Il était une fois un Diable : Alain Bettagno

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En cette année 2022, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Alain Bettagno.

De Pickx

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Dans la longue liste des Liégeois qui ont porté le maillot des Diables Rouges, je demande Alain Bettagno. Aujourd’hui surtout connu pour son rôle d’entraineur dans les séries provinciales liégeoises, Bettagno a derrière lui une belle carrière qui l’a même vu porter le maillot des Diables à deux reprises. Malheureusement, des blessures l’auront empêché de faire plus. « Sans cela, je pense que j’aurais tourné autour des 50 sélections. Le potentiel était là mais il faut être régulier », glisse-t-il.

Saison terrible au Standard

Après un début de carrière à Seraing, c’est à Bruges que le Liégeois Alain Bettagno se révèle. Toutefois, après seulement une saison, il revient en principauté du côté du Standard. A Sclessin, il forme un joli duo sur le flanc droit avec feu Régis Genaux. Et en 1992, il est appelé pour la première fois chez les Diables par Paul Van Himst, à l’occasion d’un match de qualification contre la Roumanie. Une sélection logique selon lui. « A l’époque, j’étais en plein boom », raconte le Liégeois. « Je venais de marquer 9 buts en 11 matchs, ou 11 buts en 9 matchs, je ne sais plus trop (rire). »

Bettagno ne décolle pas du banc mais est heureux : il a découvert le groupe et la Belgique a gagné. « Quand on est joueur pro, on a évidemment envie de jouer mais pour moi, c’était une première étape. Je découvrais le groupe, j’étais bien. En plus, nous avions gagné 1-0, donc j’étais fier de dire que j’en faisais partie. »

Fernando Hierro lui casse le nez

Il doit attendre 1994 pour refaire surface avec les Diables, cette fois contre l’Espagne. Un match qu’il débute comme titulaire mais qu'il doit abandonner à la pause, « parce que Fernando Hierro m’avait fracturé le nez… », raconte-t-il. Une blessure, encore. C’est un peu le fil rouge de sa carrière d’ailleurs.

Il n’était pas loin de participer à la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis, mais son physique en a décidé autrement. « J’étais dans la pré-sélection. Hélas, une blessure au ménisque m’a éloigné des terrains pendant 6 semaines, juste avant la compétition. Pour moi, c’est un énorme regret que de ne pas avoir pu participer à ce tournoi. J’avais déjà manqué le mondial militaire en Italie en 1990, là aussi à cause d’une blessure. »

Il sera encore appelé en août 1995 à l’occasion d’un match amical contre l’Allemagne, après quoi sa carrière chez les Diables sera terminée. Le Liégeois sait qu’avec un corps en meilleur état il aurait pu avoir une carrière, mais il est tout de même très heureux de ses quelques caps. « Même si je n’ai été sélectionné que deux-trois fois, je reste un ancien Diable Rouge. Cela veut dire qu’à quelques moments de ma carrière, j’ai fait partie des meilleurs joueurs belges de l’époque. »

La carrière de Bettagno le mènera, après le Standard, à Linz (Autriche), Geugnon (France), La Louvière, Liège et Verviers. En tant que coach, il est passé par Seraing, Aywaille, Liège, Sprimont ou encore Tilleur.

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