jutgla, entré en jeu après la pause, que le Club a réussi sa campagne dans cette Ligue des champions. Il faut donc espérer que Parker osera donner un peu plus de punch offensif dans trois semaines à Lisbonne. Ce sera bien nécessaire pour aller plus loin dans la compétition.

Le programme des huitièmes de finale de la Ligue des champions en février sur Pickx+ Sports :

Mardi 21 février

Mercredi 22 février

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