Le 'Goodbye Yellow Brick Road' d'Elton John a un demi-siècle

Megahit

À un moment donné, Elton John était à l'origine de 3% de TOUS les disques vendus sur la planète ! 'Goodbye Yellow Brick Road', ou "GYBR" a été en tête des hit-parades pendant huit semaines. Aux États-Unis, le disque est devenu disque d'or quelques jours à peine après sa sortie. En mars 1993, il a été certifié cinq fois disque de platine et enfin huit fois disque de platine en février 2014. L'album a été intronisé au Grammy Hall of Fame en 2003 et a figuré dans le livre '1001 Albums You Must Hear Before You Die' (1001 albums à écouter avant de mourir) en 2005.

Titres provisoires

Les titres de l'album comprenaient 'Vodka and Tonics' et 'Silent Movies, Talking Pictures'. Bernie Taupin, l'auteur-compositeur attitré d'Elton John, a écrit les paroles en deux semaines et demie, tandis que ce dernier a composé la plupart des mélodies en trois jours seulement, lors d'un séjour à l'hôtel Pink Flamingo à Kingston, en Jamaïque. Elton était impatient de se rendre en Jamaïque, notamment parce que les Rolling Stones venaient d'y enregistrer 'Goats Head Soup'.

Les tensions

Cependant, un match de boxe entre Joe Frazier et George Foreman a provoqué des tensions en Jamaïque. L'équipe est donc retournée en France, dans un lieu d'enregistrement familier, où l'album a été achevé.

Chiens

Les paroles de 'Goodbye Yellow Brick Road' mentionnent à plusieurs reprises des chiens. Ce n'est pas une coïncidence. À l'époque, Elton sortait avec une femme appelée Linda. Les références aux chiens qui reniflent le sol et autres étaient des clins d'œil à ses propres chiens.

La métaphore

À propos de 'Candle In the Wind', l'une des chansons les plus emblématiques de l'album (et une chanson réécrite pour les funérailles de la princesse Diana en 1997), l'auteur-compositeur Bernie Taupin a déclaré : "'J'ai écrit 'Candle In The Wind' en pensant à Marilyn Monroe, mais ce n'est certainement pas quelqu'un que j'admirais beaucoup quand j'étais enfant ou quoi que ce soit de ce genre. Elle n'était qu'une métaphore de la célébrité et du fait de mourir jeune. Ceux qui s'adonnent trop au plaisir et à l'opulence meurent jeunes. La chanson aurait également pu parler de Montgomery Clift, de James Dean ou même de Jim Morrison..."

‘Rocketman’, le film biographique salué par la critique et le public sur Sir Elton avec Taron Egerton est à voir dans le catalogue Proximus VOD.

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