Cinq faits que vous ignorez peut-être à propos de ‘Kaamelott’

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Ce jeudi 14 septembre, RTL tvi diffuse ‘Kaamelott : premier volet’. Ce film d’Alexandre Astier, sorti en 2021, s’inscrit dans la continuité de la série télévisée ‘Kaamelott’ (2005-2009). À l’occasion de la diffusion du premier volet de ce qui doit constituer une trilogie, Pickx revient pour vous sur cinq faits que vous ignorez peut-être à propos de cette cultissime série télévisée.

De Pickx

Publié le 14.09.23

2min

Adaptée d’un court-métrage

‘Kaamelott’ est une série télévisée humoristique de fantasy historique qui s’inspire de la légende du roi Arthur, tout en lui apportant une vision décalée. Réalisée par Alexandre Astier, cette série diffusée entre 2005 et 2009 est en réalité l’adaptation d’un court-métrage intitulé ‘Dies irae’, lui aussi réalisé par Astier en 2003. Dans ce mini film de 14 minutes, on trouve ainsi la même formule qui a fait le succès de ‘Kaamelott’, à savoir le même humour décalé, les mêmes acteurs mais aussi les mêmes thèmes musicaux. Se rendant compte du potentiel de ‘Dies irae’, Alexandre Astier décide alors de transformer ce court-métrage en série. Il écrit alors les premiers épisodes de ce qui deviendra ‘Kaamelott’ et tourne six pilotes qu’il propose à différentes chaînes de télévision. C’est finalement la société de production CALT, qui avait déjà produit la mini-série ‘Caméra Café’ avec Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h, qui mise sur la série d’Alexandre Astier. Un pari réussi, vu le succès que rencontrera ‘Kaamelott’ entre 2005 et 2009 sur la chaîne M6 en France.

Pourquoi deux A et deux T à ‘Kaamelott’ ?

L’origine du nom de la série provient de Camelot, un château de la légende arthurienne. Mais pourquoi ‘Kaamelott’ ? Les deux A sont en fait une référence aux initiales du réalisateur Alexandre Astier. Et si lors des pilotes, la série s’intitulait ‘Kaamelot’, un deuxième T a été ajouté pour s’assurer que tout le monde prononcerait bien « camelote ».

Une histoire de famille

Alexandre Astier est véritablement sur tous les fronts dans ‘Kaamelott’. En effet, outre le réalisateur, il en est aussi le scénariste, le monteur, l’acteur principal ainsi que le compositeur. Et ce n’est pas tout ! Puisqu’Astier a également engagé toute sa famille. Ainsi les beaux-parents du Roi Arthur, incarné par Astier lui-même, sont interprétés par les parents du réalisateur, Lionnel Astier et Joëlle Sevilla. Son demi-frère Simon Astier incarne, quant à lui, le beau-frère du roi Yvain et la mère de Simon, Josée Drevon, joue le rôle d’Ygerne, la mère d’Arthur. En outre, les enfants d’Alexandre, Arianne, Jeanne, Neil et Ethan, font de petites apparitions dans la série. Enfin, sa femme Anne-Gaëlle Daval, cheffe costumière de la série, prête brièvement ses traits à une fée dans l’épisode 2 du Livre VI. Une véritable histoire de famille !

Un tournage compliqué

La série a été tournée entre Lyon, Paris et… Rome ! En effet, si les scènes extérieures des trois premiers livres ont été tournées à Lyon et que les scènes intérieures l’ont été dans un studio à Paris, la quatrième et la cinquième saison ont été totalement délocalisées à Lyon, d’où sont originaires Alexandre Astier et sa famille. Quant à la dernière saison qui relate la jeunesse d’Arthur à Rome, elle a été réellement tournée dans la capitale italienne. Alexandre Astier a ainsi pu profiter des décors de la série américaine ‘Rome’ pour ‘Kaamelott’. Un tournage qui s’est, pour une toute autre raison, révélé compliqué pour les acteurs. Le réalisateur veillait en effet à envoyer leurs textes à la dernière minute. Alexandre Astier souhaitait en effet que les comédiens gardent toute leur spontanéité. Pari réussi puisque certains d’entre eux comme Thomas Cousseau (Lancelot) ont avoué que la plupart du temps, ils ne comprenaient pas ce qu’ils jouaient.

Des épisodes courts et pourtant aussi chers qu’un téléfilm

Si leur format est court, il n’en reste pas moins que les épisodes de ‘Kaamelott’ étaient coûteux à réaliser. Selon la société de production CALT, le coût d’une saison atteignait 2 millions d’euros, soit 20 000 euros par épisode ! Des montants semblables à un téléfilm mais qui s’expliquent par les nombreux tournages en extérieur au moyen de caméras haute définition.