Le best of des 'bad boys' du foot

Sports | Les stars du foot sont censées véhiculer des valeurs de respect et de tolérance. Hélas, bon nombre de grands joueurs n'ont pas conscience des conséquences que peuvent engendrer leur comportement irresponsable et leur manque d'exemplarité. Petit florilège...

De MediaForta

Publié le 16.01.17

4min

Mario Balotelli

Les stars du foot sont censées véhiculer des valeurs de respect et de tolérance. Hélas, bon nombre de grands joueurs n'ont pas conscience des conséquences que peuvent engendrer leur comportement irresponsable et leur manque d'exemplarité. Petit florilège... "Why always me ?". Le message arboré sur son T-shirt par Balotelli lors d'un derby mancunien en octobre 2011 a fait le tour du monde. Voici une esquisse de réponse... Joueur hyper doué, considéré un temps comme le sauveur du football italien, 'Super Mario' est davantage connu pour ses frasques que pour ses exploits footballistiques. Parmi ses plus hauts faits d'armes : avoir mis le feu à sa maison en allumant un feu d'artifice, avoir balancé des fléchettes sur des jeunes du centre de formation de Manchester City et déclaré, en toute modestie, que seul Lionel Messi était meilleur que lui !

Joey Barton

En Angleterre, on l'appelle 'Bad News Barton', un surnom qui lui va comme un gant. En 2004, lors d'une fête de Noël, il enfonce un cigare dans l'œil de Jamie Tandy, son coéquipier à Manchester City. En 2007, toujours sous le maillot des 'Citizens', il manque de faire perdre un œil à Ousmane Dabo après une bagarre à l'entraînement. Mais l'actuel milieu de terrain de Burnley s'illustre également en dehors des stades. Toujours en 2007, il écope de six mois de prison pour avoir fracassé la mâchoire d'un jeune homme de seize ans, après avoir fait la tournée des bars.

Diego Costa

Force est de constater que celui que la presse britannique a surnommé 'Dirty Diego' exerce davantage ses frasques sur les terrains qu'en-dehors. Ce Brésilien naturalisé Espagnol a la réputation de pousser ses adversaires dans leurs derniers retranchements, au propre comme au figuré. Ce n'est pas la première fois, ni probablement la dernière, qu'il empoigne un adversaire par la gorge ou qu'il en affronte un autre les yeux dans les yeux par pure frustration. Steven Gerrard, Iker Casillas, Sergio Ramos et Moussa Dembélé en gardent un souvenir ému...

John Terry

Entre ses propos racistes à l'encontre du footballeur Anton Ferdinand et sa relation extra-conjugale avec Vanessa Perroncel, la compagne de son coéquipier Wayne Bridge, l'emblématique défenseur central des 'Blues' de Chelsea est un 'client' de choix pour les tabloïds. Ce scandale sexuel lui a d'ailleurs valu d'être dépossédé de son brassard de capitaine de l'équipe d'Angleterre. Mais chez les Terry, l'adultère semble inscrit dans les gènes. En décembre 2010, Dale Roberts, le gardien de but d'une équipe de cinquième division anglaise, était retrouvé pendu à son domicile. Il se serait suicidé après avoir appris que sa fiancée entretenait une relation avec... Paul Terry, son ancien coéquipier et frère aîné de John. Egalement footballeur, Paul Terry n'a jamais évolué au plus haut niveau.

Luis Suárez

Buteur de génie et incorrigible provocateur, l'Uruguayen est le genre de joueur que l'on préfère avoir comme partenaire que comme opposant. Il a notamment la fâcheuse habitude de mordre ses adversaires, ce qui lui a valu un total de 28 matchs de suspension. Otman Bakkal, Branislav Ivanovic et Giorgio Chiellini en portent encore les stigmates. Mais son plus haut 'fait d'armes' reste probablement les insultes racistes proférées le 15 octobre 2011 à l'encontre du défenseur mancunien Patrice Evra, lors d'une rencontre fratricide entre Manchester United et Liverpool. Pour avoir traité Evra de 'negro', 'Il Pistolero' écopa de 8 matchs de suspension, ainsi que d'une amende de 40.000 livres sterling.

Adam Johnson

Annoncé comme l'un des joueurs les plus prometteurs de sa génération, Adam Johnson a débuté sa carrière à Middlesbrough et l'a poursuivie à Manchester City, avant d'intégrer l'équipe de Sunderland. C'est là que s'est achevé son parcours, à l'âge de 28 ans à peine. Son club l'a en effet licencié avec effet immédiat après qu'il eut avoué des relations sexuelles avec une jeune fille de 15 ans rencontrée sur Facebook. Reconnu coupable, celui qui a porté à 12 reprises le maillot de l'équipe d'Angleterre a écopé d'une peine de 6 ans d'emprisonnement.

Adrian Mutu

Durant sa carrière, Adrian Mutu a successivement porté les couleurs du Dinamo Bucarest, de l'Inter Milan, de Vérone, de Parme, de Chelsea, de la Juve et de la Fiorentina. Transféré à Chelsea en 2003 pour la coquette somme de 24 millions d'euros, le Roumain fut contrôlé positif à la cocaïne en 2014 et suspendu 7 mois par le Tribunal Arbitral du Sport. Licencié par Chelsea, il fut en outre condamné par la FIFA à verser au club londonien 17 millions d'euros pour atteinte à son image. En janvier 2010, alors qu'il évolue sous le maillot de la Fiorentina, 'Il Fenomeno' est contrôlé positif à la sibutramine, un stimulant interdit, et écope de 9 mois de suspension pour dopage. Après avoir porté à 77 reprises le maillot de l'équipe nationale roumaine, Mutu fut écarté de la sélection en 2013 pour avoir posté sur Facebook un photo-montage de son entraîneur avec la tête de... Mr. Bean.

Andy Carroll

Transféré en 2010 de Newcastle à Liverpool pour la somme de 40 millions d'euros, l'actuel pensionnaire de West Ham fait davantage la une des tabloïds pour ses frasques extra-sportives que pour ses exploits sur les terrains. Grand amateur de Guiness – la bière, pas le livre des records – Andy collectionne les incartades en tout genre : une agression sur son ex-petite amie, un verre écrasé sur le visage d'un videur de boîte de nuit, la mâchoire de son équipier Steven Taylor fracturée pour une sombre histoire de textos échangés entre Taylor et l'ex d'Andy, un tacle d'un autre âge à l'entraînement sur N'Zogbia, son co-équipier à Newcastle, etc.

Zlatan Ibrahimovic

"Il n'y a point de génie sans un grain de folie". Cette phrase attribuée à Aristote résume parfaitement la personnalité de Zlatan Ibrahimovic. L'actuel attaquant de Manchester United est connu pour ses démêlés avec ses coéquipiers, ses adversaires et ses entraîneurs, ses relations conflictuelles avec la presse et ses rapports tendus avec les arbitres. Le 18 août 2002, lors d'un match amical entre la Suède et les Pays-Bas, il écrase volontairement la cheville de Rafael Van der Vaart, son coéquipier à l'Ajax Amsterdam. Rebelote en novembre 2010 : lors d'un entrainement du Milan AC, Zlatan tacle sévèrement son coéquipier Oguchi Onyewu (ex-défenseur du Standard). Ce dernier se relève immédiatement et une violente bagarre éclate entre les deux joueurs. Novembre 2012 : 'Ibracadabra' écope d'un carton rouge pour un coup de pied en mode kung fu sur le torse de Stéphane Ruffier, le gardien de l'équipe de Saint-Étienne. Mais Zlatan est également connu pour ses outrances verbales : il a traité la France de 'pays de m...', mis en doute la virilité de Pep Guardiola, son entraîneur au Barça, expliqué à ses coéquipiers du Paris Saint-Germain que « ses enfants jouaient mieux qu'eux » et traité les joueurs de Chelsea de 'bébés'.

Karim Benzema

Si Karim Benzema a un comportement exemplaire sur le terrain, en-dehors son image est loin d'être aussi lisse. Son nom apparaît fréquemment dans la rubrique faits divers. En avril 2010, une affaire fait grand bruit : Benzema et Franck Ribéry sont soupçonnés d'avoir eu, en 2009, des relations sexuelles avec une call-girl, Zahia Dehar, alors que celle-ci était mineure. Même si les deux hommes bénéficièrent d'une relaxe en 2014, leur image restera à jamais ternie par cette affaire. Passionné de voitures rapides, l'attaquant vedette du Real Madrid multiplie les infractions routières au volant de ses bolides. En mars 2013, il est condamné à 18 000 euros d'amende et 8 mois de suspension de permis après avoir été flashé à près de 200 km/h sur le périphérique madrilène où la vitesse est limitée à 80 km/h. Enfin, une autre affaire a entaché sa réputation en 2015 : celle dite de la 'sextape' de Valbuena, son coéquipier en équipe de France. Soupçonné d'avoir fait chanter Valbuena, Benzema fut mis en examen pour 'complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs'.

Anthony Vanden Borre

En Belgique aussi, nous avons eu notre lot de têtes brûlées. Parmi celles-ci, un certain Anthony Vanden Borre, celui-là même qui avait traité ses coéquipiers anderlechtois de 'jeannettes' pour ne pas l'avoir suffisamment soutenu dans un conflit qui l'opposait au staff technique. L'enfant terrible du foot belge s'est également fait remarquer en juin dernier à l'aéroport de Zaventem. Arrivé en retard pour son vol, il a menacé physiquement l'employé du check-in qui lui signifiait qu'il ne pourrait pas embarquer, prononçant même le mot 'bombe'. Un terme totalement inapproprié en ces temps troublés.