L'ex-coach des Red Flames Anne Noë préface l’Euro : "Les joueuses n'ont plus d'excuses"

Sports | Anne Noë est considérée, à juste titre, comme une icône et une pionnière du football féminin en Belgique. Celle qui fut la gardienne de but de l'équipe nationale durant 15 ans puis sélectionneuse pendant 11 ans avant l’arrivée d'Ives Serneels en 2011 nous confie ce qu’elle attend des Red Flames à l’Euro.

De Pickx

Partager cet article

Bien qu'Anne Noë ait annoncé l'année dernière sa retraite de Voetbal Vlaanderen, la structure qui organise le football amateur en Flandre, elle suivra de très près le prochain championnat d’Europe en Angleterre. "Comme lors des précédents Euros, l'UEFA m'a demandé de réaliser un rapport technique spécifiquement axé sur les gardiennes de but. Mes résultats seront ensuite utilisés, par exemple, lors de congrès d’entraîneurs ou pour l'évaluation des modèles de formation."

Elle se concentrera donc principalement sur les gardiennes, ce qui n'est pas illogique étant donné son propre passé dans les cages de l'équipe nationale belge. "J’ai hâte de voir les performances des gardiennes lors de cet Euro et je m'attends à ce que le niveau soit beaucoup plus élevé qu’il y a cinq ans. En 2017, les gardiennes n’avaient pas été excellentes, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais beaucoup de travail a été réalisé depuis lors dans la formation des gardiennes."

Un meilleur encadrement


Noë s'attend également à un niveau global plus élevé. "C'est une évolution inévitable, affirme-t-elle. "Cela s’explique par le fait qu'il y a beaucoup plus d'investissements qu'avant dans l’encadrement du football féminin, que cela soit sur le plan médical, mental, physique, ou même nutritionnel. Le travail est beaucoup plus scientifique, avec beaucoup plus de tests. Il suffit de regarder le staff des Red Flames : je pense qu’il sera presque aussi important que celui des Diables Rouges. Ce n'est en rien comparable à l'époque où j'étais sélectionneuse, lorsque je devais me débrouiller toute seule et demander un congé sans solde pour un match. Mais je suis bien sûr heureuse qu’une telle évolution ait lieu maintenant et que mon combat de l'époque ait porté ses fruits. Cela signifie également que les joueuses d'aujourd'hui n'ont plus d'excuses : le niveau doit être plus élevé."

Quant aux Red Flames, Noë estime que le deuxième tour doit être l'ambition. "Et à partir de là, tout est possible avec l'élimination directe. Atteindre le deuxième tour serait génial. Je le souhaite à toutes les filles et les femmes avec lesquelles j'ai travaillé, qu'il s'agisse de l'ancienne génération des Flames ou des jeunes qui ont suivi le projet Yellow Flames. J'espère qu’elles réussiront. Ives Serneels fait également du bon travail en tant qu'entraîneur au vu des résultats qu’il a obtenus, bien que cela soit le travail de tout un staff."

Plusieurs nations à tenir à l'oeil


Outre les Flames, l’une des artisanes de l'actuel succès belge se réjouit également de la présence de certaines grandes nations du football féminin. "L'Allemagne a été relativement discrète ces dernières années, je suis donc très curieuse de voir comment elle se comportera à l’Euro. Mais l'Espagne m'intrigue aussi, le niveau de leur compétition est élevé et j'aimerais voir si cela se reflète dans leur équipe nationale. Puis, il y a bien sûr l'Angleterre, qui a l'avantage du terrain. Il y a tellement d'équipes solides dans un Euro… On l’a d’ailleurs vu lors de la dernière Coupe du monde, où, en quarts de finale, sept des huit pays étaient européens. Donc soyez-en sûrs : ce tournoi vaudra la peine d’être vécu !"

Les matchs de préparation ainsi que l'Euro 2022 des Red Flames seront à suivre sur la RTBF ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top