Voici l’histoire qui se cache derrière quelques-uns des plus grands hits de Cyndi Lauper

Sorti en 1983, "Time after time" fait partie des classiques de la chanteuse new yorkaise. Cette chanson raconte les problèmes d’un couple en s’appuyant sur les points de vue des deux protagonistes. Cette méga ballade pop sur la nostalgie, le départ et la tentative de ne pas regarder en arrière dans une relation qui s'est achevée s’inspire en réalité des problèmes que rencontrait Cyndi Lauper dans son couple avec David Wolff.

"Time After Time" a été le premier single numéro 1 de Lauper en juin 1984, atteignant le sommet du Billboard Top 100 et du Adult Contemporary charts. La chanson a également atteint la troisième place au Royaume-Uni et a été nominée pour la chanson de l'année aux Grammy Awards de 1985.

À l'origine, ce morceau était le récit d'un homme sur le fait de coucher avec des femmes, jusqu'à ce que Cyndi Lauper le transforme en un cri de ralliement en faveur de l'égalité sexuelle. Cette chanson a été conçue comme un hymne à la liberté sexuelle des femmes, à une époque où le féminisme prenait une place importante dans la conscience culturelle, et elle a contribué à établir un modèle pour la façon dont les futures stars chanteraient sur les questions sociales. "Cela ne veut pas dire que les filles veulent simplement baiser", a expliqué Mme Lauper. "Cela signifie simplement que les filles veulent vivre la même expérience que n'importe quel homme.

En 1986, forte du succès fulgurant de son premier album She's So Unusual et de la percée de ses énormes tubes "Girls Just Wanna Have Fun" et "Time After Time", Cyndi Lauper a fait un choix qui allait influencer le reste de sa carrière : elle a refusé d'être cataloguée comme le nouveau phénomène pop insipide de l'industrie musicale.

Son second album, "True Colors", contenait une chanson éponyme qui est vite devenue un hymne gay. L’idée de la chanson lui est venue après qu'un de ses amis eut été diagnostiqué comme étant atteint du sida, au plus fort de l'épidémie de VIH/sida des années 80 et 90. En voyant la façon dont les gens le traitaient, simplement pour ce qu'il était et pour la maladie dont il souffrait, Lauper s'est mise en position de faire quelque chose. "J'ai vu ce qui se passait à l'époque comme une atteinte aux droits civiques des gens", dit-elle. "En tant qu'amie et membre de la famille de la communauté, je me suis dit :  Vous savez quoi, je ne vais pas rester silencieuse."