Les quatre adaptations les plus emblématiques de Robin des bois

Cinéma |

Le film Disney ‘Robin des Bois’ célèbre déjà son demi-siècle. Le long-métrage d’animation s’inspire à la fois de la légende du prince des voleurs et du Roman de Renart, un recueil de récits médiévaux français. Au fil des générations, Robin des Bois a eu différentes représentations sur le grand écran. Pickx vous en cite quelques-unes.

De Pickx

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Robin des Bois, 1973

Walt Disney avait validé le projet de Ken Anderson peu avant son décès en 1966. Son idée était de réaliser un film sur le légendaire voleur et justicier anglais en utilisant des animaux anthropomorphes comme personnages. À cause de la disparition du producteur iconique de Mickey, les classiques produits à ce moment-là n’ont pas rencontré le succès escompté. Aujourd’hui, ces réalisations sont devenues cultes et indémodables. Le fait de réinventer l’histoire de Robin des Bois avec des animaux a été une façon amusante et attrayante pour les enfants d’actualiser le monde de Nottingham.

Du côté du casting, Brian Bedford était parvenu à apporter beaucoup de charisme au personnage principal. On retrouve également Phil Harris, l’interprète du célèbre Baloo dans ‘Le Livre de la Jungle (1967), qui incarne un autre ours, Petit Jean. Le meilleur rôle a pourtant été attribué à Peter Ustinov qui prêtait sa voix au cupide roi Richard et au prince Jean, ajoutant de nombreuses blagues hilarantes au Disney.



Robin des bois, 2010

Personne n’est plus convaincant que Ridley Scott à la réalisation d’épopées historiques. Il a donné vie à des films tels que ‘Gladiator’, ‘1492 : Christophe Colomb’, ‘Kingdom of Heaven’, ‘Le dernier duel’ et ‘Exodus : Gods and Kings’. Il a le sens du détail et essaie toujours de porter à l’écran des faits historiques. Sa version de ‘Robin des bois’ en 2010 n’est probablement pas l’une de ses meilleures réalisations, mais elle vaut le coup d’y prêter attention grâce à son époustouflante production. Entre scènes d’action et scènes épiques, le cinéaste reste fidèle à ses principes.

Il apporte d’ailleurs un cadre plus historique à la légende de Robin des bois que les films précédents sur le sujet. Le long-métrage commence par la mort du roi d’Angleterre Richard Coeur de Lion et le début du règne de son successeur Jean d’Angleterre. L’histoire reste néanmoins totalement fictive. C’est Russel Crowe qui incarne le personnage principal. Habitué au genre et aux exigences du cinéaste, il avait joué dans ‘Gladiator’ dix ans plus tôt, il a su mener à merveille l’interprétation plus âgée et aigrie de Robin des bois. Face aux autres adaptations, parfois plus légères, celle-ci se démarque sur la nature de l’héroïsme et sur la possibilité de se racheter de ses crimes.



Robin des Bois, prince des voleurs, 1991

En pleine période de guerre froide, le personnage de Robin des bois fut presque oublié car il reflétait une certaine forme du communisme. Cependant, le film de Kevin Reynolds avait vu le jour après avoir apporté des changements importants au niveau de l’histoire d’origine. Au niveau des méchants, le prince Jean Sans Terre ne fait plus partie de la narration. À sa place, c’est le shérif de Nottingham qui occupe ce rôle. D’ailleurs, c'est le regretté Alan Rickman qui avait campé ce personnage. Comme convenu dans son contrat, il a eu le champ libre au niveau de son interprétation, ajoutant ses propres répliques et blagues. Le rôle était devenu tellement développé que Kevin Costner eut peur qu’il lui vole la vedette.

À l’origine du projet, c’est Mel Gibson qui était envisagé pour le rôle du bandit le plus célèbre d’Angleterre. Ce dernier a finalement refusé l’offre en découvrant que le scénario était très différent de celui avec Errol Flynn, dont l’acteur est fan. Finalement, c’est Kevin Costner qui accepte cette responsabilité trois jours avant le début du tournage. Il apporte une version plus terre-à-terre au célèbre prince des voleurs. La belle Marianne est souvent représentée dans la légende comme une gentille demoiselle inoffensive. Ici, elle devient sous les traits de Robin Wright, une femme courageuse qui sait se défendre. Le rôle d’Azeem est quant à lui confié à Morgan Freeman, qui donne une interprétation plus héroïque à son personnage, le rendant tout aussi important que Robin lui-même. 



Les aventures de Robin des bois, 1938

Encore aujourd’hui, c’est à Errol Flynn que l’on attribue l’image la plus emblématique de Robin des bois. Beaucoup d’acteurs, comme Mel Gibson cité plus haut, ont toujours rêvé d’apporter la même magie que Flynn au personnage. Le film de 1938 de Michael Curtiz est l’un des rares classiques indémodables jamais réalisés. L’excellente chorégraphie des combats, les techniques de colorimétrie utilisées et la splendide partition musicale d'Erich Wolfgang Korngold n’ont rien à envier aux superproductions modernes.

Pour beaucoup, cette adaptation est des plus parfaites tant au niveau technique qu'au niveau du choix de casting. C’est d’ailleurs l’un des couples mythiques de l’époque, Errol Flynn et Olivia de Havilland, qui est choisi pour interpréter Robin de bois et Lady Marian. Lui est remarquable et tellement charismatique dans ce rôle. Il a réussi à apporter une grande noblesse à la cause du prince des voleurs. Celle pour laquelle il vole afin de subvenir aux besoins des plus démunis. Elle est à son niveau, apportant une pureté et une énorme profondeur à son personnage. Jusqu’à maintenant, aucune autre actrice n’est arrivée à sa cheville.




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