Couleur Café en images

Info | Succès de foule pour le festival de la diversité !

De Pickx

Publié le 29.06.11

2min

La grande fiesta de la musique métissée avait envahi le site de Tour et Taxis à Bruxelles ce week-end. Des concerts, bien sûr, mais aussi des expos, du commerce équitable, de l’action sociale, des animations et bien d’autres choses ! Avec une météo clémente à défaut d’être exceptionnelle, le festival a pu déployer ses atours tout au long du week-end, et offrir aux festivaliers un immense melting pot musical, du rock-pop aux tendances électroniques d’Arsenal au reggae « roots » de Tiken Jah Fakoly en passant par la douceur envoutante de Yaël Naim. Generation y était, et nous vous avons ramené quelques photos…
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Latino Rage

À la base de la philosophie de Couleur Café se trouve le mélange des genres et l’ouverture à tous les styles de musique. Calle 13, c’est un peu la banlieue 13 de Porto Rico. Un Hip-Hop Latino aux textes engagés, durs parfois (La bala) mais à l’énergie et à la rage communicatives. Du gros son !

Trier, recycler, dégrader

Depuis les débuts du festival, Couleur Café se veut attentif à notre petite planète et a souvent innové dans les solutions permettant de gérer et de diminuer la formidable quantité de déchets produits par les festivaliers. Cette année, l’organisation n’a pas hésité à imposer aux diverses échoppes de la rue du bien manger l’adoption de cuillères, fourchettes, assiettes,… biodégradables. Sur la plaine, le tri est omniprésent et la plaine est gardée aussi propre que possible par les ramasseurs de gobelets… 40 gobelets vides = une boisson gratuite. À ce tarif, certains n’hésitent pas à aller les chercher directement à la source…

L'œil du cyclone

Pour clôturer ce festival en beauté, les flamencos-punks de Ojos de Brujo ont livré ce qui sera sans doute leur dernier concert à Couleur Café, puisque le groupe est dans sa tournée d’adieu. Dans un immense mélange de flamenco, de hip-hop, de funk, de Drum&Bass, et d’un peu tout le reste, ces musiciens d’exception ont fait vibrer les dernier courageux restés assister au final entre minuit et demi (retard oblige) et 1h30 du matin.

Comme le veut la tradition

Les spectateurs du samedi ont eu droit au désormais traditionnel feu d’artifice, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’organisation n’avait pas lésiné sur les pétards ! Une belle pause et un beau moment avant de se laisser bercer par Tiken Jah Fakoly ou de péter un câble en compagnie de Merdan Taplak !

L'esprit de la Samba

On ne s’ennuie jamais à Couleur Café. Entre deux concerts, en déambulant sur la plaine une bière à la main, on se retrouve tout à coup embrigadé dans une sarabande colorée aux couleurs du Brésil. Et quand ce n’est pas eux, ce sont les furieux de Los Magnificos & Bloco Sampoeira ou les allumés de STX

Los Magnificos & Bloco Sampoeira

Et leurs géants pleins de grâce et de légereté

STX

Ces hollandais sont définitivement un peu barrés. Entre poésie et ambiance un peu inquiétante, ils ont déambulé sur la plaine pour donner un petit frisson aux badauds se trouvant sur leur chemin.

SEAL est dans la place

Du Latino, du Reggae, du Rock, de l’électro, … et pourquoi pas un peu de Pop-Soul ? Allez, c’est chose faite avec SEAL. Le chanteur anglais ne s’est pas ménagé sur scène, allant (chose rare sur un grand festival) jusqu’à commencer un quart d’heure plus tôt que prévu, et à finir vingt bonnes minutes « en retard ». Autant dire que personne ne lui en a voulu !

Toutes les saveurs du monde

Loin des hot-dogs, pittas, dürums et autres mets « typiques » des festivals, Couleur Café se démarque également par la qualité de la pitance proposée. Dans les deux rues du bien manger, le festivalier affamé part à la découverte des cuisines du monde. Poulet au Moambe congolais, Nouilles sautées aux scampis de chez les Thaï, Tajines marocaines… et même des espaces pour manger assis et confortablement. Et ça, c’est appréciable !