One day, one goal : la douceur de Fabio Quagliarella n’empêche pas l’Italie de quitter la Coupe du monde 2010

La Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud est loin d’être un bon souvenir pour les Italiens qui ont fait leurs bagages après seulement trois petits matchs de groupe. Une vraie humiliation pour les champions du monde sortant que l’on sentait bien fébriles avant la grand messe du football mondial mais que certains plaçaient tout de même parmi les favoris. 

Après un Euro loupé, la fédération italienne remercie Roberto Donadoni et le remplace par Marcello Lippi, héros et entraîneur qui a emmené la Squadra Azzura sur le toit du monde en 2006 en Allemagne. Mais cela ne change pas vraiment les choses : l’Italie doit batailler pour se qualifier pour la Coupe du monde 2010 et surtout, subit une déconvenue lors de la Coupe des confédérations 2009 avec une élimination au premier tour. 

La Nazionale est reversée dans le groupe F avec le Paraguay, la Nouvelle-Zélande et la Slovaquie, soit rien d’insurmontable pour la quatrième nation du monde. Mais les Italiens vont vite déchanter. S’appuyant sur un groupe presque semblable à l’épopée allemande mais qui a vieilli, l’Italie concède un match nul en ouverture face au Paraguay. 

Lors de la deuxième rencontre, la Nouvelle-Zélande fait mieux que résister et prend même les commandes dès la septième minute. Ce n’est qu’un penalty qui permet à la Squadra Azzura de revenir dans la rencontre et d’encore croire en ses chances pour passer au tour suivant. Pour se faire, dans un groupe où personne ne se détache, tout reste possible et un partage peut même suffire aux Italiens face à la Slovaquie. 

Dans ce match capital, Robert Vittek va se distinguer avec un doublé. Dos au mur et menés 2-0 à un quart d’heure du terme, les Italiens jettent leurs dernières forces dans la bataille. Di Natale réduit la marque à la 81e minute. Les Slovaques résistent et font même 3-1 à la 89e via Kopunek. Les espoirs italiens s’envolent à nouveau mais c'est à ce moment que Fabio Quagliarella sort de sa boite. 

Entré au jeu à la pause, le joueur de Naples à l’époque hérite du ballon à 30 mètres du but. Il s’oriente alors vers son objectif et décoche une frappe toute en finesse qui va se loger dans la lucarne du but. Un vrai petit bijou qui relance encore l’Italie. Mais malgré les sept minutes de temps supplémentaire, rien n’y fait, l’Italie est éliminée de la Coupe du monde que va remporter l’Espagne.


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