'The Dancer' : Nadine "brise le miroir" avec une puissance rare

Et si c'était elle qui représentait au mieux la Belgique ? Pour Laurien Decibel, pas de doute. La prestation de Nadine de ce mardi soir dans The Dancer a scotché aussi bien le public que le jury : "La danse, c'est toi. C'est l'émotion, la générosité que tu as pu partager". Si elle n'avait pas offert son coup de coeur dès la deuxième émission, la pétillante coach aurait certainement emmené celle qu'elle a cotoyé dès ses débuts professionnels directement aux shows. 

Le coup de coeur d'Aurel se fait encore attendre

Qu'à cela ne tienne ! Le style hybride de la candidate, qui a fusionné de manière somptueuse différentes influences, devrait encore nous émerveiller pour la suite de l'aventure. "Tu es un ovni. Tu es une artiste complète. T'as brisé le miroir. Il y avait de la lumière, une histoire et une âme dans tous tes mouvements. L'émotion, la puissance, la richesse que tu as donné... j'en perds mes mots ! Je pourrais te regarder danser pendant des heures", s'est enthousiasmé Aurel Zola.

Bizarrement, le coach n'a pas fait jouer son coup de coeur pour l'avoir dans son équipe. Il ne l'a pas non plus fait durant toute l'émission, lui qui est le seul à pouvoir encore utiliser cette carte. Certaines prestations l'auraient pourtant peut-être mérité. On pense notamment au groupe de la School Dance Liberty qui nous a livré une prestation pour le moins surprenante avec une belle énergie. La grande élégance d'Ilenia et de Leandro, un duo familial élevé à la danse classique, a également marqué les esprits. Tout comme le singulier Nico Chanh et sa danse influencée par les arts martiaux.

La surprise d'Élise

La danse tahitienne du groupe Ori Fetia et l'utilisation du ragga de la Dance attitude, dont une membre était amputée d'une jambe mais pas de talent, n'ont eux pas assez charmé le public. À la différence de l'histoire touchante et très lourde de la jeune Anna, qui s'est servie de la danse pour sortir d'une passe très difficile, retransmise à travers une performance aussi angoissante qu'incroyable.

La passion d'Élise pour la danse classique a également rapidement conquis la salle. Inscrite en douce par sa mère, et alors qu'elle pensait passer un simple casting, la jeune fille de 12 ans ne s'est pas démobilisée lorsque le miroir s'est ouvert et a continué à impressionner tout son monde avec sa technique irréprochable et son aisance folle sur le parquet. "J'ai senti sa passion au premier mouvement qu'elle a exécuté", soulignait Aurel Zola. "Continue comme ça et tu vas devenir une danseuse étoile", a renchéri Laurien Decibel dans une soirée placée une nouvelle fois sous le signe du rêve et de l'émotion.

Regardez ‘The Dancer' chaque mardi dès 20h20 sur La Une ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx.

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