Un nouveau jour du Jugement dernier en vue ?

Info | Un astéroïde tueur pourrait frapper la terre en 2036

De Pickx

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Armageddon s’est trouvé une nouvelle date : le 13 avril 2036. Plusieurs scientifiques russes ont en effet calculé que la fin du monde ne se produirait pas en 2012, mais probablement le 13 avril 2036. C’est ce jour-là exactement que l’astéroïde Apophis pourrait entrer en collision avec notre terre. Les astronomes sont en train d’élaborer un plan pour éviter une collision avec cet astéroïde tueur.  

Un danger menaçant

La Terre file à une vitesse de trente kilomètres par seconde dans l’univers, sur son orbite autour du soleil. On a longtemps pensé que la trajectoire empruntée par la Terre était dégagée, mais le siècle dernier, on a remarqué que d’innombrables objets rocheux étaient susceptibles de la gêner, voire de heurter notre planète. Ce danger se précise.

Désert

"Le 13 avril 2029, Apophis s’approchera à quelque 37 000 kilomètres de la Terre", affirme le professeur russe Leonid Sokolov, de l’université d’État de Saint-Pétersbourg. Selon lui, le choc devrait se produire sept ans plus tard, créant un désert aussi vaste que la France. "Devrait", parce qu’il est plus plausible qu’Apophis se désagrège en plus petits morceaux qui viendront également heurter la Terre dans les années suivantes. L’agence spatiale russe Roskosmos ne veut en tout cas prendre aucun risque. Elle espère modifier la trajectoire de l’astéroïde, dont le diamètre atteint environ 350 mètres.

Un vaisseau spatial particulier

Pour cela, elle envisage de faire entrer un vaisseau spatial particulier en collision avec ce gros rocher. Il serait exclu de détruire Apophis à l’aide d’une ogive nucléaire. Il y a une centaine d’années, la Sibérie a déjà été frappée par une comète d’une puissance plus de 1 000 fois supérieure à celle de la bombe atomique qui a ravagé Hiroshima. Et ce n’était que de la petite bière en comparaison avec ce qui nous attend maintenant. Selon le directeur de Roskosmos, M. Perminov, l’astéroïde Apophis serait trois fois plus grande que celle qui a frappé la Sibérie en 1908.

Les dinosaures

Apophis n’est pas aussi grande que l’astéroïde qui fut jadis à l’origine de l’extermination des dinosaures, dont le diamètre avoisinait les dix kilomètres. Mais un astéroïde de 250 mètres de diamètre comme Apophis est cependant capable de causer la mort de plus de dix millions de personnes dans une zone habitée. L’impact d’un planétoïde du format d’Apophis transformerait une ville comme Bruxelles en cratère fumant et le reste du pays en zone sinistrée.

Une menace qui s'estompe ?

En 2004, on a réellement cru que la terre entrerait en collision avec un planétoïde de 300 mètres en 2029. Le risque de collision avait momentanément été estimé à 1 sur 37. Mais un peu plus tard, lorsque de nouvelles données ont été disponibles, il est devenu évident que la terre échapperait à l’impact à ce moment. Les nouveaux calculs ont par contre évalué le risque à 1 sur 45 000 pour l’année 2036.

De nouveaux calculs

Ce risque a aujourd’hui été une nouvelle fois revu à la baisse. Selon de nouveaux calculs de la position et de la trajectoire d’Apophis, le risque de voir l’astéroïde entrer en collision avec la terre en 2036 ne serait plus que de 1 sur 250 000. Le 13 avril 2029, le rocher rasera cependant la Terre de si près qu’il sera visible à l’oeil nu la nuit.

Les Russes

Les Russes n’accordent pas beaucoup de crédit à ces nouvelles estimations. Le fait que l’astéroïde a 25 % de chances de s’écraser en Russie s’il frappe réellement la terre joue certainement un rôle dans cette différence d’appréciation. Quant au risque de le voir frapper les États-Unis, il est pratiquement nul.

Astéroïdes tueurs

La Russie veut désormais qu’une collaboration internationale se mette en place pour éliminer à temps des astéroïdes tueurs qui frôlent la terre, tels Apophis. Les Russes proposent que la NASA, l’ESA, les Chinois et l’agence spatiale russe Roskosmos collaborent, en première instance pour écarter le danger d’Apophis, puis des autres objets dangereux qui rasent la Terre. Il y en aurait deux millions.

Peinture noire

L’agence spatiale russe Roskosmos a récemment encore exprimé son souhait d’envoyer dans un premier temps une mission inhabitée vers Apophis, afin d’évaluer quelle mesures peuvent être prises contre des planétoïdes qui s’avéreraient menaçants à l’avenir.
 
L’agence spatiale européenne, l’ESA, a même eu l’idée de peindre l’astéroïde en noir sur l’un de ses côtés. Les rayons du soleil le repousseraient alors vers une trajectoire plus favorable pour nous. C’est évidemment le genre de technologie qui doit être testée préalablement sur un autre astéroïde qui ne présente aucun danger pour notre planète, afin de vérifier si elle ne comporte pas des inconvénients imprévus.

Don Quichotte

L’agence spatiale européenne ESA a encore une autre mission à son agenda : Don Quichotte. Ce projet prévoit l’envoi de deux satellites vers un astéroïde inoffensif. L’un d’eux (Sancho) doit faire des observations, tendis que l’autre (Hidalgo) doit percuter l’astéroïde. Le but de est pouvoir observer les effets de la collision sur la trajectoire de l’astéroïde. Le lancement sur orbite de Sancho serait prévu pour 2011.

Sensation

Apophis – dont le nom est emprunté à un démon de la mythologie égyptienne, adversaire des dieux Aton et Râ – a été découvert le 19 juin 2004 par Roy Tucker, David J. Tholen et Fabrizio Bernardi, du Kitt Peak National Observatory, en Arizona. Dès sa découverte, l’astéroïde a fait sensation. Les premières observations du planétoïde indiquaient en effet que le risque de voir Apophis frapper la terre en 2029 était assez grand.
 
Par la suite, d’autres observations ont permis de fixer la date d’un impact éventuel à 2036, évaluant le risque d’écrasement sur la Terre ou la Lune entre 1,6 % et presque 0 %. À l’heure actuelle, la NASA évalue le risque d’impact à 1 sur 250 000. Les scientifiques russes estiment que ce risque est plus élevé.

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