« The Gilded Age » : pourquoi faut-il vraiment voir cette série ?

Séries | À travers la pétillante série dramatique « The Gilded Age », Julian Fellowes, créateur de « Downton Abbey », nous plonge dans une série d’intrigues au cœur du New York des années 1880. Un casting fantastique, une histoire captivante, des dialogues riches : découvrez pourquoi « The Gilded Age » est une série à ne pas manquer.

De MF

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Un drame de qualité

La série historique « The Gilded Age » raconte le destin de plusieurs familles et en particulier de deux clans rivaux. Les Brook sont une vieille famille dont la puissance remonte à plusieurs siècles, tandis que la fortune des Russell, leurs nouveaux voisins, est plus récente et repose sur la révolution industrielle qui marque l’époque.

Voilà qui promet des tensions et des drames. La série raconte aussi très bien l’époque et vous sourirez en découvrant les règles sociales en vigueur. Les femmes ne pouvaient par exemple pas montrer leurs chevilles ! Comment réagir si vous n’êtes pas convié à une fête ? Mal ! L’humour est très présent et ajoute un intérêt supplémentaire à la série.


Un casting incroyable et des personnages intrigants

Le casting est parfait et les personnages sont magistralement construits pour permettre à ces actrices d’exprimer leur talent.

Christine Baranski

L’incomparable Christine Baranski (« Mamma Mia », « The Big Bang Theory », « The Good Wife ») incarne la richissime Agnes van Rhijn, la sœur d’Ada Brook. Ce personnage n’est pas sans rappeler celui de Violet, comtesse douairière de Grantham dans « Downton Abbey ». Agnes n’aime pas le changement et peut parfois se montrer acerbe. Elle adore donner son avis sur tout, même quand on ne le lui demande pas, mais en ce qui concerne son argent, elle préfère le garder pour elle. Christine Baranski est parfaite dans ce rôle, au point que l’on aimerait détester Agnes, mais que l’on n’y parvient pas. Qui donc se cache sous ce masque ?

Cynthia Nixon

Dans le rôle de la sœur d’Agnes van Rhijn, Ada Brook, on retrouve la grande Cynthia Nixon (« Sex and the City », « And Just Like That…», « Ratched », « A Quiet Passion ») dont la réputation n’est plus à faire à Broadway. Célibataire, Ada vit chez sa sœur Agnes. Les deux femmes sont diamétralement opposées : sous son air doux et amical se cache un tempérament de feu. Voilà qui promet !

Carrie Coon

Le troisième grand personnage de la série est incarné par Carrie Coon, dont vous vous souvenez sans doute dans « The Leftovers », « Fargo », « The Sinner », « Gone Girl », « SOS Fantômes : L’Héritage » ou « Pentagon Papers ». Carrie Coon incarne ici Brenda Russell, une femme qui aime créer des drames. Alors qu’elle souhaiterait se faire une place au sein des grandes familles de la ville, elle peine à y parvenir. Son défaut : être devenue riche en travaillant plutôt qu’en naissant. Une chose est certaine : elle n’entend pas abandonner son objectif.

Louisa Jacobson et Denée Benton

On retrouve également à l’affiche Louisa Jacobson, la fille de Meryl Streep, ainsi que Denée Benton (vue à Broadway dans « Natasha, Pierre & The Great Comet of 1812 » et « Hamilton »). Elles jouent respectivement le rôle de Marian Brook et de Peggy Scott. Marian est la nièce d’Agnes et Ada, mais elle se retrouve sur la paille après la mort soudaine de son père. Avec l’aide de Peggy, une femme noire dont le rêve consiste à s’installer à New York pour devenir écrivaine, elle se rend chez ses tantes. Celles-ci vont très vite essayer de lui trouver un bon parti.

À propos de Julian Fellowes, le créateur de « Downton Abbey »

Avant « The Gilded Age », Julian Fellowes avait déjà signé une série dramatique historique à succès : « Downton Abbey ». La série a été très bien accueillie par le public et les critiques, au point d’être primée aux Golden Globes. Julian Fellowes sait s’y prendre. De superbes toilettes, des palais somptueux : vos yeux ne sauront plus où donner de la tête pour les admirer. La musique constitue aussi l’un des atouts de la série. Aussi hautes soient vos attentes concernant cette série, elles seront comblées.

The Gilded Age
Be 1, le jeudi à 20 h 30 à partir du 27 janvier
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