Ils nous ont quittés en 2015

Info | Retour en images sur les personnalités décédées cette année

De Pickx

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Framboisier (4 janvier)

De son vrai nom Claude Chamboisier, Framboisier était le leader du groupe "Les Musclés". Avec la série "Salut les Musclés" et plusieurs tubes comme "La Fête au Village" ou "La Merguez party". Le 4 janvier, il s’éteint des suites d’un cancer du pancréas à l’âge de 64 ans.

Charb (7 janvier)

Dessinateur et journaliste, Charb (de son vrai nom Stéphane Charbonnier) était directeur de la publication de Charlie Hebdo depuis 2009. Depuis qu’il avait caricaturé le prophète Mahomet, Charb vivait sous protection policière constante. Il figurait sur la liste noire des islamistes. Le 7 janvier, lors de l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo, il était la cible principale des terroristes. Charb avait 47 ans.

Cabu (7 janvier)

De tous les dessinateurs assassinés dans les locaux de Charlie Hebdo, Cabu (de son vrai nom Jean Cabut) était probablement le plus connu du grand public. Dans les années 80, il accompagnait Dorothée dans Récré A2. Figure historique de Charlie Hebdo et avant cela de Hara-Kiri, il a également créé des personnages comme le Grand Duduche et le Beauf. Père du chanteur Mano Solo décédé en 2010, Cabu avait 76 ans.

Honoré (7 janvier)

De son nom complet Philippe Honoré, Honoré (deuxième à droite sur la photo) travaillait pour Charlie Hebdo depuis 1992. Son trait très stylisé et sa signature en carré sont immédiatement reconnaissables. C’est lui qui a signé le dernier dessin de Charlie Hebdo, quelques minutes seulement avant l’attaque qui lui coûtera la vie. Il représentait Abou Bakr al-Baghdadi, le leader du groupe État Islamique, présentant ses vœux et déclarant « Et surtout la santé ! » Il avait 73 ans.

Tignous (7 janvier)

De son vrai nom Bernard Verlhac, Tignous est également l’un des dessinateurs majeurs de Charlie Hebdo. Père de quatre enfants, il avait 57 ans.

Georges Wolinski (7 janvier)

Wolinski a marqué la caricature des 50 dernières années. Collaborateur de Hara-Kiri, de France Soir, de l’Humanité et même de Paris Match, il a profondément marqué Charlie Hebdo, journal qu’il a dirigé de 1970 à 1981. Également auteur de BD, Wolinski fut reconnu par ses pairs au festival d’Angoulême en 2005 en recevant le Grand Prix de la ville d’Angoulême. Assassiné lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, Wolinski avait 80 ans.

Bernard Maris (7 janvier)

Collaborateur et actionnaire de Charlie Hebdo, Bernard Maris signait ses articles du pseudonyme "Oncle Bernard". Il intervenait régulièrement dans l’émission "C dans l’air" d’Yves Calvi sur France 5. Militant du parti vert, cet économiste plaidait pour la sortie de la France de la zone euro. Assassiné le 7 janvier dans l’attentat contre Charlie Hebdo, il avait 68 ans.

Junior Malanda (10 janvier)

Capitaine de l’équipe nationale espoir, Junior Malanda avait rejoint le club allemand de Wolfsburg en février 2014 après avoir fait les beaux jours de Zulte-Waregem. Milieu défensif de grand talent, il était considéré comme l’un des plus grands espoirs du football belge. Le 10 janvier il perd la vie dans un accident de voiture sur une autoroute allemande alors qu’il se trouvait à l’arrière du véhicule. Le décès de Junior Malanda provoqua une onde de choc dans le milieu du football belge. Il avait 20 ans.

Anita Ekberg (11 janvier)

Élue Miss Suède en 1950, Anita Ekberg s’envole ensuite vers les États-Unis où elle entame une carrière de mannequin avant de devenir actrice. En 1955, elle reçoit le Golden Globe du meilleur espoir féminin pour son rôle dans "L’allée sanglante". En 1960, elle éclate aux yeux du monde dans "La Dolce Vita" de Federico Fellini. La scène du bain dans la Fontaine de Trévi à Rome est restée dans la légende du cinéma et a propulsé Anita Ekberg au rang des sex symbol. Mais dès les années 70, elle se fait de plus en plus rare au cinéma. À la fin de sa vie, elle a même connu de gros soucis financiers. Elle s’éteint le 11 janvier à l’âge de 83 ans.

Stéphane Steeman (23 janvier)

Fils de Stanislas-André Steeman, l’auteur du célèbre roman "L’assassin habite au 21", Stéphane Steeman fut, dès les années 60, l’une des grandes figures de l’humour belge. Ses imitations de Paul Vanden Boeynants et Eddy Merckx, pour ne citer que celles-là, ont traversé les années. Dans les années 90, il avait créé le personnage de Madame Gertrude pour l’émission "Bon Week-End" de la RTBF. Stéphane Steeman était également l’un des plus grands spécialistes de Tintin. Il disposait d’ailleurs d’une impressionnante collection que l’on retrouve aujourd’hui au Musée Hergé de Louvain-La-Neuve. Le 23 janvier, il s’éteint dans le Sud de la France, à l’âge de 82 ans.

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite (23 janvier)

Quand Abdallah devient roi d’Arabie Saoudite en 2005, cela fait déjà 10 ans qu’il dirige le pays. Depuis l’attaque cérébrale dont a été victime son frère Fahd en 1995, il était en effet régent du royaume. Sous son règne, l’Arabie Saoudite a conservé sa grande influence sur le monde arabe et a réussi à se prémunir de la contagion du Printemps arabe grâce à d’importantes réformes sociales. Le 23 janvier, il succombe à une pneumonie à l’âge de 90 ans. (Ici aux côtés de Nicolas Sarkozy en 2008)

Demis Roussos (25 janvier)

Après avoir passé son enfance en Égypte, Demis Roussos découvre son pays à l’âge de 15 ans. Il commence alors à se produire dans un groupe aux côtés du célèbre compositeur Vangelis. Lorsqu’il se retrouve un peu par hasard à Paris en 1968, il va frapper avec un ami à la porte de la maison de disques Phonogram qui leur offre un contrat : le groupe Aphrodite’s Child est né. Il se lance ensuite très vite dans une carrière solo et connaît de nombreux succès comme "Quand je t’aime", "Forever and ever", "Goodbye My Love, Goodbye" et le dernier en 1989 "On écrit sur les murs". Le 25 janvier, il succombe à un cancer de l’estomac à l’âge de 68 ans.

Colleen McCullough (29 janvier)

Le nom de la romancière australienne Colleen McCullough vous est peut-être inconnu mais vous avez certainement déjà entendu parler de son œuvre majeure "Les oiseaux se cachent pour mourir". Vendue à plus de 30 millions d’exemplaires, cette saga a également été adaptée à la télévision avec Richard Chamberlain dans le rôle principal. Parallèlement à sa carrière d’écrivaine, elle était chercheuse en neurosciences et a notamment enseigné à la prestigieuse université de Yale aux États-Unis. Le 29 janvier, elle s’éteint à l’âge de 77 ans. (Ici en 1984)

Rik Coppens (5 février)

Surnommé "L’enfant terrible", Rik Coppens est l’un des plus grands attaquants belges de tous les temps. Il a inscrit 261 buts en 389 matchs en championnat et 21 buts en 49 matchs avec les Diables Rouges entre 1949 et 1959. Premier lauréat du Soulier d’Or en 1954 alors qu’il portait le maillot du Beerschot, cet Anversois de naissance et de cœur a également porté le maillot de l’Olympic de Charleroi et du Royal Crossing Club de Molenbeek. Il s’éteint le 5 février à l’âge de 84 ans.

Corinne Le Poulain (10 février)

Corinne Le Poulain a fait la majeure partie de sa carrière au théâtre où elle a tenu des rôles dans de nombreuses grandes pièces. Elle a notamment joué "Oscar" aux côtés de Louis de Funès, elle a donné la réplique à Jean Marais dans "La Provocation" ou encore à Georges Descrières dans "Sam et Sally". On l’a également souvent vue dans des feuilletons télévisés comme Navarro, Julie Lescaut ou Plus belle la vie où elle interprétait Solange, la mère de Vincent Chaumette. Corinne Le Poulain était la maman de la comédienne Julia Duchaussoy dont le père était l’acteur Michel Duchaussoy. Le 10 février, elle succombe à un cancer foudroyant à l’âge de 66 ans.

Roger Hanin (11 février)

Roger Hanin, c’est un grand nom de la télévision et du cinéma français et un acteur très populaire. Après avoir joué les gros bras au début de sa carrière, le réalisateur Alexandre Arcady lui donne une autre dimension, notamment dans "Le Grand Pardon", où il interprète Raymond Bettoun, un parrain pied-noir. À la fin des années 80, il endosse le rôle de sa vie, celui du commissaire Navarro sur TF1. Durant plus de 15 ans, il affole les audiences sur TF1 en endossant le costume de ce flic un peu bourru mais tendre avec sa fille qu’il élève seul. En 2008, il met un terme à sa carrière et un an plus tard, il est victime d’un accident vasculaire cérébral duquel il sort très diminué. Le 11 février, il succombe à une détresse respiratoire à l’âge de 89 ans.

Claude Criquielion (18 février)

Claude Criquielion a écrit quelques-unes des plus belles pages du cyclisme belge dans les années 80. Vainqueur de la Flèche wallonne en 1985 et 1989, il n’était pas qu’un coureur de classiques ardennaises puisqu’il remporte également le Tour des Flandres en 1987. 5e du Tour de France en 1986, il pouvait également briller dans les courses à étapes. Le sommet de sa carrière, il l’atteint à Barcelone en 1984 quand il devient champion du monde. En 1988, chez lui à Renaix, un second titre de champion du monde lui tend les bras. Mais son rêve s’écroule lorsque Steve Bauer l’envoie dans les balustrades. Le Canadien sera déclassé et le Crique franchira la ligne d’arrivée à pieds en tenant son vélo. Le 18 février, Claude Criquielion décès des suites d’un accident vasculaire cérébral survenu deux jours plus tôt. Il avait 58 ans.

Pascal Brunner (26 février)

Entre 1994 et 1998, Pascal Brunner était l’une des personnalités marquantes de la télévision française. Son jeu musical "Fa Si La Chanter" réalisait de très belles audiences et lui-même était très populaire. C’est pourquoi TF1 est venu le chercher en 1999 pour animer "Une famille en or". Mais la sauce n’a jamais vraiment pris sur la première chaîne française et il est rapidement revenu sur France 3. En plus de son métier d’animateur, Pascal Brunner exerçait aussi ses talents de chanteur et d’imitateur. En 2010, il apprend qu’il souffre d’un cancer de la gorge et deux ans plus tard, il sort un livre intitulé "Gloire, galère, cancer : Je paye la note" dans lequel il détaille ses excès et affirme être le seul responsable du mal qui le frappe. Le 26 février, la maladie l’emporte à l’âge de 51 ans.

Leonard Nimoy (27 février)

Leonard Nimoy a participé à quelques-unes des séries les plus mythiques de la télévision américaine. Il a ainsi joué dans "Mission : impossible" et plus récemment dans "Fringe". Mais son rôle le plus marquant, c’est bien entendu celui du capitaine Spock dans la série "Star Trek". Pour l’anecdote, il participa également à un épisode de "Hooker", la série policière portée par William Shatner, l’acteur qui interprétait le capitaine Kirk dans "Star Trek". Le 27 février, il décède des suites d’une maladie pulmonaire causée par la cigarette à l’âge de 83 ans.

Florence Arthaud (9 mars)

Florence Arthaud devient très populaire en 1990 après sa victoire dans la Route du Rhum. Cet exploit lui a valu le surnom de "petite fiancée de l’Atlantique". Il s’agit de sa seule grande victoire mais elle a marqué toute une génération. Elle s’est également essayée à la chanson en participant à l’album de Pierre Bachelet "Quelque part… c’est toujours ailleurs". La chanson "Flo" est la plus connue des trois qu’elle a interprétée en duo avec Pierre Bachelet. Maman d’une fille née en 1993, Florence Arthaud a connu des problèmes avec l’alcool et en 2011, elle avait échappé de peu à la mort après avoir chaviré avec son bateau au large du Cap Corse, en Méditerranée. Elle avait pu appeler sa maman avec son téléphone étanche et elle avait pu être repérée grâce à la lampe torche qu’elle portait sur le front. Le 9 mars, elle meurt en Argentine dans le crash de l’hélico qui la transportait sur le tournage de l’émission de TF1 "Dropped". Elle avait 57 ans.

Camille Muffat (9 mars)

Camille Muffat fut l’une des nageuses qui a marqué les JO de Londres en 2012. Championne olympique du 400 mètres nage libre, elle remporte l’argent sur le 200 mètres nage libre et le bronze sur le relais 4x200 mètres nage libre. Championne du monde en petit bassin sur 200 mètres nage libre en 2010, elle a également remporté quatre médailles d’or européennes. En juillet 2014, elle annonce la fin de sa carrière sportive à l’âge de 24 ans. Candidate dans l’émission d’aventures de TF1 "Dropped", elle est tuée dans le crash de l’hélicoptère qui la transporte sur le lieu de tournage. Elle avait 25 ans.

Alexis Vastine (9 mars)

Fils de boxeur, Alexis Vastine est presque né sur un ring. Sa carrière fut marquée par deux immenses déceptions olympiques. En 2008, il est éliminé en demi-finale à la suite d’une décision arbitrale fortement contestée. Mais la réclamation de la délégation française n’aboutit pas et l’élimination du boxeur français est confirmée. Il doit se contenter de la médaille de bronze. En 2012, il est une nouvelle fois éliminé à la suite d’une décision arbitrale discutable. Le public londonien prend d’ailleurs fait et cause pour Alexis Vastine mais rien n’y fait. Après avoir pensé mettre un terme à sa carrière, il avait fait du titre olympique à Rio son objectif majeur. Le 9 mars, il se tue dans le crash de l’hélicoptère qui le transporte sur le lieu de tournage de l’émission "Dropped" de TF1. Âgé de 28 ans, il avait perdu sa sœur quelques semaines plus tôt dans un accident de voiture.

Richard Glatzer (12 mars)

Richard Glatzer est un producteur et cinéaste américain, co-réalisateur avec son époux Wash Westmoreland du film "Still Alice" qui valut à Julianne Moore l’Oscar de la meilleure actrice en 2015. Souffrant de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative incurable et souvent fatale, il voulait consacrer les derniers moments de sa vie à réaliser des films. Il s’éteint le 12 mars à l’âge de 62 ans.

Steve Stevaert (2 avril)

Fin des années 90 et début des années 2000, Steve Stevaert fut l’un des hommes politiques les plus populaires de Flandre. Élu bourgmestre de Hasselt en 1995, il acquiert une notoriété nationale en rendant les transports en commun gratuits dans sa ville. Ministre flamand de la mobilité entre 1999 et 2003, il devient ensuite président du s.pa, le parti socialiste flamand. Entre 2005 et 2009, il est gouverneur de la province du Limbourg. Accusé de viol, il encaissait mal le fait de voir cette affaire surgir dans la presse. Le 2 avril, il met fin à ses jours en se jetant dans le canal Albert à Hasselt. Il avait 60 ans.

Manoel de Oliveira (2 avril)

Né en 1908, le réalisateur portugais Manoeel de Oliveira a vu naître le cinéma moderne. Il a même débuté sa carrière à l’époque du cinéma muet. On retient de lui les films "Amour en perdition" (1978) et "Le Couvent" (1995) avec Catherine Deneuve et John Malkovich. En 2008, alors âgé de 100 ans, il reçoit une Palme d’Or à Cannes récompensant l’ensemble de son œuvre. Il réalise son dernier film "Gebo et L’Ombre" en 2012. À 104 ans, il devient alors le plus vieux cinéaste en activité. Il s’éteint le 2 avril à l’âge de 106 ans.

Patrice Dominguez (12 avril)

Ancien tennisman professionnel, Patrice Dominguez est ensuite devenu l’entraîneur de Henry Leconte et Fabrice Santoro avant de prendre les rênes de l’équipe de France de Coupe Davis. Mais c’est surtout en tant que consultant pour la télévision où il a longtemps commenté Roland-Garros sur France 2. Son épouse Cendrine Dominguez (à ses côtés sur la photo) a également fait carrière à la télévision en présentant notamment "Fort Boyard". Le 12 avril, il succombe à un cancer à l’âge de 65 ans.

Percy Sledge (14 avril)

Grand chanteur de blues, Percy Sledge a connu un tube planétaire avec le titre "When a Man Loves a Woman". Il a également été influencé par la musique country qu’il a beaucoup écoutée dans sa jeunesse. Le 14 avril, il décède des suites d’un cancer du foie à l’âge de 74 ans.

Richard Anthony (19 avril)

Né au Caire en 1938, Ricardo Btesh quitte l’Égypte à l’âge de 9 ans. Il arrive en France à 13 ans et se lance dans la musique. Considéré comme le père du twist français, il adapte de grands succès anglais en français. En 1962, sa chanson « Et j’entends siffler le train » le hisse au statut d’immense star. Deux ans plus tard, il signe un autre hit avec "À présent tu peux t’en aller". On se souvient aussi des chansons "Le sirop typhon" et "Amoureux de ma femme". Mais après les années 70, son succès s’épuise. Jusqu’à la fin de sa vie, il réalisera néanmoins de nombreuses tournées en reprenant ses anciens tubes. Le 19 avril, il succombe à un cancer à l’âge de 77 ans.

Serge Koolenn (28 avril)

Né à Athènes, Serge Koolenn est le guitariste de Michel Polnareff en 1969 lorsqu’il rencontre Joëlle Mogensen (1953-1982). Ils formeront ensemble le groupe Il était une fois et vivront près de 10 ans ensemble. Il était également le parolier du groupe dont le plus grand succès reste "J’ai encore rêvé d’elle". Après l’éclatement du groupe, il tentera une carrière solo mais sans grand succès. Le 28 avril, il décède des suites d’un cancer à l’âge de 67 ans.

Grégory Mertens (30 avril)

La mort de Grégory Mertens au printemps dernier fut un grand choc pour le monde du football belge. Formé à Anderlecht et à La Gantoise, c’est au Cercle de Bruges qu’il parvient à s’imposer en D1 et intègre même l’équipe nationale espoirs. En janvier 2014, il rejoint Lokeren. Le 27 avril, il est victime d’une attaque cardiaque lors d’un match disputé avec les espoirs waeslandiens à Genk. Plongé dans un coma artificiel, il s’éteint 3 jours plus tard.

Ruth Rendell (2 mai)

La romancière anglaise Ruth Rendell a créé le personnage du commissaire Reginald Wexford. Elle a également écrit d’autres romans dont certains furent adaptés au cinéma. Ce fut par exemple le cas de "L’homme à la tortue" (adapté par Pedro Almodovar sous le titre "En chair et en os"), "L’analphabète" (adapté par Claude Chabrol sous le titre "La Cérémonie") et "Une amie qui vous fait du bien" (adapté par François Ozon sous le titre "Une nouvelle amie").

B.B. King (14 mai)

B.B. King est considéré comme l’un des plus grands musiciens de blues de l’histoire de la musique. Né sous le nom de Riley B. King, il doit son pseudonyme au surnom "Blues Boy" (B.B.) qu’on lui donnait dans une radio de Memphis dans laquelle il officiait. Le 14 mai, il décède à Las Vegas à l’âge de 89 ans.

Tarek Aziz (5 juin)

Avec sa moustache et ses grosses lunettes fumées, Tarek Aziz fut l’un des visages les plus connus du régime de Saddam Hussein en Irak. Il fut longtemps vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du dictateur irakien dont il était l’un des proches. À la chute de Saddam Hussein, Tarek Aziz est emprisonné. Condamné à mort par la Haute cour pénale irakienne en 2010, il ne sera jamais exécuté. Il meurt le 5 juin à l’âge de 79 ans.

Christopher Lee (7 juin)

Christopher Lee a interprété des rôles très marquants au cinéma. Il incarna tour à tour Dracula, Sherlock Holmes, Saroumane dans "Le Seigneur des anneaux". "Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées" fut d’ailleurs son dernier rôle en 2014. Le 7 juin, il succombe à des ennuis pulmonaires et cardiaques à l’âge de 93 ans.

James Horner (22 juin)

Le nom de James Horner ne vous dit peut-être pas grand-chose mais vous connaissez certainement son œuvre. Il est en effet l’un des plus grands compositeurs de musiques film des dernières décennies, la plus connue étant celle de "Titanic" qui lui rapporta deux Oscars. Ses détracteurs lui reprochent cependant un manque de créativité, notamment quand il accentue la sensation de danger en utilisant toujours les quatre mêmes notes que l’on appelle le «"Danger Motif". Parmi les films les plus connus dont il a signé la bande originale, citons «"Troie", "Braveheart", "Apollo 13" ou encore "Avatar". Le 22 juin, il se tue dans le crash de l’avion qu’il pilotait dans la région de Los Angeles. Il avait 61 ans.

Patrick Macnee (25 juin)

Né à Londres en 1922, Patrick Macnee s’engage dans la Royal Navy et participera à la Seconde Guerre mondiale. Au début des années 60, il acquiert une notoriété mondiale grâce au rôle de John Steed dans la série "Chapeau melon et bottes de cuir". Il a également joué avec Roger Moore dans le film de la saga James Bond "Dangereusement vôtre". Le 25 juin, il s’éteint en Californie à l’âge de 93 ans.

Charles Pasqua (29 juin)

Avec avoir participé à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, Charles Pasqua crée le SAC (Service d’Action Civique), une organisation au service du général de Gaulle que ses détracteurs qualifiaient de police parallèle. Gaulliste de la première heure, il sera ministre de l’Intérieur à deux reprises entre 1986 et 1988 et entre 1993 et 1995. Lors de la campagne présidentielle de 1995, ce proche de Jacques Chirac soutient Édouard Balladur. La défaite de son poulain marquera un coup d’arrêt net dans sa carrière politique à l’échelon national. Le 29 juin, il est emporté par un malaise cardiaque à l’âge de 88 ans.

Tiburce Darou (2 juillet)

Préparateur physique réputé, Tiburce Darou a côtoyé quelques-uns des plus grands sportifs de ces 40 dernières années. Il s’est ainsi occupé des tennismen Yannick Noah, Björn Borg et John McEnroe, avant de travailler pour des clubs de football comme Lens, Marseille, le PSG ou encore Arsenal. Mais le grand public le connaît surtout comme coach sportif de la Star Academy sur TF1 en 2003 et 2004. Le 2 juillet, il s’éteint des suites d’un cancer à l’âge de 72 ans.

Omar Sharif (10 juillet)

Né en Égypte en 1932, Michel Chalhoub poursuit de brillantes études scientifiques à l’université du Caire. En 1954, il est repéré par le cinéaste Youssef Chahine et joue dans "Le démon du désert". À cette occasion, il prend le pseudonyme d’Omar El Sharif et enchaîne rapidement les tournages. Véritable star dans son pays, il arrive en France en 1956. En 1962, il tourne l’extraordinaire Lawrence d’Arabie à Hollywood aux côtés de Peter O’Toole et il opte définitivement pour le nom d’Omar Sharif. Passionné de jeu et de courses hippiques, Omar Sharif a également marqué la mémoire collective avec les publicités pour Tiercé Magazine avec le slogan "Les courses, vous le savez, c’est ma grande passion". Atteint par la maladie d’Alzheimer, Omar Sharif s’éteint le 10 juillet à l’âge de 83 ans.

Bobbi Kristina Brown (26 juillet)

Chanteuse et personnalité de la téléréalité aux États-Unis, Bobbi Kristina Brown est la fille de Whitney Houston. Bobbi Kristina est d’ailleurs décédée dans des circonstances similaires à la mort de sa mère en 2012. Le 31 janvier 2015, elle est retrouvée inanimée dans une baignoire, visiblement victime d’une overdose. Plongée dans le coma, elle ne se réveillera pas et s’éteint le 26 juillet à l’âge de 22 ans.

Pascal Chaumeil (27 août)

Après avoir travaillé avec Luc Besson, Pascal Chaumeil réalise de nombreux téléfilms et clips publicitaires avant de se lancer dans un long métrage. Son premier film "L’Arnacœur" sort en 2010 et c’est un succès aussi bien critique que populaire. On retrouve à l’affiche un Romain Duris au sommet de sa forme, ainsi que Vanessa Paradis, François Damiens et Julie Ferrier. Il réalise ensuite une autre comédie romantique avec Dany Boon et Diane Kruger intitulée "Un plan parfait" avant de faire tourner l’ancien James Bond Pierce Brosnan dans un film anglais. Souffrant d’un cancer, il décède le 27 août à l’âge de 54 ans. Son dernier film "Un petit boulot" sortira en 2016.

Dean Jones (1er septembre)

Débutée en 1956, la carrière de Dean Jones fut longue et riche. Mais il est surtout connu pour son rôle de Jim Douglas, le pilote de "Choupette" dans la saga de la Coccinelle produite par Disney dans les années 60 et 70. Il a également joué dans "Beethoven". Il disparaît le 1er septembre à l’âge de 84 ans.

Sylvie Joly (4 septembre)

En tant que pionnière du one-woman-show, Sylvie Joly a inspiré de nombreuses humoristes actuelles. Son sketch "L’Après-dîner" est sans doute le plus connu. Elle a également tourné au cinéma dans "Les Valseuses", "Les Misérables" de Claude Lelouch et "Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps". Souffrant de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, elle succombe à un arrêt cardiaque le 4 septembre. Elle avait 80 ans.

Guy Béart (16 septembre)

Considéré comme l’un des grands de la chanson française, certaines de ses chansons sont entrées dans la mémoire collective, comme "L’eau vive" ou "La vérité". On se souvient aussi de son altercation avec Serge Gainsbourg en 1986 sur le plateau d’ "Apostrophes" où les deux chanteurs s’opposaient sur la qualification de la musique comme art mineur ou art majeur. Caricaturé par Laurent Gerra sous l’angle de la longueur de ses spectacles, il fait ses adieux à la scène en janvier 2015 au cours d’un spectacle de plus de quatre heures. Le 16 septembre, il s’écroule dans la rue à la suite d’un arrêt cardiaque. Papa d’Emmanuelle Béart (avec lui sur cette photo), il avait 85 ans.

Chantal Akerman (5 octobre)

La réalisatrice belge Chantal Akerman est une figure du cinéma d’auteur belge. Née en 1950 à Bruxelles dans une famille juive frappée par la déportation, sa judéité et les événements tragiques qui ont frappé ses semblables marquent son cinéma. Auteure de films de fiction et de documentaires, son dernier film "No Home Movie" raconte sa relation avec sa mère survivante d’Auschwitz, une mère dont elle éprouvait beaucoup de difficultés à le deuil après son décès en 2014. Dépressive, Chantal Akerman met fin à ses jours le 5 octobre. Elle avait 65 ans.

Leny Escudero (9 octobre)

Né en Espagne dans une famille de républicains en 1932, Leny Escudero fuit son pays et la guerre à l’âge de 7 ans. Il débute sa carrière de chanteur à l’âge de 25 ans. Il rencontre le succès en 1962 avec "Ballade à Sylvie" et "Pour une amourette" qui resteront ses deux plus grands succès. Il s’éteint le 9 octobre à l’âge de 82 ans.

Anne-Marie Lizin (17 octobre)

Bourgmestre de Huy pendant plus de 25 ans, première femme à occuper la présidence du Sénat, Anne-Marie Lizin est également connue pour ses positions féministes. Mais sa carrière a aussi été émaillée de nombreuses polémiques, principalement en rapport avec sa gestion de la ville de Huy. Accusée de détournement et d’abus de biens sociaux  au CHR de Huy, elle est également accusée d’avoir fait distribuer des tracts électoraux à des ouvriers communaux pendant leurs heures de travail. Peu à peu évincée du PS et de la vie politique, elle poursuit la bataille judiciaire. Après le rejet de son pourvoi en cassation dans l’affaire des tracts électoraux, elle démissionne de son poste de conseillère communale. Quelques jours plus tard, elle s’éteint à l’âge de 66 ans.

Helmut Schmidt (10 novembre)

Helmut Schmidt est considéré comme l’un des chanceliers allemands les plus marquants de l’après-guerre. Il est resté à la tête de son pays entre 1974 et 1982. Il a donc collaboré durant la majeure partie de son mandat avec le président français Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) avec qui il entretenait des relations très cordiales. Défenseur du libéralisme, il a donné son nom à une formule économique intitulée le "Théorème de Schimdt" : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Le 10 novembre, il s’éteint à l’âge de 96 ans.

André Glucksmann (10 novembre)

Reconnaissable à sa chevelure particulière, André Glucksmann est classé dans la catégorie des nouveaux philosophes. Engagé politiquement durant toute sa vie, il a d’abord été communiste avant d’être atlantiste et de terminer sa vie comme soutien de Nicolas Sarkozy. Il soutenait également la politique israélienne à Gaza. Le 10 novembre, il décède à l’âge de 78 ans.

Jonah Lomu (18 novembre)

Jonah Lomu est la première et seule star mondiale du rugby à ce jour. Lors de la Coupe du Mond sud-africaine en 1995, il marque les esprits en marquant 7 essais en 5 matchs. Âgé de 20 ans, Jonah Lomu s’est fait un nom. Quatre ans plus tard, il confirme son talent. En demi-finale, les All Blacks s’inclinent face à la France mais Jonah Lomu inscrit un essai extraordinaire qui le fait entrer dans la légende. Atteint d’une grave maladie rénale, il subira une greffe de rein mais son état de santé ne lui permettra plus d’atteindre le niveau qui était le sien. Le 18 novembre, il succombe à une crise cardiaque, quelques jours après son retour d’Angleterre où il avait assisté à la Coupe du Monde de rugby. Il a eu droit à un hommage national lors de ses funérailles. Jonah Lomu avait 40 ans.

Eric De Vlaeminck (4 décembre)

Eric De Vlaeminck voit le jour en 1945 dans une famille de cycliste. Roger, son frère cadet, sera l’un des grands champions de son époque sur route avec notamment 22 étapes du Tour d’Italie et 4 Paris-Roubaix. Erik se spécialise lui dans le cyclo-cross, discipline dans laquelle il remporte 7 titres de champions du monde. Il a également remporté une étape du Tour de France en 1968. Atteint de la maladie de Parkinson et de la maladie d’Alzheimer, il décède le 4 décembre à l’âge de 70 ans.

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