Les plus grandes séductrices de l'Histoire…

Info | Elles savaient y faire avec les hommes…

De Pickx

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Elles ont séduit les plus riches, les plus connus, les plus puissants. Pas forcément belles, elles avaient toutes en commun le charme et l’intelligence de savoir y faire avec les hommes de leur temps. Ambitieuses, amoureuses des plaisirs de la chair ou simplement féministes avant l’heure, ces femmes ont marqué l’Histoire pour avoir sans complexes usé et joui de leurs atouts. Entre Cléopâtre et Madame Claude, vécurent ainsi la Grande Catherine et son cabinet érotique, Mata Hari et ses affriolantes techniques d’espionnage ou encore les célèbres courtisanes de la Belle Époque… Voici les petites histoires de celles qui ensorcelèrent les plus grands.

Cléopâtre, sous la couette des plus grands souverains de Rome

Les mauvaises langues de son époque affirmaient qu’elle allait jusqu’à mettre dans son lit des esclaves. Le cinéma l’a montrée comme une femme fatale, ensorceleuse, séductrice et  incroyablement belle, en lui donnant les traits de véritables icônes du glamour, de Liz Taylor à Monica Bellucci. En réalité, même s’ils ne disposent pas d’authentiques portraits de la dernière reine d’Egypte, les historiens s’accordent à dire que Cléopâtre n’était pas si jolie que ça: nez épais, traits grossiers, bouche trop large…
Mais cette femme est aussi décrite comme intelligente, polyglotte, vive d’esprit et possédant d’autres atouts que la beauté qui lui servirent à la fois en amour et en politique. Charmeuse, sensuelle et charismatique, elle séduisit en effet Jules César alors qu’elle était âgée de 22 ans puis, sept ans plus tard, son successeur Marc Antoine. De l’union avec ces deux grands souverains de Rome, elle obtint 4 enfants et de nombreuses faveurs pour son royaume, ainsi que la complaisance de tous les hommes d’influence qui les entouraient.

Messaline, la «prostituée impériale»

Arrière petite-fille de Marc Antoine et épouse de l’empereur romain Claude, la jeune Messaline (25 – 48 après JC) était surnommée «la putain impériale». Décrite comme tyrannique et arriviste, elle avait un appétit sexuel démesuré, qui la poussait à vendre régulièrement son corps dans les lupanars de Subure, le quartier le plus malfamé de Rome, où officiaient les prostituées de bas étage. On dit également qu’elle avait transformé une partie de son palais en lieu de débauche, où les rencontres de tout type et de toute configuration étaient permises.
Messaline n’hésitait pas non plus à faire assassiner ou à contraindre à l’exil les épouses et maîtresses de ses amants, ainsi que toutes les personnes qui faisaient obstacle à ses plans. L’impératrice fut finalement exécutée lorsqu’elle épousa l’un de ses favoris sans en avertir son premier mari qui, jusqu’alors, s’était montré plutôt conciliant.

La Grande Catherine et son cabinet érotique

Née en Allemagne, la Grande Catherine régna 34  ans (1762-1796) sur l’Empire russe après avoir renversé son mari, l’empereur Pierre III, qui fut d’ailleurs assassiné lors du coup d’État. Mécène des Arts et des Lettres et à l’origine de l’une des ères les plus fastueuses de l’histoire de Russie, l’impératrice Catherine II était également connue pour ses nombreuses conquêtes, dont au moins 21 ont été vérifiées. Elle n’avait pas honte d’avouer qu’elle utilisait les hommes à toutes fins utiles (Grigori Orlov l’avait aidée à destituer son époux) mais elle leur était redevable, en couvrant ses favoris de gloire et en les plaçant à des postes clés.
Fait insolite : on dit qu’elle avait fait aménager, dans son palais de Tsarskoe Selo que l’on peut encore visiter dans les environs de Saint-Petersbourg, un cabinet érotique secret. Selon certains témoignages de l’époque, elle avait rempli cette pièce de peintures et sculptures coquines et de sex toys, tels ces godemichés géants sculptés par un artisan d’églises !
La Grande Catherine fut prise d’une crise cardiaque alors qu’elle était assise sur une commode, mais des mauvaises langues affirmèrent qu’elle mourut en s’offrant à un éléphant.

Madame de Pompadour, la favorite de Louis XV

Née de parents aussi infidèles l’un que l’autre, Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764) se faisait appeler «Reinette» depuis que, adolescente, une diseuse de bonne aventure lui avait prédit qu’elle serait un jour la favorite du roi. Elle n’abandonna jamais cette perspective, même pendant son mariage avec Charles le Normand d’Étioles. Elle fréquentait alors les salons mondains, où elle était appréciée pour son esprit et sa grande beauté. On la disait svelte, grande, souple, élégante et jouissant d’une peau magnifique et de belles dents.
Louis XV la rencontra d’abord au cours d’une chasse. Il la revit plus tard  à l’occasion d’un bal masqué, où elle apparut en Diane chasseresse arborant, selon certains témoignages, une splendide poitrine à moitié nue. Jeanne-Antoinette fit mouche et c’est ce soir-là que le souverain l’entraîna pour la première fois dans son lit.
1745 fut l’année de la consécration pour la jeune bourgeoise alors âgée de 23 ans. Comme dans la prédiction de la voyante, le roi la nomma publiquement favorite, ainsi que Marquise de Pompadour (lui offrant le domaine attaché à ce nouveau titre). Bien que marié, il l’installa à Versailles, dans des appartements privés reliés aux siens par un escalier privé. Dans la foulée, Jeanne-Antoinette divorça de son époux et fut élue mécène des Arts, avec le droit de se mêler des affaires de l’État et de dépenser sans limites les deniers de sa Majesté pour l’achat d’œuvres de grands maîtres.
Lorsque, plus âgée, elle s’inquiéta de perdre son statut de favorite, elle entreprit de fournir au roi des jeunes filles, qu’elle hébergeait à Versailles. Lasse, Madame de Pompadour s’éteint à l’âge de 42 ans, mais avec le privilège de mourir au palais, ce qui était interdit aux courtisans et étrangers à la cour.

Mata Hari, espionne sur l'oreiller

Mata Hari s’appelait en fait Margaretha Zelle et était née en 1876 aux Pays-Bas. Son physique avantageux et son teint mat hérité de sa mère javanaise lui attirèrent très tôt les faveurs d’hommes influents. Elle eut notamment une liaison avec le directeur de l’école normale de Leiden, où elle était étudiante et de laquelle elle se fit dès lors renvoyer.
Son nom de scène, Mata Hari l’adopta lorsqu’elle devint danseuse de charme, se produisant dans de nombreuses capitales grâce à ses voluptueux numéros à l’orientale et totalement dénudés. En parallèle, la jeune femme menait une vie mondaine effrénée, fréquentant de grandes soirées où elle séduisait ses amants fortunés qui l’entretenaient, surtout quand le succès dans le monde du spectacle commença à décliner.
C’est alors qu’elle fit la connaissance du chef de la police berlinoise, qui la convainquit, contre une belle somme d’argent (qu’elle ne toucha jamais), d’user de ses charmes auprès de politiciens, diplomates et militaires hauts-gradés français afin de leur soutirer des renseignements pour le compte de l’Allemagne.
Si Mata Hari nia jusqu’au bout toute implication dans les services secrets, elle en fut néanmoins jugée coupable par le gouvernement d’après-guerre et fusillée à Vincennes, en 1917. On raconte qu’elle refusa le bandeau et qu’elle lança un dernier baiser à son peloton d’exécution.

Les demi-mondaines et courtisanes célèbres

Dans la France du 19e siècle, les demi-mondaines étaient ces courtisanes de haut rang qui vivaient dans l’opulence grâce à leurs riches amants parisiens. À l’époque, il était répandu que les hommes aisés de la capitale entretiennent leur femme officielle ainsi qu’une autre, juste pour la galerie.
Parmi ces maîtresses célèbres, certaines héritèrent de sobriquets éloquents. Cora Pearl, qui compta parmi ses conquêtes le prince Napoléon, était surnommée «La grande horizontale» ou «Le plat du jour». Laure Hayman, elle, était la «Déniaiseuse des Ducs», ayant conquis le Duc d’Orléans, mais aussi le roi de Grèce ou encore Louis Weil, le grand oncle de Marcel Proust. Fille d’une lingère normande, Valtesse de La Bigne était l’amie (et parfois la petite amie) d’artistes tels Gustave Courbet, d’Eugène Boudin et Gustave Manet, ce qui lui valut le surnom d’«Union des peintres». Immortalisée par Manet et par Henri Gervex, on peut admirer des portraits de la belle au Musée d’Orsay à Paris et au Metropolitan Museum of Art de New York.

La courtisane qui aimait aussi les femmes

Liane de Pougy (1869 – 1950) n’était pas une courtisane comme les autres. En effet, cette jolie danseuse des Folies Bergères séduisait aussi bien les hommes que les femmes, affichant ouvertement sa bisexualité et devenant même, dans ce Paris «dévergondé», une icône de l’homosexualité féminine.
Son grand amour fut l’écrivaine américaine Natalie Barney, âgée de 23 ans lorsqu’elle la rencontra. Ce fut le coup de foudre, puis la passion, suivie de la rupture lorsque la jeune auteure se mit à la tromper. Liane de Pougy, qui écrivit elle-même plusieurs ouvrages, raconta cette aventure dans son roman à succès «L’Idylle Saphique».
Plus tard, la courtisane devint Princesse, en épousant le Prince Georges Ghika, d’origine roumaine, qui finit par la quitter pour une plus jeune après 16 ans de mariage. Elle se consola alors des les bras de plusieurs femmes, avant d’entrer dans les ordres et de terminer sa vie dans la repentance.

La mangeuse d'écrivains

Disparue en 1998, Jeanne Loviton fit tourner la tête des plus célèbres écrivains de son temps. Décrite comme belle, raffinée, intelligente, subtile et cultivée, elle compta, parmi ses amants, Jean Giraudoux, Curzio Malaparte, Emile Henriot ou encore Alexis Leger. Cette avocate et auteure, qui signait ses propres ouvrages d’un nom d’homme (Jean Voilier), fut aussi le dernier grand amour de Paul Valéry et l’amante de quelques femmes, dont la féministe Yvonne Dornès.
Personnage romanesque, Jeanne Loviton faisait jaser et était jalousée par de nombreuses rivales. La femme de l’éditeur Robert Denoël l’accusa ouvertement du meurtre de son époux, qui l’avait quittée pour emménager avec la belle Jeanne, avec qui il projetait d’ailleurs de se remarier. S’il n’eut pas le temps de concrétiser ce dessein, il avait déjà fait de sa maîtresse l’actionnaire principale de sa maison d’édition. Cette dernière en hérita donc, dirigeant ses affaires d’une main de maître.

Les mères maquerelles de notre temps

Si, d’après certaines sources, ces femmes ont avoué s’être prostituées durant une courte période, elles ont surtout dirigé des réseaux célèbres, qui comptèrent, parmi leurs clients et habitués, plusieurs des hommes les plus riches et les plus influents de la planète.
En France, durant les années 60-70, Madame Claude tenait à jour, dans son petit carnet noir, la liste top secrète de ces ministres d’État, avocats et membres du gotha international, à qui elle procurait des call-girls triées sur le volet. Les demoiselles, à qui il arrivait de fournir à leur maquerelle et aux services secrets des renseignements recueillis sur l’oreiller, bénéficiaient d’un apprentissage des bonnes manières, de cours de culture générale et, bien souvent, d’opérations de chirurgie esthétique. Madame Claude, dont le réseau a fini par être démantelé, n’exerce plus, mais de nombreux hommes de la bonne société de l’époque se souviennent avec nostalgie des services hauts de gamme qu’elle pourvoyait, sur simple appel téléphonique.
Heidi Fleiss fut, deux décennies plus tard, comparée à Madame Claude. Son petit nom à elle était «Hollywood Madam» puisque ses filles se rendaient chez les stars et autres personnalités de la jet-set californienne. Comme Madame Claude, elle finit par faire de la prison pour fraude fiscale et son histoire fut romancée à l’écran.

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