On a découvert l’ADN de Big Foot

Info | Cet animal fait partie du mythe américain

De Pickx

Publié le 09.10.13

2min

Après une recherche de cinq ans qui a coûté environ 500.000 dollar, le Sasquatch Genome Project affirme détenir la preuve de l’existence de Big Foot. "Nous avons son ADN", affirment fièrement les chercheurs. Big Foot a longtemps été considéré comme une créature à la frontière du folklore, de l’erreur d’identification et de la tromperie pure et simple. L’équipe de chercheurs américains du Sasquatch Genome Project affirme aujourd’hui disposer de preuves de son existence.

L’ADN de Big Foot

Lors d’une conférence de presse au Texas, les scientifiques ont montré plusieurs vidéos sur lesquelles la créature serait ‘clairement’ visible. Mais ils n’en sont pas restés là : les Américains prétendent même détenir l’ADN de Big Foot. Ils ne l’ont toutefois pas dévoilé lors de leur conférence de presse.

Une preuve ?

Ces révélations surviennent une semaine après la publication d’une nouvelle carte des 'Big Foot Sightings' aux États-Unis depuis 1921. 'On peut y constater clairement que la créature n’est pas observée partout en Amérique, mais que ses apparitions sont vraiment concentrées dans certaines régions. Cet élément pourrait aussi constituer une preuve de son authenticité', affirme l’un des chercheurs.

Une cartographie de Big Foot

Big Foot, également appelé Sasquatch, est une créature légendaire aux allures de singe, qui occupe depuis près d’un siècle les Américains, qu’ils soient éméchés ou non d’ailleurs ! C’est ce qui a incité Joshua Stevens, étudiant de l’université de Pennsylvanie, à cartographier les apparitions de Big Foot. Lorsqu’on observe sa carte, qui comporte plus de 3.300 lieux, une seule conclusion s’impose : Big Foot est partout. Depuis les forêts du nord des Etats-Unis jusqu’aux marécages de Floride.

Un nombre incroyable d’apparitions

La carte de Stevens, pour laquelle il a utilisé des signalisations entre 1921 et 2012, montre une tendance claire. "Il y a des régions dans lesquelles Big Foot, malgré une faible densité de population, est observé un nombre incalculable de fois.' A contrario, il pointe rarement le bout de son nez dans d’autres régions plus densément peuplées’, constate Stevens.

Des films de série B

D’un point de vue chronologique, on a constaté une augmentation des signalements d’apparitions dans les années septante. Le fait que plusieurs films de série B aient été consacrés à Big Foot à cette époque n’y est peut-être pas étranger. Le pic entre 2000 et 2009 est plus difficile à expliquer.

Un intérêt scientifique

L’approche scientifique de Stevens n’a pas fait de lui un ‘croyant’ en l’existence de Big Foot, même s’il est conscient du fait que ses collègues ne balaient pas sa légende d’un revers de la main. "Même une spécialiste des primates comme Jane Goodall pense que le mythe cache quelque chose. Il n’en faut pas plus pour le cartographier. ' Une poignée d’universitaires partagent son avis et témoignent d’un véritable intérêt scientifique à l’égard de la créature.

Des poils et une empreinte

Ce n’est pas la première fois qu’une recherche scientifique est menée au sujet de l’existence de Big Foot. Il y a deux ans, de nouvelles traces de Big Foot étaient apparues. Via un test ADN, elles auraient pu livrer une explication sur cette mystérieuse et fascinante créature. A l’époque, des chercheurs californiens avaient trouvé des ‘preuves’ dans une Ford F-150, qui avait été abandonnée temporairement par une expédition Bigfoot lors d’une tempête de neige dans l’inhospitalière Sierra National Forest. A leur retour après trois jours, les membres de l’expédition avaient trouvé une sorte d’empreinte et ce qui ressemblait à des poils d’animal sur deux des vitres de leur voiture. Les mêmes ‘chasseurs de yéti’ avaient déjà observé de nombreuses manifestations de l’existence de Big Foot auparavant dans cette région. L’expert légiste Mickey Burrow avait été sollicité pour examiner les preuves, mais il n’a pas encore rendu son verdict à ce jour.

Une tromperie pure et simple

Les scientifiques ne s’inquiètent pas du fait que les observations recensées puissent presque toutes être considérées comme fausses. Des morceaux de pelage de Big Foot ont été attribués à des ours, des cerfs ou des vaches. Il n’a jamais été question de poils de singe. A ce jours, les photos, les films et les enregistrements sonores n’ont pas été convaincants ou se sont révélés être des tromperies pures et simples. Même si les observations semblent indiquer qu’il existe une population de centaines, voire de milliers, de Big Foots, personne n’a jamais trouvé la dépouille de l’un d’eux. Pourtant, les chercheurs enthousiastes de Big Foot n’abandonneront pas leur quête. De plus, grâce à la carte de Stevens, ils savent désormais quels endroits ils doivent explorer.