Emma Plasschaert proche de décrocher une médaille en Laser Radial
Emma Plasschaert, 27 ans, a glissé de la 3e à 5e place en catégorie Laser Radial lors de la dernière régate avant la course aux médailles de dimanche, qui rassemble les dix meilleurs et où les points sont doublés. Une place qui permet légitimement à la numéro 1 mondiale d’ambitionner une médaille dans une discipline où la régularité est le maître-mot.
Le bronze en ligne de mire
L’Ostendaise pointe au 5e rang du général avec 83 points. La Danoise Anne-Marie Rindom est en tête avec 64 points, devant la Néerlandaise Marit Bouwmeester (61), la Suédoise Josefin Olsson (79), la Canadienne Sarah Douglas (82) et Emma Plasschaert. Vous l'aurez compris: l'objectif est de terminer la compétition avec le minimum de points. S’il sera compliqué d’aller chercher les deux premières, habituées aux podiums internationaux et présentées comme les deux grandes favorites, une troisième place paraît tout à fait envisageable pour Plasschaert.
Un tel résultat constituerait un bel accomplissement pour celle qui fut la première sportive belge assurée de participer aux JO de Tokyo grâce à son titre mondial en Laser Radial, une première pour la voile belge, en 2018 au Danemark.
Barrée par Evi Van Acker depuis son arrivée au plus haut niveau en 2013, Plasschaert n'a pas attendu longtemps le départ à la retraite de la Gantoise pour rejoindre le haut des classements. Troisième des Euro 2018 à La Rochelle et 2019 à Porto, 4e des Mondiaux 2019 à Sakaiminato, l'actuelle numéro 1 mondiale a confirmé son très haut niveau. Mieux, elle a remporté en août 2019 l'épreuve test des JO sur le futur plan d'eau olympique d'Enoshima.
Dans le sillage d'Evi Van Acker
Depuis, cependant, de l’eau a coulé sous les ponts et certaines concurrentes qui n'étaient pas à l'apogée de leur forme à l'époque ont eu deux ans pour s’améliorer. Cette victoire lors de l’épreuve test a tout de même permis à Plasschaert de conserver une certaine dose de confiance après des résultats quelque peu en deçà des attentes en 2020, notamment une 9e place au Mondial à Melbourne et une 10e à l’Euro de Gdansk. “J'y ai beaucoup appris, à adapter les choses”, note toutefois la skippeuse. “C'était important aussi pour la confiance d'avoir pu travailler une année supplémentaire et d'optimaliser tout cela dans les derniers mois.”
Emma Plasschaert n'en conserve pas moins une réelle chance de monter sur le podium ce dimanche, malgré son inexpérience olympique. Dès ses premières Jeux, l’Ostendaise pourrait écrire une nouvelle page de l'histoire de la voile belge en faisant aussi bien qu’Evi Van Acker, qui avait décroché le bronze aux Jeux de Londres en 2012.
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