Les véhicules militaires du futur

Info | On l'oublie souvent, mais les recherches et développements menés pour le compte des armées servent souvent aussi, tôt ou tard, à nos véhicules civils question vitesse, résistance, sécurité et consommation. Revue des prochains véhicules militaires, ou des initiatives en matière de mobilité, à venir sur les terrains de combat avant que certaines de ces innovations envahissent pacifiquement notre terre, notre ciel et notre mer. Forcément, une majorité des projets sont classés « secret défense », mais voici qua

De Pickx

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On l’oublie souvent, mais les recherches et développements menés pour le compte des armées servent souvent aussi, tôt ou tard, à nos véhicules civils question vitesse, résistance, sécurité et consommation. Revue des prochains véhicules militaires, ou des initiatives en matière de mobilité, à venir sur les terrains de combat avant que certaines de ces innovations envahissent pacifiquement notre terre, notre ciel et notre mer. Forcément, une majorité des projets sont classés « secret défense », mais voici quand-même le détail de quelques innovations en matière de mobilité militaire…

L'Israel Aerospace Industry

On se souvient des voitures de police en lévitation dans «Blade Runner» de Ridley Scott, ou des taxis volants du «5ème Elément» de Luc Besson. Voilà qu’Israël travaille sur ce type de concepts. Et pas dans des studios de cinéma mais biens dans les ateliers de Yavne, la  banlieue technologique de Tel-Aviv. Plusieurs modèles sont en cours de développement depuis la fin des années 2000. Les innovations iront  en priorité à la défense qui finance les travaux, mais l’avenir des transports urbains civils se joue également ici. En fait, un groupe de vétérans de l’ «Israel Aerospace Industry» exploite méthodiquement toutes les avancées technologiques récentes: intelligence artificielle, capteurs, électronique de bord, altimétrie laser, gps différentiel, matériaux composites,  nouvelles méthodes de propulsion et de motorisation, miniaturisation... pour esquisser les véhicules volants du futur, civils et militaires.

À nouvelles guerres, nouveaux hélicos

Les nouveaux conflits asymétriques de type guérilla, comme la dernière guerre du Liban ou actuellement l’Afghanistan ont montré les limites des hélicoptères classiques, obligés de s’élever et donc de s’exposer, incapables de se poser sur des terrains trop en pente ou trop exigus à cause des pales… L’«Air Mule» de l’américaine «Urban Aeronautics» offre une alternative à tout cela. Un véhicule volant, compact, passe partout, idéal pour mener de discrètes opérations de ravitaillement, diurnes ou nocturnes, et l’évacuation des blessés. Coût estimé: 1,8 millions de dollars par appareil.

Le Falcon HTV2

Il s’agit d’un monstre capable de se déplacer à 26 000 kilomètres à l’heure et donc de traverser les États-Unis en 12 minutes! L’engin a été lancé depuis la base de Vandenberg, en Californie, par une fusée aux allures militaires qui l’emporta avec elle. Lorsqu’elle s’ouvre, l’avion automatique entame son vol à Mach 20. Ce vol hypersonique, qui produit une chaleur supérieure à 2 000 degrés, en est pour le moment resté au stade de l’expérience. Les équipements de communication, de contrôle et de navigation sont, eux aussi, en cours de développement.

Transall

Cet avion sert à transporter des troupes et des véhicules militaires. On s’en servira à terme dans les bases militaires, aériennes et sur le terrain. Il peut transporter plus de 500 personnes et 7 véhicules. Il peut pousser jusqu’à  2.000 kilomètres à l’heure. Il utilise quatre turbo-réacteurs alimenté par de l’hydrogène cryogénisé. Ces moteurs seront orientables pour un décollage et atterrissage à la verticale. Dans le cockpit : deux pilotes équipés de joysticks permettront de faire bouger les ailerons pour pouvoir monter, descendre, tourner à droite et à gauche. Les moteurs orientables permettront à la fois de freiner et d’accélérer. Enfin, un gyroscope permettra de rétablir l’avion en cas de fausse manoeuvre.

Chengdu J-20

Il s’agit d’un avion de chasse furtif chinois. Après un vol d’essai de 18 minutes en janvier 2011, il est actuellement peaufiné dans le plus grand secret. Cet engin de la cinquième génération des biréacteurs est donc destiné à la force aérienne chinoise.  En fait, l’industrie aéronautique chinoise cogite sur l’avion furtif depuis 1990, et semble cette fois tenir le bon cheval… et surtout le bon avion. Dans le même genre mystérieux, on citera aussi l’un des principaux constructeurs aéronautiques russes, «Soukhoï», qui planche sur le même type d’engin.

NSRS

Une plongée expérimentale baptisée «NSRS 1», du nom d’un nouveau système de sauvetage pour sous-marins, s’est déroulée avec succès en mai dernier au centre hyperbare de la Marine Nationale Française. Durant douze heures, cinq plongeurs d’essai ont été comprimés à 40 mètres (5 bars) dans une ambiance oxygène-azote. Ils ont ensuite été ramenés lentement à la pression atmosphérique selon un protocole très particulier qui dure environ soixante heures.?Cette procédure est celle qui sera appliquée dès que possible pour récupérer l’équipage d’un sous-marin en détresse sur le fond. Le NSRS est composé de deux systèmes distincts.

Le NSRS, comment ça marche?

Il est composé de deux systèmes. Le premier concerne la préparation du sauvetage. Il est principalement constitué d’un véhicule téléopéré dont le but est d’arriver le premier sur le lieu de l’accident. Sur place, il doit expertiser la coque, permettre d’entrer en communication avec les survivants et surtout participer au ravitaillement des survivants par des conteneurs étanches transférés par les sas de sauvetage.?La seconde partie concerne l’opération de sauvetage en elle même. Le sauvetage est réalisé par un sous-marin de poche. Qui vient se poser sur le dos du sous-marin accidenté pour évacuer les survivants. Long de 8,30 mètres pour une largeur de 3.5 mètres et une masse de 30 tonnes, il pourra être aérotransporté jusqu’à la zone concernée. Puis embarqué avec son équipage sur un navire, civil ou militaire, qui servira ainsi de «navire-mère» pour l’opération de sauvetage. Le système est conçu pour pouvoir intervenir par mer de force 6.

Le Programme «Contact»

Le programme « Contact » vise à fournir des services haut débit étendus et normalisés à tous les acteurs déployés sur les théâtres d’opération. Ces services seront portés par une nouvelle famille de radios sécurisées utilisant la technologie radio-logicielle, en remplacement des systèmes existants actuellement en France, dans un premier temps. Les technologies de radio-logicielle permettent d’offrir sur un même matériel polyvalent tout un éventail de services de communication large bande, en remplacement d’équipements spécifiques à chaque emploi. Le futur « poste de radio » embarquant ces technologies offrira donc aux unités opérant sur un théâtre d’opérations (hommes, véhicules militaires, aéronefs, navires...) des possibilités d’échange accrues pour échanger tout type d’informations (voix, données, images).

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