Joker 2 en préparation : voici les anecdotes marrantes du premier film avec Joaquin Phoenix

Dans le premier volet, on découvre pour la première fois le Joker dans une forme plus humaine. Avant de devenir l’adversaire de Batman, il s’appelait Arthur Fleck. Il rêve de devenir acteur, mais à défaut il travaille en tant qu’animateur, déguisé en clown. Arthur est plutôt un comédien du quotidien ! Derrière ses grands sourires que sa mère l’oblige à arborer depuis l’enfance, il cache un profond mal-être, une solitude inquiétante et il a le sentiment d’être complètement invisible en société. Il souffre d’une maladie mentale qui le fait éclater de rire à tout moment. Des rires sans motif qui parfois mettent mal à l’aise et provoquent une distanciation avec les autres. Cette pathologie porte un nom : le rire prodromique.

Afin d’obtenir ce rire dément, à la fois fou et douloureux, Joachin Phoenix voulait faire honneur à ses prédécesseurs qui ont incarné le méchant dans Batman. On se souvient du fameux rire inquiétant de Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton en 1989 ou de celui d'Heath Ledger dans ‘The Dark Knight’. Joachin Phoenix s’était mis une pression énorme avant d’accepter le rôle puisque selon lui, il devait trouver son rire de Joker. Sans cela, il préférait laisser tomber. Afin de trouver l’inspiration, l’acteur a commencé à s’informer sur cette maladie. Il a alors passé des heures à regarder des vidéos « de gens souffrant de rires pathologiques » et de troubles de la personnalité.

Après avoir travaillé de nombreuses heures sur son rire, Joaquin Phoenix devait trouver des types différents. Il a donc élaboré trois phases : le compulsif associé à cette maladie, celui qu’il ne contrôle pas et qui peut très vite devenir malaisant. Ensuite, celui qui réagit à la pression sociale, au plus on lui demande des comptes sur ce qui le fait marrer au plus ce rire devient strident et incontrôlable. Le comédien devait également distinguer le rire lié à une joie authentique pour que le téléspectateur puisse comprendre l’état psychologique de son protagoniste.

Une scène a retenu l’attention de beaucoup. C’est cette danse macabre du Joker dans la salle de bain, elle est à la fois poignante et donne la chair de poule. Pourtant, elle ne figurait nulle part sur le script original. À la base, Joaquin Phoenix devait simplement se fixer dans le miroir et dire "Qu’ai-je fait ?", en guise de remords après avoir abattu froidement les hommes qui l’harcelaient dans le train. La séquence prend alors un tout autre sens donnant une interprétation plus poétique voire artistique sur cette transition d’Arthur Fleck en Joker et donc de la victime en bourreau.

Comme la scène de la salle de bain, plusieurs passages ont été modifiés sur le plateau et les acteurs devaient s’adapter à la dernière minute aux exigences de Todd Philips. Ils avaient également le libre arbitre de modifier les dialogues, de les rendre plus réels et naturels. Le cinéaste avait une totale confiance en ses acteurs.

Cette information avait été révélée par Zazie Beetz, l’actrice qui incarne Sophie Dumond, la voisine mère-célibataire. Elle avait expliqué au site MTV News que le script du long-métrage avait totalement été réécrit pendant le tournage. Dès qu’un changement apparaissait, les acteurs se retrouvaient dans la caravane de Todd Philips et ensemble ils réécrivaient l’extrait, qu’ils mémorisaient ensuite pendant les séances de coiffure et de maquillage.

Du Joker de Jack Nicholson, de Heath Ledger ou de Jared Leto, ont tous un style propre, mais tous font preuve de machiavélisme, de confiance en soi et de noirceur. Pour le Joker de Joaquin Phoenix, le costumier Mark Bridges a fait un travail remarquable pour non seulement suivre les stades psychologiques du personnage et pour le démarquer de ses prédécesseurs.

Ainsi, sous son identité civile d’Arthur Fleck, il porte des habits souvent identiques, sweat à capuche beige, chemise blanche, pull gris. Des vêtements monotones qui l’effacent en société. Même ses habits de clown sont assez sobres et font bon marché ! Arrive le moment où il devient le Joker, il est très coloré avec un gilet en or, une chemise verte sapin et un costume étincelant rouge, comme le feu. Son maquillage se rapproche davantage d’un clown que d’un criminel. D’ailleurs l’équipe s’est inspirée du tueur en série John Wayne Gacy. Ce dernier se déguisait en Pogo le clown pour amuser les enfants dans les hôpitaux. C’est de là qu’il tient son surnom de ‘clown tueur’. La teinture verte pour ses cheveux fait très homemade, grâce aux produits naturels utilisés comme le brocoli.

C’est le jour de la Saint-Valentin que Todd Philips a décidé de teaser une image révélatrice du second volet de Joker. Sur Instagram, le cinéaste avait publié une photo où Joaquin Phoenix et Lady Gaga se regardant droit dans les yeux intensément. De ‘Poker Face’ au Joker, la rumeur est désormais confirmée, nul autre doute, la superstar va désormais incarner la belle de l’adversaire de Batman.

Les autres images mettront un peu plus de temps à arriver puisque la suite est prévue pour avril 2024. Ce n’est que depuis cet été qu’un deuxième opus a été envisagé puisque le premier volet en forme d’origin-story se suffisait à lui-même. À priori, Batman ne sera toujours pas de la partie, mais l’histoire se portera sur la rencontre d’Harley Quinn et du Joker, entre les murs de l’asile d’Arkham. Le tout en chanson ! Vous avez bien lu ! L’histoire d’amour entre deux fous se fera probablement en musicale. Peu d’informations ont été communiquées, même le titre ‘Joker : Folie à Deux’ reste encore provisoire.

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