Le Belge Sam Garbarski devient un cinéaste reconnu sur le tard avec ‘Irina Palm’

Cinéma |

Après un premier long-métrage d’inspiration autobiographique avec ‘Le Tango des Rashevski (2003), Sam Garbarski sort un deuxième film Irina Palm en 2007. Dans la même veine que le précédent, le réalisateur belge aborde des tragédies sociales avec une touche d’humour parfaitement dosée. À l’occasion de la diffusion d’Irina Palm ce soir sur Arte à 20h55, Proximus Pickx vous en dit plus sur le cinéaste belge.

De Pickx

Partager cet article

"Dans une vie antérieure", comme aime le dire le réalisateur, Sam Garbarski était publicitaire. Il avait même fondé sa propre agence en 1970. Jusqu’en 1997, il a réalisé plus d’une cinquantaine de spots publicitaires, primés dans de nombreux festivals internationaux. 1997 est une année charnière dans sa vie, il passe à la fiction et réalise son premier court-métrage ‘La Dinde’, un dîner de famille qui vire au drame quand les membres de celle-ci se rendent compte que la dinde n’est pas cuite, elle a été livrée vivante. Suivront ‘Joyeux Noël Rachid’ et ‘La Vie, la mort, le foot’ qui sont même diffusés à la télévision.

En ce qui concerne le cinéma, la tête du réalisateur est remplie d’idées. L’une d’entre elles lui devient obsessionnelle, mais il doit laisser le projet sur le côté. Faute de trouver des financiers, il se lance dans la conception de ce qui deviendra son premier long-métrage, ‘Le Tango des Rashevski’. L’histoire, qui relate des déboires d’une famille juive après la mort de la grand-mère, a l’air de plaire. S’inspirant de ses propres origines, mais aussi de celles de son ami Philippe Blasband, scénariste qui a également coécrit ses trois court-métrages. Le résultat final est plus que convaincant, l’oeuvre est sélectionnée dans plus de vingt festivals internationaux et est récompensée par de nombreux prix. Sa fille Tania Garbarski, qui joue dans le film, repart notamment avec la distinction Jean Carmet 2004.

Révélation internationale

Fort de ce premier succès, le nom du réalisateur devient connu dans le milieu. Et il a bien l’intention de tirer cela à son avantage. Il relance un appel à financer son premier projet appelé ‘Irina Palm’. À la base, l’histoire prenait place en Belgique, dans le quartier de Gare du Nord à Bruxelles. Une véritable histoire belge avec des acteurs franco-belges tournée dans la langue de Molière. Le film prit une tout autre ampleur lorsqu’au festival de Rotterdam, le producteur de Sam Garbarski rencontre une productrice anglaise qui est emballée par le scénario, mais désire que tout soit fait en anglais avec en toile de fond, la ville de Londres. Le réalisateur accepte ces conditions et raconte la vie de Maggie.

Une grand-mère veuve est prête à tout pour sauver son petit-fils, atteint d’une maladie rare. Le traitement n’est disponible que dans un hôpital à Melbourne en Australie. Les frais médicaux sont très onéreux et les parents n’ont plus les moyens. Maggie a déjà vendu sa maison et croule sous ses dettes, il n’y a plus qu’une chose à faire : trouver un emploi. Dans un club, elle voit une annonce à la recherche d’une ‘hôtesse’, pensant qu’il s’agit de servir le thé et de débarrasser les tables, la mamie postule. En réalité, le boulot dépasse son imagination. Elle doit masturber des hommes à travers un trou dans une cloison, ainsi, le client ne voit pas son visage. Sous le choc au début, elle refuse, mais le salaire est attrayant et n’ayant aucun autre moyen d’aider son petit-fils, elle finira par accepter et se fera appeler ‘Irina Palm’.  Un drame sensible et touchant qui avec finesse mêle la tragédie à l’humour porté par Marianne Faithfull (‘Marie-Antoinette’) qui a tout de suite répondu à l’invitation pour incarner Maggie.

En 2007, ce second long-métrage est un vrai succès international, distribué dans plus de quarante pays. Alors que sa carrière de cinéaste est lancée, Garbarski décide de passer de l’autre côté de la caméra. Dans ‘Un secret’ de Claude Miller, il incarne le père de Patrick Bruel, grand-père du narrateur. À la suite de cette première et dernière expérience en tant qu’acteur, il préfère laisser la comédie à sa fille et retourne à la réalisation en 2010. Il sort alors trois autres long-métrages : ‘Quartier lointain’ (2010), ‘Vijay and I’ (2013) et enfin ‘Bye bye Germany’ (2017), le dernier en date.



Regardez ‘Irina Palm’ ce lundi 7 mars à 20h55 sur Arte ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top