‘The Umbrella Academy’ : 5 différences entre le comics et la série

Il faut le dire : la série ‘The Umbrella Academy’ sur Netflix est bien loin d’égaler l’ambiance loufoque propre aux comics. L’histoire de ces enfants mystérieusement dotés de capacités extraordinaires et élevés par un milliardaire est bien plus bizarre sur papier qu’à l’écran. Par exemple, le premier tome de la BD raconte une histoire délirante dans laquelle la Tour Eiffel est en fait un vaisseau spatial caché, piloté par une créature mi-zombie, mi-robot, qui n’est autre que Gustave Eiffel lui-même. Pas de doute, on touche à un autre niveau d’extravagance. Si la série Netflix reprend l’intrigue du comics, elle se situe tout de même dans un monde au moins aussi normal que le nôtre.

On le sait, c’est un changement qui s’opère maintenant dans les castings de n’importe quelle production. La représentation de la diversité est au coeur des préoccupations dans la culture. ‘The Umbrella Academy’ ne fait pas exception ! Si bien que les personnages de la série Netflix sont bien plus diversifiés que ceux du comics. Dans les livres, tous les enfants aux pouvoirs spéciaux sont blancs. Voilà qui est cocasse quand on sait qu’ils sont issus d’un phénomène mystérieux lors duquel 43 enfants sont nés partout dans le monde… La série corrige le tir en diversifiant le casting. Le personnage d’Alisson est joué par une actrice noire, Emmy Raver-Lampman. Ben, quant à lui, est joué par Justin H. Min, d’origine coréenne. Diego est quant à lui interprété par David Castaneda, mexicain. 

On le sait, dans le comics, Vanya ne transitionne pas et ne porte pas le prénom de Viktor. Ce choix scénariste dans la série Netflix et le résultat de la transition d’Elliot Page, qui a ainsi été adaptée à l’écran. Mais c’est loin d’être la seule différente entre les deux personnages ! Dans la série, Viktor n’a jamais eu l’intention d’être méchant. Ses pouvoirs sont destructeurs, mais cela est le résultat d’une profonde tristesse d’avoir été exclu toute sa vie, notamment par sa famille. On a d’ailleurs beaucoup d’empathie pour ce personnage, qui se retrouve malgré lui le plus grand danger qui menace son clan et le monde entier. Dans le comics, les choses sont bien différentes. Vanya est clairement l’antagoniste du premier tome. Elle a été kidnappée, torturée et on lui a lavé le cerveau pour détourner ses pouvoirs. Lorsqu’elle les utilise, c’est délibérément contre sa famille, par envie de vengeance. 

Hazel et Chacha sont des personnages très appréciés des fans de la série. On les découvre avec des mystérieux masques d’animaux. Ils sont des agents secrets issus d’une organisation de voyage dans le temps. Ils ont été envoyés pour éliminer numéro 5 après ses sauts dans le temps. Ils offrent quelques scènes tantôt effrayantes, tantôt hilarantes aux spectateurs. Pourtant, dans le comics, ces deux personnages ne sont que très peu présents. Ils apparaissent peut-être à 3 reprises dans la BD. D’ailleurs, Chacha est un homme dans les livres, alors qu’à l’écran, le personnage est joué par une femme noire. Il semblerait que les concepteurs de la série aient vu dans ces personnages un plus grand potentiel que les auteurs du comics. 

Dans la série télévisée, Harold Jenkins est l’ancien petit-ami de Vanya. Il est obsédé par la Umbrella Academy, étant né le même jour que les enfants aux pouvoirs particuliers, mais étant quant à lui totalement ordinaire. Il tente même de rejoindre le clan, mais il est rabroué et humilié par Sir Reginald Hergreeves. Un jour, il trouve le journal du patriarche de la famille après sa mort et apprend toute l'étendue du pouvoir que possède Vanya. Il gagne sa confiance et l’aide à développer ses capacités. En vérité, il tente de la manipuler pour se venger de l’humiliation qu’il a reçue. Il est considéré comme celui qui a causé l’apocalypse et protégé par la Commission. Dans le comics, son rôle et ses motivations sont nettement moins développées. Il est simplement nommé ‘Le chef d’orchestre’ et veut utiliser les pouvoirs destructeurs de Vanya pour s’amuser. 

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