Des remontées folles, on en a déjà connues de nombreuses en football. Mais quand elles offrent une troisième place à la Coupe d’Afrique des nations, cela prend encore une autre dimension.
Le Burkina Faso accueille en février 1998 la 21e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Une épreuve qui sera remportée par l’Egypte 2-0 en finale face à l’Afrique du Sud pour ainsi s’offrir sa quatrième CAN. Signalons que Mahmoud Al-Gohary est devenu à cette occasion la première personne à gagner la compétition comme joueur et entraineur. Mais c’est un autre match qui va marquer les esprits, celui pour la troisième place entre le pays hôte et la République démocratique duCongo.
Rembobinons les faits. Le pays hôte chute d’entrée dans la compétition lors de son match d’ouverture face au Cameroun. Mais les hommes du Français Philippe Troussier vont ensuite s’offrir deux beaux succès, face à l’Algérie et la Guinée, pour prendre la deuxième place et accéder aux quarts de finale. Les Tunisiens, lors de la séance des tirs au but, sont à leur tour battus. Le dernier carré atteint, ce qui est un véritable exploit déjà, le Burkina ne pourra rien faire face au futur vainqueur de la compétition.
Dans le groupe B, la RD Congo a elle vaincu le Togo avant de s’incliner face à la Tunisie et de s’assurer difficilement la deuxième place de la poule face au Ghana. En quart de finale, les Congolais sortent le Cameroun avant de chuter face à l’Afrique du Sud lors des prolongations. Sur papier, la petite finale entre la RDC et le Burkina Faso est prometteuse. Elle sera exceptionnelle !
Le 27 février, le Stade Municipal de Ouagadougou est rempli avec 25000 spectateurs acquis à la cause de leur nation qui pourrait obtenir un résultat historique. De leur côté, les Simbaont déjà soulevé le trophée à deux reprises, en 1968 et 1974. Après six minutes, Alassane Ouédraogo fait sauter de joie les spectateurs en ouvrant le score pour le Burkina.
Au retour des vestiaires, en quatre minutes, Oumar Barro et Sidi Napon font 3-0. On imagine mal les joueurs de Watunda Iyolorevenir. Et pourtant, à un quart d’heure du terme, Lokenge Mungongo relance le suspense. Mais dix minutes plus tard, Ibrahima Tallé fait 4-1. On se dit alors que la partie va en rester là et que les Étalons vont réaliser une magnifique CAN à domicile. Le match est loin d’être terminé.
4-1 à la 86e minute. 4-4 à la 89e minute. Ibrahima Diarra, le portier du Burkina Faso, va d’abord se trouer et offrir un but à Jean-Kasongo Banza. Sur le coup d’envoi et après un ballon bêtement rendu par les Burkinabés, Jerry Tondelua rend l’impossible possible. De la tête, Lokenge Mungongo rétablit la parité. Un silence de plomb s’installe dans le stade de Ouagadougou. Place aux prolongations avec des Congolais qui ont pris l’ascendant mental.
Mais les deux équipes doivent se départager aux tirs au but. Les congolais Simba, Emeka, Kisombe et Selengeinscrivent leur quatre essais. De l’autre côté? Un seul tir au but réussi. Deux sont stoppés par Marcel Mayala, le héros du match qui offre ainsi une très belle médaille de bronze à son équipe, alors que du côté du Burkina Faso, c’est l’incompréhension.
Une fois de plus, dans le sport tout est possible !
Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans