Ces caractéristiques qui sont la marque de fabrique du réalisateur Wes Anderson

Wes Anderson est l'un des réalisateurs les plus influents et les plus accomplis de notre époque. Son travail en a en effet inspiré plus d'un et sa créativité ne cesse d'étonner les cinéphiles. Le cinéaste a sorti son premier film, ‘Bottle Rocket’, en 1996 et depuis, son style si personnel n’a cessé de fasciner les spectateurs.

Que l'on apprécie ou non les films de Wes Anderson, il est indéniable que le réalisateur s'est fait un nom dans le monde du cinéma et on peut aisément reconnaître ses longs-métrages rien qu'à leur esthétique. Mais qu'est-ce qui rend ses œuvres si singulières ? À l’occasion de l'arrivée d’‘Asteroid City’ dans le catalogue Proximus VOD, Pickx revient pour vous sur les caractéristiques qui sont la marque de fabrique du réalisateur. 

Des acteurs fétiches

Si de grands noms figurent souvent au casting des films de Wes Anderson, le réalisateur aime collaborer avec les mêmes acteurs. Ainsi, Bill Murray est à l’affiche de pas moins de neuf longs-métrages de Wes Anderson dont ‘La Vie aquatique’ (2004) et ‘The French Dispatch’ (2021).  

Owen Wilson est également une figure récurrente puisqu’il collabore avec Anderson depuis le tout début de la carrière du réalisateur. L’acteur a en effet décroché son premier rôle dans ‘Bottle Rocket’ (1996), premier long-métrage du cinéaste. Ils en avaient d’ailleurs co-écrit ensemble le scénario.

Une structure en chapitres

Wes Anderson découpe fréquemment ses films en chapitres. Il aime en effet présenter son histoire aux spectateurs comme s’ils lisaient un roman. Ces découpages sont devenus un élément caractéristique, marque de fabrique du style de Wes Anderson. 

Des familles dysfonctionnelles

Les familles dysfonctionnelles semblent être un thème récurrent dans la filmographie du talentueux réalisateur. Le fait que ses parents aient divorcé alors qu'il n'avait que huit ans peut peut-être expliquer cela. Ces événements douloureux semblent avoir suscité chez Anderson une passion pour la narration.

‘La Famille Tenenbaum’ (2001), par exemple, nous plonge dans les affres d'une famille dysfonctionnelle. Et ‘A bord du Darjeeling Limited’ (2007) est centré sur l'histoire de trois frères américains qui, un an après la mort de leur père, traversent l'Inde en train pour tenter de ressouder leurs liens. Il semble donc que les relations familiales soient un thème prépondérant dans les films d'Anderson. De parents décédés à pères absents, presque tous ses personnages sont grandement affectés par des problèmes semblables. 

Des thèmes récurrents

Si la famille, et plus précisément la famille dysfonctionnelle, est, comme évoqué juste ci-dessus, un thème récurrent dans la filmographie d'Anderson, les amis, l'amour et la mort y sont également souvent abordés.

En tant que cinéaste soucieux d’explorer les liens humains, le réalisateur aime ainsi mettre en avant dans ses films l'importance du lien, pour le meilleur et pour le pire. 

Musique des années 60 et 70

La bande originale d’un film participe très souvent au succès de ce dernier. Et les longs-métrages de Wes Anderson n’y dérogent pas. Il accorde en effet régulièrement des licences à des groupes emblématiques tels que les Rolling Stones ou les Beach Boys et on peut presque toujours compter sur Anderson pour intégrer des classiques pop-folk des années 60 et 70 à un moment ou à un autre de ses films.

Par exemple, le cultissime ‘Hey Jude’ des Beatles figure dans ‘La Famille Tenenbaum’ (2001), de même que ‘Wigwam’ de Bob Dylan. De tels morceaux accompagnent certaines des scènes les plus marquantes de ses films. 

Un humour pince-sans-rire

Bien qu'il ne plaise pas à tout le monde, l'humour pince-sans-rire, décalé et léger d'Anderson est également caractéristique de la plupart de ses films. En raison de leur refoulement émotionnel, les personnages d’Anderson ne sont pas très démonstratifs. Ils ne s’expriment donc souvent que par le biais d’un humour pince-sans-rire. 

Une symétrie

Anderson aime recourir à la symétrie dans la composition de ses plans. Qu'il s'agisse de personnes ou d'objets parfaitement placés au centre du cadre, le résultat est toujours magnifique. Non seulement cette technique offre une image agréable à voir mais elle confère également aux scènes une impression d'équilibre et d’harmonie. 

Une palette de couleurs

Pour qui est un tant soit peu familier avec l'œuvre du cinéaste, il saute aux yeux qu’Anderson recourt, dans presque tous ses films, à une palette de couleurs spécifique qui traverse l'ensemble du long-métrage. Toujours soucieux du détail, Wes Anderson sélectionne ses couleurs avec une précision méticuleuse. Il s'y tient aussi souvent non seulement dans la conception des décors mais aussi des costumes, le tout s'accordant de la manière la plus esthétique qui soit. Ces couleurs sont choisies pour correspondre au plus près aux émotions que cherche à évoquer le réalisateur.

Des costumes excentriques

Il n'y a pas que la symétrie et les palettes de couleurs qui caractérisent un film de Wes Anderson. La conception des costumes est également un élément indéniable de l’esthétique de ses longs-métrages. Anderson a tendance à habiller ses personnages avec des vêtements et des accessoires qui sortent de l’ordinaire. Dans les réalisations du cinéaste, les vêtements ont autant d'importance que le scénario.

Slow Motion

Bien sûr, le Slow-Motion n'est pas une technique propre à Wes Anderson. Beaucoup d’autres réalisateurs, parmi lesquels Martin Scorsese et Quentin Tarantino, y ont recours. Mais chaque fois qu’Anderson utilise cette technique, cela fonctionne. Outre le fait de mieux capturer les mouvements rapides des personnages, cette technique permet également de mettre en valeur la scène.

‘Moonrise Kingdom’ (2012), par exemple, offre une scène magnifique qui recourt à cette technique. En ralentissant le rythme, cela souligne subtilement l'importance d'une scène.

Découvrez 'Asteroid City' dès à présent dans le catalogue Proximus VOD.

À lire aussi :

• Ces acteurs sont souvent à l’affiche des films du réalisateur Wes Anderson
• Wes Anderson et son équipe ont transformé un village et une usine pour ‘The French Dispatch’