On this day: Lucien Petit-Breton remporte le tout premier Milan-San Remo
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Il y a 113 ans jour pour jour, le Français Lucien Petit-Breton remportait la première édition d'une course qui deviendra au fil des années un véritable monument du sport cycliste.
De Pickx
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Lucien Georges Mazan naît le 18 octobre 1882. Nul ne pouvait alors imaginer que ce Français deviendrait l'un des premiers grands noms du cyclisme international.
Après un long séjour en Argentine – qui lui vaudra le surnom de "l'Argentin" – le jeune Lucien décide de demander sa licence cycliste sous le nom de Petit-Breton, son père Mazan n'approuvant pas la passion de son fils pour le vélo.
Après un long séjour en Argentine – qui lui vaudra le surnom de "l'Argentin" – le jeune Lucien décide de demander sa licence cycliste sous le nom de Petit-Breton, son père Mazan n'approuvant pas la passion de son fils pour le vélo.
Premier vainqueur de La Primavera
Après le record du monde de l'heure en 1905 et une victoire à Paris-Tours l'année suivante, Lucien Petit-Breton connait sa meilleure année en 1907.
Pour la première fois cette année-là, une nouvelle course d'un jour italienne est au menu des coureurs: Milan-San Remo. L'intention de son organisateur, Eugenio Costamagna, était de relier le cœur cycliste du pays (Milan) à la destination touristique que constituait San Remo.
Un parcours de 288 kilomètres qui emprunte souvent des routes en très mauvais état et l'ascension du Passo di Turchino comme difficulté supplémentaire. Au départ, les mauvaises conditions météorologiques en découragent plus d'un: seuls 33 des 62 coureurs prévus s'élancent de Milan.
Le héros local Giovanni Gerbi fait la différence sur les pentes escarpées du Turchino. Seuls les Français Gustave Garrigou et Lucien Petit-Breton parviennent à faire la jonction et les trois hommes filent vers San-Remo. Mais à quelques kilomètres de l'arrivée, Gerbi sent que le moment est venu de faire honneur à son surnom de "Diable Rouge". Il neutralise Garigou et laisse s'envoler son coéquipier Petit-Breton vers la victoire. Ce dernier accepte évidemment le cadeau et la disqualification de son coéquipier, relégué à la troisième place, ne gâchera pas la fête.
Pour la première fois cette année-là, une nouvelle course d'un jour italienne est au menu des coureurs: Milan-San Remo. L'intention de son organisateur, Eugenio Costamagna, était de relier le cœur cycliste du pays (Milan) à la destination touristique que constituait San Remo.
Un parcours de 288 kilomètres qui emprunte souvent des routes en très mauvais état et l'ascension du Passo di Turchino comme difficulté supplémentaire. Au départ, les mauvaises conditions météorologiques en découragent plus d'un: seuls 33 des 62 coureurs prévus s'élancent de Milan.
Le héros local Giovanni Gerbi fait la différence sur les pentes escarpées du Turchino. Seuls les Français Gustave Garrigou et Lucien Petit-Breton parviennent à faire la jonction et les trois hommes filent vers San-Remo. Mais à quelques kilomètres de l'arrivée, Gerbi sent que le moment est venu de faire honneur à son surnom de "Diable Rouge". Il neutralise Garigou et laisse s'envoler son coéquipier Petit-Breton vers la victoire. Ce dernier accepte évidemment le cadeau et la disqualification de son coéquipier, relégué à la troisième place, ne gâchera pas la fête.
Premier double vainqueur du Tour
Mais Petit-Breton n'est pas seulement taillé pour les classiques, comme il le démontrera quelques mois plus tard. A 25 ans, le Français décroche sa première victoire sur le Tour de France, dont la victoire était à l'époque attribuée par un système de points. Gustave Garrigou doit quant à lui une nouvelle fois se contenter d'une ingrate deuxième place.
L'année suivante, l'équipe Peugeot de Petit-Breton domine le Tour et s'empare des quatre premières places du classement général. Petit-Breton totalise 36 points et ne termine qu'une seule fois en dehors du top 4. En plus de ses cinq victoires d'étapes, il signe sa deuxième victoire consécutive sur le Tour. Une performance qui lui assure une place dans les livres d'histoire puisque cela n'était encore jamais arrivé.
Ce fut également le dernier exploit de "l'Argentin". Sa carrière cycliste prend fin lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale. Il s'engage alors dans l'armée française et meurt dans un accident de la circulation sur le front le 20 décembre 1917.
L'année suivante, l'équipe Peugeot de Petit-Breton domine le Tour et s'empare des quatre premières places du classement général. Petit-Breton totalise 36 points et ne termine qu'une seule fois en dehors du top 4. En plus de ses cinq victoires d'étapes, il signe sa deuxième victoire consécutive sur le Tour. Une performance qui lui assure une place dans les livres d'histoire puisque cela n'était encore jamais arrivé.
Ce fut également le dernier exploit de "l'Argentin". Sa carrière cycliste prend fin lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale. Il s'engage alors dans l'armée française et meurt dans un accident de la circulation sur le front le 20 décembre 1917.
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