Les meilleures représentations de personnages bisexuels à la télévision

Nick Nelson – Heartstopper

La série à succès de Netflix, 'Heartstopper', dont la seconde saison est sortie cet été, suit l'histoire d'amour entre Charlie Spring (Joe Locke) et Nick Nelson (Kit Connor). Charlie est un adolescent ouvertement gay, qui tombe sous le charme de Nick, un joueur de rugby qui remet en question sa sexualité lorsqu'il commence à éprouver des sentiments pour Charlie.

Ce drame LGBTQIA+ aborde le coming-out, la découverte de soi et le poids des normes sociales à travers une histoire d’amour d’adolescent. Durant la première saison, les téléspectateurs voient Nick commencer à découvrir sa bisexualité et à surmonter ses propres préjugés. L'éclosion du personnage de Nick est un moment fort pour la représentation des bisexuels, car il s'agit d'un jeune qui est aux prises avec l'incertitude et la peur. Voir Nick proclamer avec fierté sa bisexualité à sa mère est une scène marquante, et encore relativement rare à la télévision.

Les deux saisons de 'Heartstopper' sont à découvrir sur Netflix.

Joe MacMillan - Halt and catch fire

Le drame d'AMC sur l'avènement des ordinateurs personnels et de l'internet dans les années 80 et au début des années 90 est probablement l'une des plus grandes séries de la dernière décennie que pourtant presque personne n'a regardée lorsqu'elle est sortie. Au centre de l'histoire se trouve un personnage bisexuel charismatique, moralement ambigu, joué par Lee Pace (actuellement à l'affiche de la série Apple 'Foundation').

Sorte de variation de l'archétype de Don Draper, Joe MacMillan, campé par Lee Pace, est un entrepreneur toujours à la recherche de la prochaine grande innovation dont il pourra tirer profit. Et si la bisexualité de Joe n'est pas au cœur de l'arc narratif de la série, sa relation volatile avec le prodige de la programmation Cameron Howe, joué par l'excellente Mackenzie Davis, n'est pas non plus accessoire. 'Halt and catch fire' s'attarde également sur la société de l'époque. Une grande partie de la série se déroule dans les années 80, après tout, et Joe n'est pas épargné par l'épidémie de sida…

Villanelle - Killing Eve

Villanelle (Jodie Comer) est une assassine impitoyable qui s'est lancé dans un intense jeu du chat et de la souris avec l'enquêtrice Eve (Sandra Oh). Villanelle et Eve entretiennent une relation psychosexuelle obsessionnelle tout au long de 'Killing Eve'. Villanelle est sans aucun doute une psychopathe violente qui utilise sa sexualité avec tous les sexes à ses propres fins. La bisexualité de Villanelle est mise en évidence dès le début de la série. L'une de ses premières scènes la montre sortant du lit avec un couple. Bien que Villanelle ne soit pas une représentation positive d'un personnage bisexuel, elle a le mérite d'élargir la représentation de la bisexualité à la télévision.

Adam Groff - Sex Education

L'histoire d'Adam (Connor Swindells) dans 'Sex Education' commence par le harcèlement d'Eric (Ncuti Gatwa), un étudiant ouvertement gay à Moordale. Il devient rapidement évident qu'Adam nourrit des sentiments romantiques pour Eric et qu'il est aux prises avec sa propre homophobie.

Adam développe un caractère incroyablement charmant et attachant à mesure qu'il s'ouvre à lui-même. Son acceptation de soi est due en grande partie à sa relation avec Eric et au fait qu'il vit confortablement sa sexualité.

Les 4 saisons de 'Sex Education' sont à voir sur Netflix.

Rosa Diaz - Brooklyn Nine-Nine

Enfin, même dans une série purement humoristique comme 'Brooklyn Nine-Nine', les créateurs ont pris le pari de développer le personnage de la détective Rosa Diaz (Stephanie Beatriz) dans la saison 5. Celle-ci révèle sa bisexualité à son équipe, qui l'accepte totalement. C'est une surprise pour ses collègues, car elle a toujours été incroyablement discrète sur sa vie personnelle au travail.

Rosa est devenue une icône bisexuelle à part entière. Elle n'a plus peur de dire ouvertement qui elle est et garde même le drapeau bisexuel sur son bureau au commissariat. Après son coming out, Rosa est pleinement elle-même aux yeux de ses proches, ce qui fait d'elle l'un des exemples les plus puissants de représentation bisexuelle à la télévision.

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