Les cinq meilleurs rôles de Jacques Villeret

Robert et Robert (1978)

Dans cette comédie de Claude Lelouch, Robert Villiers et Robert Goldman, quarantenaires, sont deux célibataires endurcis qui vivent encore chez leur mère. L'un est d'une timidité maladive, l'autre est un nerveux au caractère difficile. Dans l'agence matrimoniale où ils se rendent, les deux Robert se rencontrent et finissent par nouer une amitié, tandis qu'approchent leurs premiers rendez-vous avec des inconnues. Sa performance vaudra à Jacques Villeret le César du meilleur acteur dans un second rôle.

La Soupe aux choux (1981)

Vous est-il déjà arrivé d’imiter l’extraterrestre incarné par Jacques Villeret ? Louis de Funès tente de communiquer avec lui dans ce film de Jean Girault. L’histoire se déroule dans un hameau perdu. Deux amis et paysans, Francis Chérasse (Jean Carmet) et Claude Ratinier (de Funès), y vivent et aiment le vin et la soupe aux choux.

Une nuit, une soucoupe volante atterrit dans leur jardin. Un extraterrestre fait alors son apparition. Claude le surnommera ‘La Denrée’ et en profitera pour lui faire goûter sa soupe aux choux. L’absorption d’une assiette va plonger le voyageur dans un tout autre monde, celui du plaisir de vivre et de l’amitié. Après avoir connu un succès mitigé à sa sortie, le film est devenu culte grâce à ses multiples rediffusions à la télévision.

Papy fait de la résistance (1983)

Grand classique de la comédie, le film de Jean-Marie Poiré est porté par toute une génération de comédiens qui parvient à nous faire rire de la Seconde Guerre mondiale sans arrière-pensées. Le pitch ? En 1943, les Bourdelle, une famille de musiciens virtuoses, voit son hôtel particulier réquisitionné par les Allemands et sont contraints de loger à la cave. Mais le fils, Guy-Hubert, qui se fait passer pour un coiffeur homosexuel, est en fait Super-Résistant, sorte de Zorro du moment, et complote contre les nazis. Villeret y campe le maréchal Ludwig von Apfelstrudel, demi-frère d'Hitler.

Le Dîner de cons (1998)

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Un soir, Brochant est sûr d'avoir trouvé la perle rare : Francois Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Mais il ignore que Pignon est passé maître dans l'art de déclencher des catastrophes... En adaptant à l’écran la célèbre pièce de théâtre du même nom, Francis Veber offre à Jacques Villeret un rôle savoureux qui enchaîne les bourdes au grand dam d’un Thierry Lhermitte au plus mal. Nommé six fois aux César, le film obtient trois récompenses, dont celle du meilleur acteur pour Villeret.

Un crime au Paradis (2001)

Dans ce film de Jean Becker, remake du film ‘La Poison’ (1951) de Sacha Guitry, Villeret change de registre. Il incarne Joseph Braconnier dit "Jojo", un doux et timide éleveur de chèvres marié à Lucienne "Lulu" (Josiane Balasko), une ivrogne détestable qui lui fait vivre un enfer. Après l’infamie de trop, le fermier rend visite à un avocat pour lui demander des conseils afin de la tuer sans risquer une grosse peine.



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