Pourquoi la quatrième place du triathlète Marten Van Riel a un goût de médaille

Cinq ans après sa sixième place aux Jeux olympiques de Rio, le triathlète Marten Van Riel a terminé au pied du podium à Tokyo, atteignant son principal objectif qui était de faire mieux qu’en 2016. Si la déception de passer à côté d’une médaille reste grande après une préparation idéale, le Belge n'a rien à se reprocher: il a fait la course parfaite. Van Riel a pu suivre les meilleurs en natation et en cyclisme, mais en course à pied, traditionnellement la discipline où il est un peu moins performant, il a dû laisser partir les trois médaillés. Il termine à 48 secondes du vainqueur norvégien Kristian Blummenfelt.

Une progression constante

"Mais je peux être fier de la progression que j'ai faite au cours des cinq dernières années”, relativise l’Anversois. Il faut dire que l’ancien nageur a connu une belle ascension depuis ses débuts dans la discipline en 2009. En 2014, il est devenu champion de Belgique de triathlon sprint et en 2016, il gagnait sa sélection pour les Jeux de Rio.

Terminant sixième, il fut, à 23 ans, l'une des grandes révélations de l’épreuve. Depuis son succès olympique, celui qui fut désigné en 2017 “Étoile montante” par la Fédération internationale de triathlon a continué sa progression en s’illustrant au plus haut niveau. En 2017, il remportait notamment la dernière manche de la coupe du monde à Miyazaki avant, un an plus tard, de décrocher le bronze aux championnats d’Europe, en individuel et avec le relais mixte.

Nouvelle chance avec le relais mixte

Un relais mixte que le natif de Brasschaat retrouvera samedi pour tenter à nouveau de créer l’exploit. Avec Claire Michel, Valérie Barthelemy, Van Riel et Jelle Geens, finalement autorisé à s’aligner sur l’épreuve après un test positif au Covid, les Belgian Hammers possèdent une équipe solide qui fait office de sérieux outsider pour une médaille. “Nous avons très bien performé dans la course de qualification olympique, mais il y a trois ou quatre pays qui sont légèrement plus favoris à une médaille”, explique Van Riel. “Nous sommes les favoris de l'ombre et tant de choses peuvent se passer dans un relais.”

À 28 ans, Van Riel n’a donc pas encore dit adieu à ses rêves de médaille olympique. Dans trois ans à Paris, le triathlète sera certainement à pleine maturité et une dernière opportunité devrait s’offrir à lui. Après quoi le quatrième triathlète mondial s’orientera probablement vers des épreuves plus longues de type Ironman.

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