Les faits inventés ou transformés dans la série Netflix ‘Inventing Anna’

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Si vous avez aimé ‘L'Arnaqueur de Tinder’ sur Netflix, vous allez adorer ‘Inventing Anna’. À la différence du documentaire qui relate les faits réels de l’escroc de coeur Simon Leviev , la mini-série de Shonda Rhimes s’inspire de la vraie histoire d’Anna Delvey, et s’autorise quelques libertés avec la réalité. Les voici.

De Pickx

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Anna Delvey ou plutôt Anna Sorokin vous a captivé, mais vous n’arrivez pas à distinguer le vrai du faux du nouveau chef-d’oeuvre de la reine des séries américaines Shonda Rhimes (‘Grey’s Anatomy’, ‘Scandal’ et ‘Private Practice’). La réalisatrice se penche sur les exploits financiers de la fausse héritière allemande devenue une vraie arnaqueuse de l’élite new-yorkaise. Chaque épisode nous avertit : "Toute cette histoire est complètement vraie. Sauf pour toutes les parties qui sont totalement inventées". Quelles sont justement ces parties fictives ? Proximus Pickx vous dévoile les différences majeures avec la réalité.

À savoir : la véritable Anna Sorokin a bénéficié d’un chèque de plus de 320 000 dollars de la part de Netflix afin de s’acquitter des droits de son histoire et d’utiliser son vrai nom. Elle a pu ainsi rembourser l’intégralité de ses dettes. Depuis le 11 février, la production de la plateforme américaine fait un véritable carton. À peine sortie de prison, celle qui a dupé la jeunesse dorée de Manhattan planche sur une série documentaire qui raconte le prochain chapitre de son histoire.

Les noms et lieux sont faux

Il paraît évident que certaines personnalités de cette affaire tirée par les cheveux ont voulu garder leur identité privée. Tous les personnages, à part Anna, ont donc emprunté de nouveaux noms pour la série. La journaliste qui réalise son enquête sur la vie de la jeune fille emprisonnée ne s’appelle pas Vivian Kent dans la réalité, mais bien Jessica Pressler du New York Magazine, et non du Manhattan Magazine comme présenté dans l’histoire. Même chose pour l’avocat Alan Reed qu’elle réussit à convaincre et qu’elle engage lors de l’ouverture de son business. En réalité, il s’appelle Andrew Lance.

L’une des premières pistes de la journaliste se situe dans un hôtel où Anna a résidé pendant plus de trois mois, le seul emplacement où elle séjourne aussi longtemps et sans payer. Dans la série, il s’agit du 12 George, qui est en fait le 11 Howard à New York.

Son petit ami

Chase Sikorski occupe une place importante dans la série. En réalité, le petit ami d’Anna est inventé de toutes pièces. Et la série explique pourquoi. Afin de récolter de précieuses informations sur Anna, Jessica Pressler a dû trouver un arrangement avec son petit ami afin qu’il parle. La condition était de ne pas dévoiler son identité et que ses fonctions ne soient pas précisées.

Ce manque de données a laissé à Shonda Rhimes carte blanche pour imaginer cet amoureux mystérieux. Dans l’article paru en 2018 par Pressler, il est présenté comme un homme influent et futuriste qui participe à des conférences Ted. Son application ne se serait effectivement jamais concrétisée et il aurait déménagé aux Émirats. Anna serait donc venue à New York par ses propres moyens. Tout le reste, le concernant, a donc été créé

Sorry but not sorry

Anna est montrée comme une jeune femme avec une grande confiance en elle, même derrière les barreaux où elle continue de plaider qu’elle n’est pas désolée et est injustement inculpée. Elle a l’air de n’éprouver aucun regret. En 2019, la véritable Anna Sorokin a pourtant présenté des excuses officielles auprès des victimes qu’elle a escroquées. En plein jugement, elle avait expliqué qu’elle se sentait honteuse envers ceux qu’elle a manipulés et dérobés.

De faux mauvais parents

La mère et le père d’Anna Sorokin sont présentés comme de mauvais parents qui n’ont pas du tout confiance en leur fille. Elle prétend ne pas dépendre de leurs revenus et a la volonté de se construire sans eux à New York. Leur seule erreur serait en effet de ne pas être de riches collectionneurs d’art.

Lors de l’épisode 8, la journaliste du Manhattan magazine se rend en Allemagne afin de découvrir les origines de la protagoniste de son article. Là-bas, elle rencontre le couple russe qui a migré en Allemagne lorsqu’Anna n’était qu’adolescente. Son père est chauffeur routier et sa mère femme au foyer. Dans la série, ils semblent très distants avec leur fille et ne pas la connaître. Pourtant lors du jugement de la véritable Anna Sorokin, ils ont prouvé qu’ils tenaient à leur fille et se sont même révélés être un véritable soutien pour elle. Afin de défendre leur progéniture, ils ont adressé une lettre à l’attention du juge chargé de l’affaire.

Sa tenue H&M

S’il y a bien une chose qui a été parfaitement respectée dans la série, c’est bien le défilé de mode d’Anna Sorokin pendant ses audiences. Il est vrai que l’arnaqueuse accordait une grande importance à son look. Par contre, ce n’est pas la journaliste qui a été chargée de lui acheter des vêtements. Après une crise de panique d’Anna, un associé de son avocat s’est rendu rapidement dans un H&M du coin avec un budget de 200 dollars pour lui trouver une tenue qui ne faisait pas "détenue". L’associé était revenu avec un blazer noir respectable, un pantalon, un pull beige et des baskets blanches. Pour ses autres auditions, elle a même été habillée par une styliste, Anastasia Walker.



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