Les secrets derrière la mystérieuse Arielle Dombasle

Une vie teintée de soie

Surnommée "la princesse", notamment par ses collègues des Grosses Têtes, Arielle Dombasle tire sa fortune au départ de l'héritage reçue par son père qui a fait fortune dans la soie du côté de Lyon avant de s'expatrier en Amérique. La native du Connecticut a grandi entre la France et le Mexique et, outre une période plus difficile à son retour à Paris chez sa grand-mère après le décès de son paternel, elle n'a jamais manqué de rien. Il faut dire qu'elle a vécu mille vies et que ses fonctions de comédienne, réalisatrice, scénariste ou encore meneuse de revue lui ont rapporté gros.

Loin d'être une simple poupée Barbie

La chanson fait également partie intégrante de sa vie depuis de très nombreuses années. Dès son tout premier film, 'Perceval le Gallois', en 1978, celle qui se définit comme une "soprano dramatique" interprétait des airs médiévaux. Par la suite, elle a sorti de nombreux albums qui lui ont valu notamment plusieurs disques d'or. Cet été, Arielle Dombasle a dévoilé le single 'Barbiconic', extrait de son dernier album 'Iconics' dans lequel elle incarne les grandes divas de l’histoire du music-hall. Et en juillet dernier, dans Télématin, elle en a profité pour expliquer avoir très mal vécu le fait qu'on la surnomme "poupée Barbie" en raison de son physique. Heureusement, sa carrière a toujours parlé pour elle.

Une icône gay

Une autre représentation, par contre, fait véritablement sa fierté : celle d'icône gay. Marraine du Festival Chéries-Chéris dédié au cinéma LGBT en 2014, Arielle Dombasle s'était penchée à l'époque sur son rôle important auprès de la communauté pour 20 Minutes : "Je suis fière d'être une icône gay! Je dois beaucoup à cette communauté. J'aime les gays et je crois qu'ils me rendent mon amour. J'ai davantage d'amis gays que d'amis hétéros, sans doute parce que nous avons une sensibilité commune (...) Je suis quelqu'un d'ambigu et de libre, donc d'inclassable, ce qui dérange parfois les gens."

Un combat contre l'âgisme

Les femmes, en particulier, sont trop souvent encore victimes d'âgisme. Afin de combattre ce mépris et cette discrimination fondés sur l'âge, Arielle Dombasle n'a jamais dévoilé sa date de naissance et laisse les gens faire des hypothèses à ce sujet. Interrogée par Jordan De Luxe dans son émission diffusée sur Télé-Loisirs en juillet dernier, la star de la télévision, de la radio et du grand écran a expliqué ses raisons : "Je trouve que c'est désagréable de connaître l'âge des gens. C'est réducteur. On a l'âge auquel on ressemble." Ca a le mérite d'être clair et de moins nous pousser à nous interroger sur son âge exact le jour de son anniversaire.

Un covid qui la rapproche du peuple

Elle aime user et abuser de cette idée selon laquelle elle est un peu perdue devant toutes les tâches ingrates de la vie. Si on sait qu'Arielle Dombasle possède évidemment du personnel pour la suppléer, la pensionnaire des Grosses Têtes a expliqué dans l'émission de RTL avoir dû retrousser ses manches à l'apparition du covid. "Pour la première fois, je suis allée faire des courses alimentaires. Ça a été très difficile. Je suis arrivée à un truc qui s'appelle Market (Carrefour, ndlr). Je suis allée là, les gens étaient hyper sympas. Je suis allée au rayon jus (...) J'ai quitté le market, je savais pas quoi prendre, je n'avais aucune idée de ce que pouvaient bien être les produits de première nécessité." Comme quoi, on apprend toujours des choses. Même à 70 ans (?) !