La saga Batman : des hauts et des bas

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De Pickx

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Batman : avec Superman et Spiderman, peut-être le plus populaire des super-héros. Alors que sort "Le Chevalier Noir", septième film consacré à la chauve-souris, Skynet vous propose un rétrospective de ses exploits cinématographiques. Qui ne furent pas tous couronnés de succès...

Batman: The Movie (1966)

Adam West, Burt Ward. Qui n'a pas croisé ces images de bastons où, émanaient des pains du duo, des "Punch", "Paf" et autres "smash !" Ce film, le premier Batman au cinéma, est directement issu de la série produite par ABC. A l'époque, Batman, c'était autre chose. C'était avant tout le kitsh. La série télé, comme le film, a eu pas mal de succès. Il faudra attendre 30 ans dont 10 de "developement hell" (expression anglaise signifiant que la production d'un film prend un temps incroyablement long...) pour voir Micheal Keaton endosser les habits de la chauve-souris...

Batman, réalisé par Tim Burton (1989)

Ce regard d'acier, ce visage carré, qui mieux que Michael Keaton pouvait interpréter Bruce Wayne / Batman ? Michael Uslan a bataillé pendant dix ans pour voir, enfin, un autre Batman au cinéma. Un Batman différent du second degré de la série des années 60. Un Batman sérieux mais pas trop, dans un Gotham City magnifié par la patte de Tim Burton.

Le méchant, ce (vrai) héros

Ça sera une constante jusqu'à l'arrivée de Christopher Nolan aux commandes de la franchise : les méchants sont les véritables stars du film. Que Batman semble plat, insipide, inintéressant face à la folie du Joker magistralement joué par Jack Nicholson. Le film est un carton international, récoltant, rien qu'en salles, plus de 400 millions de dollars de recettes.

Batman Le défi, de Tim Burton (1992)

On vous le disait, les méchants ont la cote. Catwoman (Michelle Pfeiffer) et Le Pingouin (Danny DeVito) volent littéralement la vedette à Batman - toujours incarné par Michael Keaton - dans un film qui n'a pas remporté le succès escompté par ses producteurs. La faute à une ambiance très sombre, guère attirante pour les enfants, cible privilégiée de la Warner.

Une ambiance particulière

Les fans ont surtout critiqué l'absence de cohérence dans l'histoire mise en scène par Tim Burton. C'est le reproche habituel pour le génial réalisateur "d'Edward aux mains d'argent" : sacrifier le fond pour la forme, toujours flamboyante. Dans Batman Returns, c'est surtout la relation très particulière entre la chatte et l'homme chauve-souris qui dérangeait. Une vraie tension sexuelle irradiait l'écran. Pas bien pour les gosses...

Batman Forever, de Joel Schumacher (1995)

Il fallait ramener ces fameux gosses dans les salles ! La Warner a donc demandé à Joel Schumacher, nouveau venu dans la franchise, de mettre plus de légèreté, plus de couleur dans ce "Batman Forever". Val Kilmer est chargé de remplacer Michael Keaton, fâché de ne pas voir Tim Burton aux manettes. Pari tenu, au moins économiquement. Le long-métrage a très bien fonctionné, battant sans difficulté son prédécesseur. D'un point de vue cinématographique, le résultat est plus moyen.

Double-Face et l'Homme-Mystère

Tommy Lee Jones et Jim Carrey rivalisent d'inventivité pour pourrir la vie de Batman. Le film est flashy et plein de couleurs, la ville de Gotham est beaucoup plus éclairée, la musique d'Elliot Goldenthal plus dynamique. Bref, Batman Forever est un film familial. Il n'y a que la chanson du générique qui échappera aux critiques : "Hold Me, Trill Me, Kiss Me, Kill Me" est un hit planétaire, très en phase avec le Batman de ... Tim Burton !

Batman & Robin, de Joel Schumacher (1997)

Vous le voyez bien le téton de George Clooney? C'était le principal attrait de ce film. Avant la sortie du long-métrage, on ne parlait que de ça. Batman est-il gay ? Ou plutôt incroyablement viril? Après la sortie, le film est resté dans les annales pour sa médiocrité. Les résultats financiers se sont avérés très moyens, à l'image d'un film très faible, au scénario servant plus à vendre des jouets qu'à raconter une histoire...

Scharwzie en gros méchant

La véritable attraction du film, bien sur. Arnold Schwarzenegger n'a que rarement joué des rôles de bad guys, son interprétation de Mister Freeze était attendue. Au final, on est content pour l'Autrichien qui a touché un très gros chèque pour ce rôle. Car pour le reste, on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas Robin (Chris O'Donnel), Bat Girl (Alicia Silverstone) qui ont changé la donne. La franchise Batman a touché le fond, il est temps de faire une pause...

Batman Begins, de Christopher Nolan (2005)

Qui est Batman? Qui est Bruce Wayne? Comment Bruce est devenu Batman? Ces questions, jamais évoquées dans un film, trouvent enfin une réponse dans ce "Batman Begins". Christopher Nolan, le réalisateur de "Memento", décide de faire prendre à la franchise un virage décisif, copernicien : le film se voudra réaliste et humain. S'il y a les scènes d'action habituelles pour ce genre de film, on n'y voit que très peu d'effets spéciaux. Mais plutôt des scènes intimistes, comme ce plan où le jeune Bruce perd ses parents, tués par Joe Chill...

Un casting 5 étoiles

Christian Bale sous le masque, Michael Caine dans le rôle d'Alfred, Liam Nesson en grand méchant, Gary Oldman en Sergent Gordon, Morgan Freeman en Lucius Fox : les acteurs sont tous excellents, renforçant, s'il le fallait encore, le caractère réaliste du film.

Un succès mérité

Long, dense, captivant, ce premier Batman réalisé par Nolan est un succès critique et commercial. Il n'a loupé que de peu le record de recettes du premier Batman de Burton, mais ce n'est que partie remise. Bale est littéralement Batman dans ce film, réussissant la gageure d'être le premier Batman héros de son film ! La musique, signée par Hans Zimmer (Gladiator) et James Newton Howard (Titanic) à elle seule tient en haleine le spectateur. Grand film, donc, qui attend une suite...

Le Chevalier Noir, de Christopher Nolan (2008)

Difficile de l'oublier : Heath Ledger nous a quitté en janvier dernier. La révélation de "Brokeback Mountain" incarne, dans ce nouveau Batman, un Joker différent mais aussi enthousiasmant que celui qu'interprétait Jack Nicholson il y a quasi 20 ans. Le film lui est dédié.

Un défi de taille pour Nolan

On estime le budget de ce "Dark Knight" à 180 millions de dollars. Il ne fallait pas se louper pour Christopher Nolan ( à droite, veste foncée, sur la photo). Le pari est gagné pour l'Anglais : le film a battu tous les records qu'il pouvait battre lors de son premier week-end d'exploitation : meilleur démarrage pour les séances de nuit (battant Star Wars : The Phamtom Menace), meilleur "premier jour" et "trois premiers jours" (battant Spider-Man 3). D'après les critiques américains, le film est excellent. Il ne vous reste plus qu'à vous forger votre propre idée en allant le voir dans vos salles préférées... La bande d'annonce et la programmation des salles, c'est ici !

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