Voici la glaçante histoire vraie qui a inspiré le thriller ‘Meurtres sans ordonnance’

‘Meurtres sans ordonnance’ suit Amy, une infirmière qui a longtemps travaillé avec un de ses collègues, Charlie Cullen. Elle se retrouve interrogée par la police à son sujet, alors que tous les deux entretenaient une relation amicale et qu’elle lui faisait confiance. Les enquêteurs lui apprennent qu’il est accusé de crimes odieux, et Amy est mortifiée. 

Charlie est en fait un véritable tueur en série. Il est accusé d’administrer à des dizaines de patients des quantités mortelles d’insuline. Il est passé par 8 hôpitaux différents, dans lesquels il a commis plusieurs meurtres. Amy va tenter de mener l’enquête sur son ex-collègue, elle qui le croyait pourtant humain et emphatique découvre petit à petit un tout autre personnage… 

On le soupçonne d’être le serial killer le plus actif de tous les temps, étant responsable de plus de 300 décès médicaux. Un scénario glaçant soutenu par deux acteurs d'exception : Jessica Chastain et Eddie Redmayne excellent dans ce face-à-face sous tension. 

Inspiré d’une histoire vraie 

Si cette intrigue parait très noire, elle est en réalité inspirée d’une histoire bien réelle. Charles Cullen a véritablement existé et commis une série de crimes dans des hôpitaux. Les faits remontent aux années 80 et 90, période durant laquelle l’infirmier changeait régulièrement d’établissement médical, entre le New Jersey et la Pennsylvanie, pour ne pas se faire prendre. Sur son passage, il a laissé plus de 300 victimes, toutes tuées par injection de doses létales de médicaments. 

Charles Cullen est une personnalité torturée. Au fil de sa vie, il a tenté de se suicider pas moins qu’une vingtaine de fois. La haine qu’il a en lui, il finit par la transférer sur les autres. Il tue sa première victime en 1988, un juge local, avec ce modus operandi qu’il va répéter et perfectionner tout au long de ses activités criminelles. Chaque fois que les autorités de l’hôpital commencent à enquêter sur ces modifications des traitements des patients et se rapprochent dangereusement de la vérité, il change d’établissement et recommence à zéro. 

En parallèle, dans sa vie privée, il est violent avec sa femme, ses filles et leurs animaux de compagnie. Sa santé mentale se détériore et il poursuit des années durant ses meurtres vicieux. C’est en 2003 qu’il finit par être arrêté, une fois que la justice a enfin pu réunir suffisamment de preuve contre lui. Il est surnommé "l’ange de la mort" est est condamné à 17 peines d’emprisonnement à perpétuité sans droit de libération conditionnelle. Il est d’ailleurs à l’origine d’une loi dans le New Jersey, qui oblige les hôpitaux à signaler les erreurs dans le traitement des patients, mais aussi à vérifier profondément les antécédents du personnel médical avant de l’engager… 

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