Et si Doc Rivers subissait un nouveau choke en laissant revenir Toronto face à Philadelphie ?

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Game 6 de tous les dangers cette nuit pour Philadelphie du côté de la Scotiabank Arena de Toronto. Alors qu’il ont eu deux chances de plier la série, les Sixers sont maintenant dans le doute. 

De Pickx

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Dominateurs et réguliers, les Sixers ont assez facilement mené 3-0 face à Toronto au premier tour des playoffs. Ils ont ensuite concédé une défaite au Canada qui ramène le score à 3-1. Rien d’anormal, d’autant que les hommes de Doc Rivers jouent le Game 5 à la maison et peuvent ainsi décrocher leur place en demi-finale. Mais rien ne s’est passé comm prévu : une lourde défaite 88-103 face aux champions de 2019 qui ont réduit ainsi l’écart tout en faisant douter les Sixers. Quand on connait le passif entre Doc Rivers et les choke en playoffs, il ne fait pas bon être fans de Phily. 

Face à une catastrophe ?

Perdre une série alors qu’on la mène tranquillement 3-0, ce serait une vraie catastrophe pour Philadephie, qui a mis le paquet pour recupérer James Harden et former, sur papier, un duo qui doit tout écraser avec Joël Embiid. Mais celui qui en payerait le plus lourd tribut serait sans aucun doute Doc Rivers, rendu célèbre dans l’histoire de la NBA mais pas forcément pour les bonnes raisons.

L’entraineur de 60 ans est en effet le seul coach de l’histoire de la NBA à s'être incliné à plus d'une reprise après avoir mené une série 3-1. Cela lui est même arrivé trois fois. "C'est facile de m'utiliser comme exemple. Mais j'aimerais que vous donniez l'histoire complète. D'accord?", s’est d’ailleurs énervé quelque peu Rivers après l'entraînement mercredi devant la presse. Oui tout n’est pas de sa faute, mais il a quand même vécu cela à trois reprises. 

Tourner la page

Pour la première, il faut remonter à 2003, avec une équipe d’Orlando huitième de la conférence qui défie les Pistons, futurs champions. "Mon équipe d’Orlando avait terminé huitième. Personne ne me donne du crédit pour avoir rivaliser avec les Pistons, qui ont gagné le titre. Allez regarder l’effectif que j’avais, et vous vous direz ‘quel formidable travail de coach’. Vraiment !"

Un point pour le Doc, qui trouve aussi la parade pour ces deux retournements qu’il a connus plus récemment avec les Clippers tout en prenant malgré tout sa part de responsabilité. "Chris Paul n’avait pas joué les deux premiers matchs et jouait sur une jambe. Et on n’avait pas l’avantage du terrain. Et le dernier, c’est vraiment celui où on a craqué. Mais c’était dans la bulle. Tout pouvait arriver dans la bulle, il n’y avait pas d’avantage du terrain, le Game 7 aurait été à Los Angeles. Ça arrive, il y a toujours des aspects où je dois faire mieux et où je prends ma responsabilité, mais parfois il y a certaines circonstances qui se produisent."

Oui, tout n’est pas de la responsabilité du Doc mais le constat reste que ses équipes ont beaucoup de mal à conclure des séries où elles dominent largement. Encore une fois, pour en revenir à Sixers - Raptors de cette année, son équipe a facilement dominé les deux premiers duels. Le troisième, elle l’arrache dans la prolongation. Mais elle passe à côté des deux derniers. Si Game 7 il y a, on ne vous dit pas l’ambiance et la tension qui régnera au Wells Fargo Center, un an après l’humiliation face au Hawks. Mais Phily peut éloigner tout cela en s’imposant à Toronto.

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