Plongez dans l’un des évènements les plus marquants des États-Unis grâce au film ‘Jackie’ sur Pickx+

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Pickx+ vous propose de vous cultiver sur sa chaîne 13. Le film ‘Jackie’ adopte une perspective rafraîchissante dans le genre du biopic. À travers Natalie Portman dans le rôle de Jackie Kennedy-Onassis, le réalisateur chilien Pablo Larraín s’intéresse aux événements entourant l’assassinat du Président John F. Kennedy et des jours qui ont suivi ce triste 22 novembre 1963. Est-ce que les faits historiques sont respectés à la lettre ? Analyse.

De Pickx

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Avant que Pablo Larraín réalise ‘Jackie’ en 2016, beaucoup de cinéastes se sont déjà intéressés à l’événement historique qui a bouleversé toute l’Amérique des années 1960. Cependant, le réalisateur chilien a adopté une approche cinématographique unique. Il s’est concentré sur l’assassinat du président des États-Unis, en adoptant le point de vue de son épouse Jackie Kennedy. Le film montre comment cette tragédie a changé à jamais la femme posée et méticuleuse qu’elle était. Les jours qui ont suivi la fusillade, elle a dû faire preuve de courage afin de protéger l’héritage de son défunt époux à la fois comme homme mais aussi comme étant l’un des présidents les plus appréciés de la nation. Le biopic explore donc les émotions et la psychologie de la Première dame.

Évidemment, personne n'est mieux placée qu'elle pour exprimer son ressenti, mais comme elle nous a quittés en 1994, il est impossible aujourd'hui d'avoir son avis sur le sujet. En revanche, de nombreux documents ont permis de tracer son portrait. Si certains films biographiques suivent strictement les faits historiques, d’autres utilisent des éléments fictionnels et des reconstitutions pour humaniser et comprendre intimement leur personnage. Les ajouts romancés permettent également d’apporter plus d’émotion à un récit et permet de mieux capter l’attention du public. Dans ‘Jackie’, nous sommes loin du documentaire qui a pour but de révéler une seule vérité, approuvée par des théoriciens et historiens. Ici, Pablo Larraín a opté pour une approche créative dans les faits racontés. Ce qui donne au biopic une perspective unique sur qui était Jacqueline Kennedy-Onassis.

Entre fiction et réalité historique

Bien sûr cela n’a pas empêché le réalisateur de s’inspirer de faits réels grâce à des documents officiels et des enregistrements historiques. Même si Pablo Larraín n'est pas américain et qu'il n'a pas été touché de près par le mythe Kennedy, il s’est beaucoup renseigné et à mener des recherches personnelles sur le sujet. On lui avait commandé un film sur les Kennedy, mais ne sachant pas quel angle adopter, il s’est perdu sur internet et a eu une illumination en visionnant sur YouTube une visite guidée par Jackie Kennedy de la Maison-Blanche en 1961. Sa passion pour l’histoire et la manière de se comporter ont tout de suite captivé l’attention du cinéaste. D’ailleurs, ces précieuses archives ont servi de base visuelle pour les scènes de la demeure présidentielle à Washington. Pendant le tournage, les images du documentaire de 1961 apparaissaient sur les moniteurs en arrière-fond afin que l’équipe et le réalisateur puissent recréer les plans avec précision en termes de cadrage et de disposition de la pièce.

Un autre document a servi de support pour raconter les faits. Au lendemain de la fusillade, un journaliste du magazine Time, Theodore H. White avait mené une interview à coeur ouvert de la Première dame dans sa maison de familiale. Cette entrevue est devenue la principale source du film car elle y exprimait ses émotions, son témoignage, son deuil et son courage. Elle a également été utilisée comme scène d’ouverture du film. Mme Kennedy se livre à ce journaliste afin de perpétuer la mémoire de son défunt époux. À l’aide de flashbacks racontés par Nicole Portman, Pablo Larraín reproduit exactement en images la fusillade du 22 novembre 1963. Tous les détails mentionnés ont leur importance et sont reconstitués à l’écran, jusqu’à la tenue que portait Jackie ce jour-là (un tailleur rose Chanel).

Et enfin, ce qui fait la force du biopic et qui le rend aussi remarquable est, bien entendu, la performance de Natalie Portman dans le rôle de Jacqueline Kennedy-Onassis. L’actrice s’est réellement imprégnée de son personnage. Pendant des semaines, elle a étudié les moindres faits et gestes de la dame en analysant des photos et vidéos d’archives. Elle devait alors apprendre à s’habiller comme elle, à employer les mêmes mouvements et manières et surtout à parler comme elle. Son accent était à la fois très new-yorkais et académique, mais Natalie Portman n’eut pas de difficulté à le reproduire. Sa voix était devenue identique. Au final, la ressemblance entre l’actrice et son personnage était à tel point troublante que beaucoup lui disait qu’elle était devenue la réincarnation de Mme Kennedy. À ce propos, Pablo Larraín dira de la star qu’elle était tellement convaincante dans ce rôle que la majorité des scènes ont été réalisées en une seule prise. Son interprétation considérée comme puissante, émouvante et nuancée lui a permis d’être nominée pour de nombreux prix, dont l’Oscar de la meilleure actrice.

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