Pablo Andres, parmi les Belges les plus suivis sur Tik Tok : "j’aime me réinventer"

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Le saviez-vous ? Après ‘Le Grand Cactus’ et les vidéos en l’honneur des Diables Rouges, l’humoriste belge Pablo Andres comptabilise aujourd’hui 1 million d’abonnés sur l’application Tik Tok ! Il fait partie des Belges les plus suivis sur la plateforme, l’occasion de revenir sur l’impact de ce réseau neuf sur la création de contenu des artistes. 

De Pickx

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Comment avez-vous découvert l’application Tik Tok ?

PABLO ANDRES : "Comme beaucoup de gens, j’ai découvert l’appli lorsqu’elle a connu un boum au moment du confinement. J’y passais du temps mais seulement en regardant des vidéos. Je me suis mis à produire du contenu un an plus tard, donc l’année dernière. Je me suis toujours intéressé aux nouveaux outils de communication, j’aime beaucoup m’amuser avec ça et trouver des nouvelles manières de faire rire. Tout au long de ma carrière au final, je suis passé d’un outil à l’autre et d’un format à l’autre. Il y a d’abord eu la scène, puis la radio, la télé, les vidéos sur Facebook… J’ai toujours eu beaucoup de curiosité, je me tiens au courant de ce qui se fait et j’essaie de me l’approprier." 

Qu’est-ce que vous avez apprécié avec ce nouvel outil ? Est-il devenu une source d’inspiration ?

P.A. : "Tik Tok est une appli particulièrement riche et créative. On peut y produire du contenu dans la détente, sans énormément de budget. Il y a un côté très direct aussi. Les possibilités sont folles et avec presque rien ! C’est sûrement une des applications les plus intuitives et riches de contenu, c’est ça qui fait qu’elle fonctionne. Dans mon cas, j’ai eu la chance de trouver un format qui fonctionne. Plein de choses se font sur Tik Tok, mais j’ai pris le temps de trouver mon truc. Ça reste un outil qu’on peut se réapproprier en fonction de son domaine, on y trouvera de tout, comme de la danse, de la cuisine… Ici, j’ai cherché une continuité avec ce que je faisais déjà." 

Vos vidéos qui fonctionnent le mieux reprennent le même format, avec l’utilisation du fond vert, une célébrité et des vannes. Est-ce une contrainte ?

P.A. : "Oui peut-être, mais surtout une contrainte créative. Je me fixe une durée d’une minute par vidéo, par exemple. J’avais déjà fait des vidéos en face caméra auparavant, mais ici je vais droit au but directement. Mettre un visuel derrière moi, ça permet d’enchaîner les vannes, de gagner du temps, de ne pas avoir besoin de tout expliquer. Ça fait partie des bons côtés de l’appli d’ailleurs, les filtres qui offrent une facilité technique folle. Avant, il fallait gérer le montage et le détourage pour s’incruster sur un fond vert. 

C’est ce qui me fascine dans mon métier, expérimenter et trouver la recette qui marche. J’analyse un outil, un format, un média et je trouve ce qui fonctionne pour moi. Une fois que c’est fait, il suffit de changer quelques ingrédients, mais on garde la même manière de cuisiner. C’est ça le plus dur, mais une fois qu’on a notre format, les gens comprennent tout de suite, ils sont curieux de voir la suite, et c’est là que ça décolle." 


@lepabloandres

La Reine d’Angleterre... Comment on peut être aussi vieille ? ???????

? son original - PABLO ANDRES

Plusieurs de vos vidéos comptabilisent des millions de vues et sont devenues virales...

P.A. : "C’est ce que j’aime aussi énormément avec cette appli, c’est qu’elle permet vraiment de traverser les frontières. Sur Tik Tok, il n’y a finalement que 17% de Belges qui me suivent, avec 60% de Français ! Le reste, ce sont des gens qui viennent du Canada, du Sénégal, du Mali… On touche ce nouveau public là grâce à la viralité, je ne les aurais jamais touché autrement. J’espère que ce sera un moyen pour eux de découvrir mon travail, comme Facebook l’a été à l’époque. C’est ça qui m’a fait remplir des salles. Ces applis permettent vraiment de créer une communauté." 

Diriez-vous que des nouveaux formats comme ce qui se fait sur Tik Tok sont une invitation pour les artistes à se réinventer ?

P.A. : "Un artiste, par essence, c’est quelqu’un qui se remet énormément en question. C’est nécessaire, sinon on devient une caricature de soi-même, on n’est plus drôle. J’y vois comme un jeu, une nouvelle manière de faire de la comédie, un format efficace en mode ‘fast-food’ de qualité." 

Tik Tok a parfois eu mauvaise presse en étant vu comme une application avec des danses pour ados. Vous en avez une autre expérience ?

P.A. : "Oui totalement, il y a de tout sur cette appli. Ça fait longtemps qu’on a dépassé ce cliché là, d’ailleurs 75% des utilisateurs y ont plus de 25 ans. Tout dépend toujours de comment on l’utilise. Moi par exemple, j’ai 41 ans, j’ai commencé sur le tard (rires). Tous les réseaux sociaux sont critiques au départ, mais il faut se renseigner et surtout se les réapproprier." 

Au-delà de Tik Tok, quels sont vos projets en cours ou futurs ?

P.A. : "Je vais enfin reprendre les dernières dates de mon spectacle, ‘Démasqués’, après 2 ans d’attente ! Ça fait plaisir. Ça se déroulera entre mars et mai. Il y a aussi la sortie à la télévision de la série ‘Messieurs Pipi’ avec GuiHome. On s’est énormément investis, on y a mis tout notre coeur ! On travaille en ce moment sur l’écriture de la saison 2.

A côté de ça, je continue à créer du contenu. Je bosse sur l’écriture d’un nouveau spectacle, et en parallèle je me produis dans des petites salles et des Comedy club pour me roder. J’essaie de me renouveler, de faire des choses totalement différentes. 

Il y a aussi quelques projets au cinéma qui vont sortir, des films dans lesquels j’ai tourné. J’écris aussi, davantage pour de la fiction. Sinon, les projets vont reprendre avec la Fédération Belge de Football, je vais recommencer le contenu pour les Diables. Le foot reste une passion, et la Coupe du Monde approche !" 

@lepabloandres

Messi au PSG… La suite c’est quoi ? ?????????

? son original - PABLO ANDRES

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